LE CASTING
Comme à son habitude, Spielberg a su mélanger une vedette, un
comédien hot, et de très bons acteurs pour des rôles
plus secondaires. Il aime donner cette épaisseur. La vedette c'est
l'enfant. Pas n'importe quel enfant. Nominé à l'Oscar pour le
méga succès Le Sixième Sens - que Spielberg admire -
Osment a pour le moment un parcours sans faute. Sa tête est connue de
tous les spectateurs, et surtout il a un registre naturellement
dramatique. On lui a adjoint un britannique, Jude Law. Habitué des
covers de magazines de mode, l'acteur a su danser sur tous les genres :
productions hollywoodiennes, film de guerre, drames d'auteur... sa
beauté fascine, son talent est applaudi des critiques les plus
difficiles. Pour jouer Gigolo Joe, moitié Gene Kelly, moitié
sex machine, il a le look idéal. sa carrière décolle,
et en fait l'un des acteurs de la jeune génération les plus
demandés. A cela s'ajoute l'Américain William Hurt, autrefois
tête d'affiche, souvent nominé à l'Oscar, surtout
connu dans les années 80. Ce n'est pas le seul acteur classé
"art et essai" ou films dramatiques. Frances O'Connor, australienne, a
été remarquée et remarquable dans Mansfield Park. Elle
joue le rôle indispensable de la mère. La star du Boorman The
General, Brendan Gleeson fait une apparition puissante en animateur de
foire. Fils de Jason Robards et de Lauren Bacall, Sam Robards, en
père, a été des aventures aussi variées que
Bird, American Beauty et Bounce. On ajoute les voix de Robin Williams et
Meryl Streep. Et malgré tout ce beau monde, le lancement du film se
fera sur deux petites lettres : A. I. et c'est tout.
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