| 01 J'ai un léger complexe d'infériorité
- 007 expliquant pourquoi il porte une arme sur lui | |
GOLDFINGER (1964)
Incontestablement le meilleur. Le classique des classiques. Une peau entièrement dorée, une chanson inoubliable, un Oscar (effets sonores)...et l'Aston Martin à siège éjectable.
Un véritable film noir avec des gadgets top-techno: à commencer par le rayon laser-scieur. Et le final dans Fort Knox avec une bombe à retardement qui s'arrêtera au chiffre légendaire.
Sean Connery est à son meilleur (y compris physiquement). Gert Froebe est sadique à souhait (" Vous espérez que je vais parler ? Non j'espère que vous allez mourir ! "). La formule est définitivement classée Top-Secret après ce troisième dosage.
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| 02 C'est juste la bonne taille...pour moi en tout cas
- 007 en réponse à Tatiana qui trouve sa bouche trop grande
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BONS BAISERS DE RUSSIE (1963)
Un Bond de son temps. En pleine guerre froide, utilisant des décors superbes - Istanbul et Venise (l'Orient Express...) - et surtout le premier gadget de la série (la mallette et donc l'apparition de Q).
A cela s'ajoute une beauté glaciale que n'aurait pas renié Hitchcock, une lesbienne repoussante du KGB et ses chaussures empoisonnées, et enfin la plus belle scène de combat Bondienne avec Robert Shaw (dans le train).
Le vrai film d'espionnage de 007 (le plus réaliste et le plus romantique). Le bouquin était l'un des 10 favoris de Kennedy.
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| 03 Attendez de connaître mes dents...
- 007 à Domino, qui est étonnée de sa vue si perçante
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OPERATION TONNERRE (1965)
Le précurseur. Il devait d'ailleurs être le premier épisode. Parfait jeu-vidéo avant l'heure, il est le premier gros budget de la série. Oscar des effets spéciaux.
Il nous laisse ainsi des séquences aquatiques magnifiques (et une bataille sous-marine culte) ainsi qu'une histoire où la vengeance est un plat de requins.
Déjà le personage se caricature (I think he got the point). Mais de Octopussy à Live and Let Die, tous le copieront.
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| 04 | |
L'ESPION QUI M'AIMAIT (1977)
Le meilleur Roger Moore et d'ailleurs la première chanson-thème sur le héros (d'habitude c'était le vilain).
Toujours des missiles nucléaires, des séquences sous l'eau, mais un look délibérément outrancier: gadgets high-tech, ouverture ultra-patriotique (et impressionnante)...et Jaws aux machoires d'acier.
Un film qui en fait trop? C'est surtout la 1ère fois que 007 collabore avec la Russie (Agent XXX, gasp!). L'un des épisodes les plus divertissants. En stéréo.
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| 05 Alimentaire, mon cher Leiter...
- 007 répondant à Félix qui se demande où sont cachés les diamants
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LES DIAMANTS SONT ETERNELS (1971)
Sean Connery et son dernier 007 (entre Lazenby et Moore). Vieillissant, il s'infiltre dans un script original (basé sur la vie de Howard Hughes) où les diamants remplacent les ogives.
S'auto parodiant, il donne le ton aux prochains Bond. L'ouverture dans le crématorium est une des meilleures de la série.
Connery devient l'acteur le mieux payé du monde. Jill St John est la première JBGirl made in US. Et le tout se tourne à Végas. Clinquant et comique.
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| 06 Nous avons toute la vie devant nous...
- 007 à sa future (défunte) femme
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AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE (1969)
Le James Bond insolite et intriguant. 007 est en passe de démissionner. Il veut se marier. Il est en vacances.
A partir de cela, le premier James Bond qui n'est pas Sean Connery (l'unique George Lazenby) est une curiosité: un méchant fabuleux (Telly Savalas), la première chasse à ski, un seul lieu en décor (les Alpes)...
Un anti-Bond par excellence. Presque tragique. Pas de chanson-générique et l'épisode le plus long de la série. Plussss, la plus belle et la plus lady des JBGirls: Diana Rigg. Un charme indéniable à cause de sa rareté.
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| 07 Bond. James Bond.
- 007 donnant son nom à Trench. Sylvia Trench.
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DR. NO (1962)
L'original. Très épuré. Presque naïf et maladroit. Et une réalisation un peu série B. Bref, plein de fraîcheur.
La plus sexy (et culte) des James Bond Girls de la série - Ursula Andress - et les effets les plus tocs. Mais pas d'ouverture, pas de gadgets, pas de chanson.
007 a failli être Cary Grant, David Niven, Trevor Howard, et même Roger Moore. C'est surtout le Bond le plus proche de Flemming: sans humour, conçu pour tuer, et tourné en Jamaïque.
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| 08 | |
LE MONDE NE SUFFIT PAS (1999)
Le meilleur Brosnan à date. Pour une seul et véritable riaosn, qu'il perturbe la libido freudienne de l'espion. On le savait orphelin, veuf, mais ce coup-ci l'espion a faillit aimer la plus perfide des beautés de la série. La seule Girl à la fois amie et ennemie, incarnée par Sophie Marceau, délicieuse et vénéneuse Vamp. C'est aussi l'occasion de voir M impliquée dans l'action. Enfin, ce retour à Istanbul, cette découverte de l'Asie Centrale et cette guerre des oléoducs n'ont jamais tant collé à l'actualité et aux enjeux stratégiques du moment. Un ratage : Denise Richards (malgré ses arguments mammaires).
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| 09 Toi en premier
- 007 à 006 qui lui demande d'être obéissant et de mourir.
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GOLDENEYE (1995)
007 et 006 sont dans l'après guerre froide. Un casting relifté (M devient Lady), deux Girls dont Famke Jansenn la plus fatale arme de la série, et un méchant alter-ego (Sean Bean). Sans parler de la meilleure pop-song depuis For your eyes only.
Enfin l'entrée en scène de Pierce Brosnan. dans cette histoire plus invraisemblable que les autres, il y a des temps morts (et un gadget BMW inutile), mais des actions à couper le souffle (le tank). James Bond devient marketing et se tourne au pays des soviets.
Brosnan est un compromis idéal entre Sean et Roger. Classe et Humour; il porte le tuxedo mieux que personne. Ont été considérés: Liam Neeson, Mel Gibson, Sam Neill, et Hugh Grant.
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| 10 Donnez lui ses cigarettes. ce n'est pas la Nicotine qui va vous tuer Mr Bond...
- Blofeld acceptant une requête de 007
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ON NE VIT QUE DEUX FOIS (1967)
Premier voyage en Asie, premier clin d'oeil à la conquête spatiale et un ennemi parmi les plus méchants de la série. Un Donald Pleasance qui a eu l'imagination de construire une forteresse dans un faux-volcan. Il est le premier à incarner Bloefeld en chair et en os.
C'est donc un véritable épisode qui inaugure quelques standarts Bondiens. Y compris le titre existentialo-ridicule (qui pourtant a une origine poétique).
"Tu ne vis que 2 fois. Une fois quand tu nais. Et une autre fois quand tu vois la mort en face." Un des Bonds les mieux réalisés. Mais le scénario est parmi les plus faibles.
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| 11 Pardonnez moi mon père parce que j'ai pêché
- 007 à Q déguisé en prêtre
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RIEN QUE POUR VOS YEUX (1981)
Un Bond profil bas, ce qui en faire l'un des meilleurs pour Roger Moore. Une histoire sombre où la Girl (Carole Bouquet!) confirme la tendance "femme avec cerveau" amorcée avec Moonraker et qui s'amplifiera avec les Brsonan.
M n'existe plus (Bernard Lee est mort avant le tournage). Officiellement en vacances pour le script. Ce 007 comprend des scènes étonnantes: ski, plongée...un Bond plutôt ambitieux et assez intelligent.
En fait un grand retour aux premiers Bond pour le style.
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| 12 Toi en premier
Sans mon département, vous seriez mort depuis longtemps...
- Q à 007
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PERMIS DE TUER (1989)
007 quitte les services secrets de sa Majesté et met sa protection en péril pour conduire une vendetta personnelle.
Aventure très noire qui le mènera chez les barons de la drogue. Timothy Dalton en profite pour explorer la face cachée de Bond. Une excellente initiative qui sied très bien à l'acteur, mais qui ne tilte pas avec le public.
Ce 007 est le plus fidèle au héros inventé par Flemming, depuis Dr.No. Sans pitié, assisté d'un Q opérationnel sur le terrain. Un second couteau qui aurait mérité le premier plan. Dommage que le casting soit si faible.
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| 13 J'espère aussi...
- 007 à Q qui espère un peu de sexe et de violence gratuite
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JAMAIS PLUS JAMAIS (1983)
Souvent critiqué, il a pourtant 3 bons points à son actif. Le meilleur casting en 20 Bonds (Klaus Maria Brandauer, Max Von Sydow, Kim Basinger). Des lieux de tournages parmi les plus beaux de la série. Et des poursuites parmi les plus spectaculaires.
Ce pur produit d'action version 80s est le remake de Thunderball et l'adieu au rôle pour Sean Connery. Un adieu en forme de parodie complète. Une sorte de Y a-t'il un 007 dans le casino?
Non officiel, ce Bond vient d'être acquis par la MGM (qui possède les 20 autres). Mais il n'y a ni thème par John Barry, ni logo. Le film est pourtant bien meilleur que Octopussy (son frère ennemi).
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| 14 Toi en premier
Moneypenny, vous êtes bien meilleure qu'un ordinateur...
- 007 à MP, qui lui répondra qu'il ne sait pas en tirer les bons avantages.
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MOONRAKER (1979)
Ou James Bond dans l'espace. Il y a du fantasme dans ce Bond. Comme un rêve ou un cauchemar où l'on navigue d'un château en France à une station spatiale.
De la plus pure science fiction pour ne pas démoder le héros après Star Wars. Avec sa bataille laser, 007 (toujours Roger Moore) veut se surpasser. le film cartonne auprès des plus jeunes et des Américains.
Totalement extravagant, (le moins Bondien même), il va jusqu'à piocher la musique de Rencontre du troisième type comme bruit de code. Désormais, James Bond peut tout faire et même superhéros. 007 se retrouve banalisé, dans un univers trop manichéen.
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| 15 Un magnétisme certain, bébé...
- 007 en train de dézipper une fermeture avec une montre-aimant
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VIVRE ET LAISSER MOURIR (1973)
Le premier Roger Moore. Un peu indigeste (très long), il n'a rien de franchement attirant, même esthétiquement. La drogue, le vaudou, et quelques maladresses raciales font de ce Bond une bouffonnerie.
A l'époque, ont été considérés pour le rôle: Burt Reynolds, Paul Newman, Robert Redford et Sean Connery (pour 5.5 millions de $)...C'est aussi le premier Bond où John Barry ne s'occupe pas de la musique produite par George Martin (les Beatles) et Paul MacCartney.
La chanson est le plus gros tube tous 007 confondus, en plus de ses 2 Oscars (musique, chanson). Pas de Q mais une voyante (Jane Seymour), seul intérêt scénaristique du film.
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| 16 Ils impriment n'importe quoi de nos jours...
- 007 en broyant un méchant dans la machine de presse
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DEMAIN NE MEURT JAMAIS (1997)
Pour la première fois, le méchant ne trafique ni armes, ni substances dangereuses, ni même de métaux précieux. Le méchant est un magnat des médias: Jonathan Pryce lui-même.
Habitant son rôle comme personne depuis Connery, Brosnan est avant tout un beau mec distingué au coeur de l'action. Mission: Impossible. Le genre 007 se transforme en Die Hard...
Avec la recette habituelle et notamment une musculaire Michelle Yeoh qui sauve un film sans script, techniquement mauvais et trop marketing. Aucune surprise avec toutes ces images déjà vues. Le 1er Bond non produit par feu Albert Broccoli. Mais on sent déjà que les femmes ont pris le pouvoir : à la prod' comme dans l'action.
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| 17 - Qui paierait un million de $ pour me tuer? - Des maris jaloux, des chefs de cuisine outragés, des tailleurs humiliés...
- Dialogue entre 007 et M
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L'HOMME AU PISTOLET D'OR (1974)
Le seul James Bond qui menace le héros et non pas la planète. Une sorte du duel au soleil, de western reformaté. Moore aura ainsi exploré tous les genres avec cet espion, y compris les plus incongrus.
Le seul intérêt de ce Bond sans humour et sans suspens réside dans un clin d'oeil à Orson Welles. En plus d'un des meilleurs vilains: Christopher Lee.
Lee avait été pressenti pour être le premier méchant (Dr.No), étant un cousin de Ian Flemming. Le film n'a cependant aucun rythme même s'il essaie de retrouver une certaine noirceur des débuts de la série.
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| 18 Vous semblez avoir cette sale habitude de survivre...
- Khamal Khan à 007
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OCTOPUSSY (1983)
Le summum du Kitsch. Pourtant basique, le scénario avait tout pour devenir l'un des meilleurs Bond. Mais à trop confondre les genres, tout déraille et la sauce devient indigeste.
Le plaisir de ce Bond réside visuellement dans quelques cascades. Le casting (Maud Adams, Louis Jourdan), très séduisant, n'est pas assez vilain pour nous effrayer. Et l'intrigue est totalement absurde.
Pire Moore semble fatigué, comparé à Connery qui sort de sa retraite la même année (Never say...). Un Roger Moore qui fait le clown dans un 007 qui n'a qu'un mérite: ses décors en Inde.
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| 19
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THE LIVING DAYLIGHTS (1987)
L'acteur shakespearien Timothy Dalton est donc le 4ème 007. Sérieux, monogame, comme le nouveau Coke, et d'ailleurs la formule ne prend pas.
Un regret: c'était le seul bouquin de Flemming à ne pas avoir été adapté Et c'est un acte manqué. Trop contrasté par rapport à Moore, Dalton ne séduit pas.
Une seule Bond Girl et finalement un Bond ultra-professionnel, mais sans trop d'humour, dans un film tout à fait quelconque. Le contre-poison à la formule?
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| 20
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A VIEW TO A KILL (1985)
Le dernier Moore. Vieillissant, pas crédible, il s'agit du pire Bond artistiquement. San Francisco n'impressionne pas. Paris est utilisée comme un gadget style la série des Coccinelle.
On frôle l'horreur avec un Christopher Walken profil bas (dommage), une Bond Girl oubliée (Tanya Roberts) et une Grace Jones sous utilisée. Sans parler des Duran Duran au Top 50.
En fait il s'agit du 007 le plus américain. Et le plus raté (la formule elle-même semble usée). Malgré Patrick Macnee, l'arrivée du silicone et la poursuite dans Paris, le reste ressemble à un jeu d'arcade pour Atari des années 80.
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| NC
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CASINO ROYALE (1967)
Loin d'être le plus mauvais, il est inclassable. Non reconnu comme faisant partie des " officiels ", la parodie de Bond est presqu'un must à connaître pour les aficionados.
Le casting est hallucinant: 2 Bond (Woody Allen, David Niven) et sinon Belmondo, Deborah Kerr, Peter Sellers, Orson Welles, William Holden, Charles Boyer, John Huston, Jacqueline Bisset...et Ursula Andress!
Incorruptible, Niven incarne donc Bond afin d'enquêter sur la mort de M et de sauver le monde.
- Vincy
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