La sorcière dans les airs : une fable idéale pour les très jeunes spectateurs
L'équipe de Gruffalo revient sur les écrans avec un moyen métrage, La sorcière dans les airs. Le film d'animation est soigné esthétiquement et l'histoire gentille et plaisante. Une jolie fable où la seule morale est celle d'un vivre ensemble idyllique. Voilà une famille composée sous le modèle du Magicien d'Oz, au gré des rencontres, où chacun a son utilité et où, ensemble, l'union fait la force, surtout face à un dragon.
Idéal pour les très jeunes spectateurs - le format assez court, la narration récitée par la voix chaleureuse de Pierre Richard, ... - La sorcière dans les airs est une belle approche pour les parents qui veulent faire découvrir un film sur grand écran à leurs jeunes progénitures. Ici les monstres ne sont pas trop monstrueux, les animaux sont attachants (le chat jaloux, la sorcière maternelle...) et l'univers naïf permet une épure atemporelle. Il y a même un plaisir évident à voir ces personnages graviter dans les airs, sans réelle destination, sans aucun but précis : comme si le vagabondage était enrichissant, comme si seul le voyage comptait.
Le film est précédé de deux courts métrages, Juste un petit peu, film suédois d'Alicja Björk Jaworski, où les animaux complexés se réunissent pour mieux surmonter leurs névroses, et Un jour merveilleux du letton Nils Spakans, avec une jolie rousse et son chat qui vont vivre une aventure fantastique.
A travers ces deux courts, on comprend le lien entre le film allemand de Max Lang et Jan Lachaueur : des animaux solidaires qui se coalisent d'un côté, une femme et son félin de l'autre. Dans La Sorcière dans les airs, on retrouve finalement des points communs entre ces personnages issus d'autres films. Programmation maligne qui souligne aussi la qualité cinématographique de cette Sorcière tant les deux autres courts semblent moins aboutis.
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