James Bond Girls
3 James Bond Girls n'ont pas laissé de traces indélébiles dans la catégorie beauté mythique.
Lynn Holly Johnson (The spy who loved me), Tanya Roberts (A view to a kill) et Myriam d'Abo (The Living Daylights). 3 blondes sans saveurs , mais au brushing parfait.
On peut ainsi expliquer le déclin de 007 à cette époque là. Un bon héros est un héros bien accompagné.
Noms de Girls
Holly Goodhead, Melina Havelock et Stacey Sutton? Lois Chiles (Moonraker), Carole Bouquet (For your eyes...) et Tanya Roberts (A view to a...). Sans commentaire.
Les Vilains
Les mauvais méchants ont été rares. Mais 3 ne sont pas arrivés à retranscrire leur habituelle antipathie cinématographique.
Christopher Walken qui fut un Max Zorin platiné et à peine aryen. Ni sadique, ni effrayant. Trop beau même. Le rôle devait éhcoué à Bowie. Plantage.
Louis Jourdan qui malgré de très bonnes répliques et une classe fabuleuse, n'a aucune épaisseur de méchanceté. Il est trop distancié par rapport à ses actes. Et ressemble à certains requins du business trop vus à la télé.
Enfin, Geoffrey Holder en Baron Samedi (Live and let die). Ridicule, excentrique, et totalement incrédible.
Mention spéciale à deux acteurs britanniques qui nous ont habitués à mieux : Jonathan Pryce (Tomorrow never dies) et Robert Carlyle (The world is not enough), difficilement effrayants.
Chansons
Sans compter celles que nous avons oubliées, on notera que les pop-songs de Duran Duran (85), A-Ha (87) et surtout Gladys Knight (89) nous ont cassé les oreilles. Sans charmes, juste des tubes pour FM...il faudra attendre les années 90 pour retrouver des morceaux un peu plus dans l'air du temps. Cela coïncidera avec la résurrection de la série.
Complices des Vilains
Il y a eu quelques faux-pas. mais généralement les complices et souvent donc les tueurs ont été bien choisis.
On peut douter de la présence de Hervé Villechaize (The Man with...) un peu inadaptée. De même Grace Jones a été sous-exploitée.
Souvent les jumeaux ou " duos " ont été écrits de manière excécrables. Mais Alan Cumming (GoldenEye) frôlait le comique grotesque et parodique avec son rôle " invincible " de traitre russe.
La Mort
La mort la plus ratée est signée A View to a Kill, en l'occurrence celle de Grace Jones.
Une autre n'a pas rempli nos espérances: celle de Tchéky Karyo dans GoldenEye, un peu trop expédiée.
Gadget
Très peu de gadgets ont été ratés, de même pour les décors. La BMW de GoldenEye est le gadget le plus inutile et le plus mercantile de la série.
Côté décors, Tomorrow NeverDdies n'a pas brillé par son originalité. Mais il n'égale pas l'absence de décors (et la laideur du film) dans Live and Let Die...
On regrettera l'abus de vieilles voitures françaises (ringardes) dans les cascades de Roger Moore.
Titre
Souvent mégalos, les titres de certains Bond ne veulent rien dire. Et parfois ils écorchent même nos oreilles.
Tomorrow Never Dies, The Man with the Golden Gun, Live and Let Die, The Living Daylights et A View to a Kill.
On aurait pu trouver mieux que GoldenEye, Octopussy, Moonraker et Dr.No.
Mais Die another day prouve vraiment un manque d'inspiration.
JAMES BOND
Le moins bon James Bond (hors Woody Allen) est .... Roger Moore.
Le plus prolifique des Bond est celui qui a dénaturé le personnage à outrance. Ca ne signifie pas qu'il est mauvais ; il est juste inadéquate avec le héros de Fleming.
Dalton a été fidèle aux romans, Brosnan a apporté une séduction inégalée, et Lazenby a joué un Bond hors-concours.
Moore a transformé l'espion en héros de BD avec rides et moumouttes. Caricatural, il a failli détruire la série. Définitivement Bond doit resté dans la quarantaine.
- Vincy
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