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22.08.97/20.00 - C'est sûr, le cinéaste Michel Poulette ressemble "de moins en moins à Tom Cruise chaque matin devant sa glace". Pourtant, avec sa fossette, ses yeux rieurs, ses ongles bien limés, le personnage séduirait les plus belles actrices. Vêtu d'un blazer vert, d'un jean's noir, et d'un tee-shirt acheté à Amsterdam, il croise notre chemin pour la seconde fois.
Poulette a commencé sa carrière avec la Télévision et la publicité. Puis il est passé au court-métrage (Cher Monsieur l'aviateur), pour enfin réaliser son premier long, Louis 19, roi des ondes. Gros hit exporté en France sous le nom de Reality Show.
L'homme est charmeur, sympathique, imaginatif. Un enfant qui rêve d'être un héros.
Branché sur les nouvelles technologies et les problèmes de notre société, très actif, grâce à une répartition du travail intelligente, il prépare deux films: Manipuler avec soin qui pourrait se retrouver à Cannes en 98 et L'Éborgneur, second volet de la trilogie après sa Conciergerie.
Nous sommes à quelques jours de la première publique de son nouveau film La Conciergerie - le film sort fin septembre sur les écrans du Québec - après un très bon buzz lors des "previews". En compétition au FFM, il risque de détonner par son aspect rythmé et angoissant. Poulette n'est pas là pour intellectualiser, mais bien pour entraîner le spectateur dans son univers "hitchcockien".
On ne vous racontera pas l'histoire de ce conteur en images. Et nous vous conseillons même de ne pas dévoiler l'intrigue...
En attendant, munissez-vous de Real Audio (la transcription texte est à venir), et ouvrez grand vos "belles oreilles". |
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