Avec un seul rôle, Isabelle Huppert a marqué les subconscients cinéphiles. Car cette pianiste n'a
rien d'une valse viennoise. Ses fantasmes sont retranscrits de manière ultra - réaliste : des
saignements à l'urine, elle se vide le corps tandis que la tête lui tourne de sado-masochisme.
Sordide. Pourtant, Huppert n'est ni en état-second, ni dans le " surjeu ", son propre je est ailleurs.
Elle assume le personnage en entier, dur et seul, des batailles hystériques avec sa mère à la baise
sur le carrelage froid avec son amant. Dominante/dominée, le spectateur succombe à sa maestria.