Omar Sy et Bradley Cooper dans une comédie culinaire

Posté par vincy, le 31 janvier 2013

A notre gauche, une star hollywoodienne, citée à l'Oscar du meilleur acteur ; à notre droite, l'acteur français, césarisé, le plus vu dans le monde en 2012. Bradley Cooper et Omar Sy sont prêts à faire équipe dans une comédie culinaire dont le titre provisoire est Chef. Aux fourneaux, The Weinstein Company qui a sorti Intouchables aux USA.

Ce serait le premier film en anglais pour Sy. Dévoilé lors du dernier American Film Market, le projet est toujours en développement. Mais selon Variety, les négociations sont sur le point d'aboutir.

Au scénario, on retrouve Steven Knight (Les promesses de l'ombre, Dirty Pretty Things). La réalisation devrait être confiée à Derek Cianfrance (Blue Valentine, The Place Beyond the Pines, avec Cooper mais aussi Gosling, qui sort fin mars).

Bradley Cooper incarnerait un chef cuisinier en disgrâce depuis que son restaurant parisien a perdu son étoile Michelin. Il décide de revenir sur le devant de la scène à Londres, en créant le meilleur restaurant du monde. On ne sait rien du rôle d'Omar Sy. Cooper avait déjà joué un rôle de chef politiquement incorrect dans la sitcom Kitchen Confidential une saison en 2005).

L'acteur, francophone, a mentionné le projet lors d'un entretien à RTL, à l'occasion de la promotion d'Happiness Therapy. Après avoir enchaîné les tournages (on le verra aussi à l'affiche de Serena, une nouvelle fois avec Jennifer Lawrence), il s'apprête à prendre un break. A Paris (pour assister à Roland Garros) ; puis il enchaînera avec le marathon promotionnel de Very Bad Trip III.

Gérardmer 2013 : 20 ans pour faire oublier Avoriaz

Posté par geoffroy, le 30 janvier 2013

Le festival des Vosges fête déjà ses 20 ans. Sans doute pas assez reconnu ou médiatisé comme il le faudrait (à ce titre Avoriaz l’était beaucoup plus), concurrencé par les festivals de Strasbourg et surtout le PIFFF de Paris, Gérardmer reste néanmoins LE rendez-vous fantastique de chaque début d’année en France. A l'étranger, les équivalents comme Sitges, Porto, Bruxelles ou Montréal sont bien plus populaires et reconnus.

Gérardmer peut compter sur son credo, surprendre. Son but, attirer les curieux venus d’horizons divers afin de célébrer dans la bonne humeur un cinéma riche, souvent ingénieux, toujours palpitant.

Comme de coutume, les différentes sélections regorgent de premiers films, d’avant-premières, d’hommages ou de rétrospectives alléchantes. D’autant que le jury, exclusivement composé d’artistes français, aura à sa tête notre Christophe Lambert national. Il sera accompagné, donc, par Marc Caro, Nicolas Boukhrief, Pascal Laugier, Xavier Gens, Pitof, Xavier Palus et Marina de Van qui, au demeurant, se trouve être la seule femme du jury.

Question sélection ça envoie du lourd avec, pour ce qui est de la compétition officielle, neuf films au programme. Pas un seul film français n’a été sélectionné. Dommage !

Le film d’ouverture, en compétition, sera assuré par the Complex, nouveau film du réalisateur japonais Hideo Nakata responsable de Dark Water et président du jury 2006. Mamá, d’Andres Muschietti, dernier succès horrifique US en date produit par Guillermo Del Toro avec Jessica Chastain dans le rôle-titre, sera particulièrement attendu. Tout comme le dernier film de Barry Levinson (Le Meilleur, Good Morning Vietnam, Rain Man ou Bandits), The Bay, film sur une épidémie meurtrière. The End, découvert à Toronto, sera à suivre, tout comme l’intriguant the Crack, long-métrage sur un huis clos familial proche de la folie. Si You’re Next de Adam Wingard promet quelques bons moments de frayeur pour ce home invasion à l’allure sanglante, nous sommes curieux de découvrir Remington and the curse of the Zombadings, ovni philippin très prometteur sur le papier.

Les films hors-compétition, au nombre de vingt, nous feront voyager de la Lituanie à l’Indonésie. Hormis les attendus Cloud Atlas des frères Wachowski, long film de 2h50, Hansel & Gretel avec Jérémy Rener, qui est en tête du box office nord-américain cette semaine, et le film d’animation produit par Sony Hôtel Transylvanie, hit inattendu de l'automne aux USA, quelques pépites sont à prévoir. Comme toujours. Citons Citadel, Grabbers ou encore Modus anomalie, le réveil de la proie.

Cette année l’hommage sera rendu à l’acteur britannique Simon Pegg présent pour l’occasion. Le festival proposera au public de (re)découvrir trois films de l’acteur dans le domaine du fantastique : Shaun of the Dead (2004), Star Trek (2009) et Paul (2011).

Pour tout savoir et plus encore sur le 20ème festival international du film fantastique, rendez-vous ici : www.festival-gerardmer

Crawl, une très belle plongée en eaux troubles

Posté par kristofy, le 30 janvier 2013

L’histoire : En Cornouaille, dans une Bretagne bordée par l'océan, Martin enchaîne les petits boulots et les maigres larcins. Il sort depuis peu avec Gwen, une fille mystérieuse qui habite seule dans un mobile home et qui va nager chaque jour en haute mer, par tous les temps. Le jour où Gwen annonce à Martin qu'elle est enceinte de lui et qu'elle veut garder l'enfant, il prend peur, et s'empresse de disparaître. Corinne, la soeur de Martin, est elle aussi enceinte et a du mal à faire passer l'arrivée d'un troisième enfant à Jean, son mari, déjà en prise avec des problèmes dans son travail. Alors que Martin puis Jean partent à la dérive, Gwen et Corinne se débattent seules et essayent de redresser la barre. Jusqu'au jour où Martin est accusé de meurtre...

Ce qu'il faut savoir : Le destin de Crawl est d’abord une belle aventure humaine : ce premier long-métrage du réalisateur Hervé Lasgouttes est non seulement l'un des meilleurs films français de ce début d’année mais aussi peut-être une des plus belle découverte de ces derniers mois.

Le hasard fait que sa sortie en salles arrive entre les réflexions sur les budgets mal maîtrisés de films pas rentables et les nominations pour les Césars qui oublient de manière injuste plusieurs films en marge des productions grand public… Dans ce contexte Crawl apparaît comme un film exemplaire à tous points de vue. L’intégralité du tournage - mais aussi toute la post-production - s’est déroulée en région Bretagne, le scénario s’appuie sur un mélodrame familial tout en évoquant un contexte social, et les acteurs tous remarquables élèvent cette histoire vers le haut.

Crawl avait eu les honneurs d’une sélection parallèle au dernier Festival de Venise où il a remporté le "Label Europa Cinemas" du meilleur film européen, prix que le jury avait décerné avec ces mots : « Crawl est un premier film impressionnant, Hervé Lasgouttes a un sens très fort de la narration et son film évoque de façon puissante l'atmosphère de la vie professionnelle en Bretagne, dans des conditions économiques difficiles . Les deux jeunes acteurs sont exceptionnels. » Il s’agit de surtout de Swann Arlaud (révélation sublime, et désormais autre grand espoir du cinéma français avec Pierre Niney) et de Nina Meurisse, mais aussi de Anne Marivin (dans un registre plus grave que ses comédies), Gilles Cohen, Jean-Marie Frin…qui sont tous au diapason.

Le réalisateur Hervé Lasgouttes avait confié une savoureuse anecdote à Venise : « On devait tourner avec un acteur qui s’est blessé en moto juste avant le début du tournage, il s’est retrouvé à l’hôpital. Soit le film s’arrêtait bien que tout soit prêt, soit on prenait quelqu’un d’autre. Je suis allé à Paris pour un casting de 7 jeunes comédiens entre 11h et 17h, et c’est donc Swann Arlaud qui a eu le rôle principal, il a pris le TGV dans la foulée pour un mois de tournage en Bretagne. Le lendemain à 9h du matin le tournage commençait, et c’était la scène où Swann Arlaud est jeté dans l’eau froide de la mer. »

Crawl nage dans les eaux de films comme Angèle et Tony de Alix Delaporte (aussi remarqué à Venise avant 3 nominations aux César l’année suivante) ou Welcome de Philippe Lioret. Ambitieux, ce film écrit finement, a beau être sombre, comme une plongée en eaux troubles par temps de nuit, il mélange habilement un cadre social réaliste et un drame familial sensible. La mise en scène valorise la poésie, sans doute grâce à une certaine pudeur. Les ellipses réussies, le rejet d'un certain naturalisme compensent même quelques facilités comme cette histoire de meurtre ou cette métaphore clichée de la nage comme outil émancipant. Hautement recommandable donc.

Water makes money : un documentaire qui dérange

Posté par MpM, le 29 janvier 2013

water makes moneyEn mars 2011, Ecran Noir aimait et défendait Water makes money de Leslie Franke et Herdolor Loren, sorti simultanément en salles et en dvd. Cet édifiant documentaire décortiquait méticuleusement le marché de l'eau en France et s'en prenait nommément à Suez et Veolia, accusés notamment de corruption et de mauvaise gestion des réseaux. De nombreux experts et spécialistes s'exprimaient devant la caméra, dont Jean-Luc Touly, cadre de Veolia, qui avait déjà écrit un livre intitulé L'eau des multinationales : Les vérités inavouables.

Après avoir essayé d'interdire le film, Veolia a porté plainte pour diffamation en septembre 2010. Deux ans et demi plus tard, le procès est sur le point de s'ouvrir au tribunal correctionnel de Paris. Les faits reprochés sont l'utilisation du terme "corruption" ainsi que l'affirmation de Jean-Luc Touly selon laquelle le groupe lui aurait proposé un million d'euros pour qu'il renonce à publier son livre.

Pour des raisons de procédure, seuls le distributeur français (La mare aux canards) et le protagoniste central du film, Jean-Luc Touly, sont poursuivis. En effet, la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne contre les deux réalisateurs, qui sont les seuls protagonistes susceptibles d'être inquiétés selon la loi allemande. Paradoxalement, ce n'est donc pas aux auteurs du film qu'est reprochée une partie de son contenu...

Une affaire à suivre absolument, la meilleure manière de défendre le film étant encore de participer à sa diffusion ou, pour ceux qui l'auraient raté, de le regarder lors de son passage sur Arte le 12 février prochain.

Daniel Day-Lewis s’intéresse au leader fasciste Oswald Mosley

Posté par vincy, le 29 janvier 2013

Magistral ou prodigieux, selon, en Abraham Lincoln, Daniel Day-Lewis aime les défis. Et ils sont rares. Cinq films en douze ans. Lincoln sort demain sur les écran français.

Il ne sort jamais de son personnage durant un tournage. Cela frise l'obsession. Il lit tout, s'imprègne jusqu'au bout de son rôle. Day-Lewis aime les êtres faillibles.

Dans un entretien au Monde qui parait ce mardi, l'acteur avoue qu'il est intéressé par une autre personnalité historique : " Il y a une vie, je ne sais pas s'il en sortira quelque chose. J'ai lu deux biographies, écrites par son fils Nicholas, d'Oswald Mosley - le leader fasciste britannique de l'entre-deux-guerres - . Ce sujet m'intéresse particulièrement parce que mes parents appartiennent à la génération de la guerre, parce que ma mère est juive. Elle m'a parlé de ce moment, de l'unité qu'a connue la Grande-Bretagne, et que le pays n'a plus jamais connue. Je trouve intéressant que, au coeur de cette société, il y ait eu un homme qui représentait une approche très différente, dans laquelle se reconnaissaient nombre de membres de la haute société." "

Si un projet se fait autour de ce personnage, il lui faudra alors franchir la "frontière invisible" entre lui et Mosley. Cet instant où se rencontrent deux figures étrangères : " Arrive un moment où l'on a sentiment d'être pris malgré soi dans l'orbite d'une autre vie. Je pense à nous comme à deux vaisseaux flottant dans l'éther. Je suis l'un d'eux, l'autre homme est l'autre vaisseau. Ces points de communion sont comme des filins que l'on jette entre les deux vaisseaux. On les reconnaît, on les identifie et on les attache, ces câbles. Et, en commençant à tourner le treuil, les deux vaisseaux se rapprochent. Arrive le moment où les deux se confondent, et c'est avec ça qu'il faut faire, pour le meilleur et pour le pire. "

Box office Chinois : James Bond plus fort que The Grandmaster

Posté par vincy, le 29 janvier 2013

La tendance se confirme : les productions hollywoodiennes séduisent de plus en plus les spectateurs chinois. The Grandmaster de Wong Kar-wai vient d'en faire les frais. Le film a séduit 7 500 000 spectateurs depuis sa sortie il y a trois semaines. Un box office de 43,5 millions de $ pas déshonorant. Pourtant Skyfall va le laminer très vite, malgré quelques coupes par la censure. Le James Bond a encaisser 34,5 millions de $ en une semaine en 6,2 millions de spectateurs.

La Chine est désormais le deuxième pays au monde par son nombre de spectateurs en salles.

Berlin honore Isabella Rossellini et Rosa von Praunheim

Posté par vincy, le 28 janvier 2013

Le 63e Festival de Berlin décernera deux prix honorifiques, les Berlinale Camera, à deux femmes. Ce prix récompense des personnalités du cinéma ou des institutions auxquelles le Festival se sent particulièrement redevable en exprimant ses remerciements.

Isabella Rossellini, 60 ans, sera distinguée le 9 février, après la projection de Mammas. Ce nouvel épisode de sa série "Green Porno" sera projeté dans la sélection Forum. Réalisatrice et actrice, elle aborde ici les instincts maternels de différentes espèces animales. La comédienne, qui a été présidente du jury berlinois il y a deux ans, a présenté de nombreux films dans la capitale allemande : Fearless, de Peter Weir, Des trous dans la tête de Guy Maddin, 3 fois 20 ans de Julie Gavras...

Elle a collaboré avec des cinéastes aussi différents que Paolo et Vittorio Taviani, Norman Mailer, Robert Zemeckis, Joel Schumacher, John Schlesinger, Peter Greenaway et bien entendu David Lynch. Fille de Roberto Rossellini et Ingrid Bergman, ex-femme de Martin Scorsese, ex-compagne de Lynch, Gary Oldman et Daniel Toscan du Plantier, on l'a également vu récemment dans Poulet aux prunes, Du vent dans mes mollets ou encore Two Lovers de James Gray.

L'autre récipiendaire de la Berlinale Camera est le cinéaste allemande Rosa von Praunheim, de son vrai nom Holger Bernhard Bruno Mischwitzky, 70 ans. Pionnier et cofondateur du mouvement de libération gaie en Allemagne, réalisateur de plus de 70 films, essentiellement des documentaires, en 40 ans, par ailleurs écrivain, il a présenté 20 de ses oeuvres au Festival de Berlin. L'hommage lui sera rendu le 13 février, après la projection de Rosakinder, un hommage cinématographique sous forme de documentaire, réalisé par Tom Tykwer, Robert Thalheim, Chris Kraus, Axel Ranisch and Julia von Heinz.

N'hésitant pas à affronter les scandales et à provoquer, il avait créé une immense polémique au début des années 90 en révélant des noms de personnalités qui cachaient leur homosexualité. Rosa von Prauheim a remporté un Teddy Award en 1990 pour sa trilogie Die AIDS (Ods / Positiv / Feuer unterm Arsch). Il a reçu également un prix de la critique internationale à Rotterdam en 1993 pour Ich bin meine eigene Frau. Il a été révélé au début des années 70 avec Die Bettwurst et surtout le docu It’s Not the Homosexual Who Is Perverse, But the Situation in Which He Lives, sélectionné à Berlin en 71.

Berlin dévoile son jury

Posté par vincy, le 28 janvier 2013

Présidé par Wong Kar-wai, le jury de la compétition officielle a été dévoilé ce matin par le Festival de Berlin. sans aucun Français, ce qui est une drôle façon de célébrer l'amitié franco-allemande...

La cinéaste danoise Susanne Bier, Oscar du meilleur film en langue étrangère pour Revenge, le réalisateur allemand Andreas Dresen, Prix Un Certain regard à Cannes pour Pour lui, la cinéaste et chef opérateur américain Ellen Kuras, qui a collaboré avec Jarmusch, Gondry et Scorsese, l'artiste et réalisateur iranien Shirin Neshat, Lion d'argent de la mise en scène à Venise pour Women without Men, le comédien et réalisateur américain Tim Robbins, quatre fois primé à Berlin pour son film Dead Man Walking, et la cinéaste et productrice grecque Athinas Rachel Tsangari (elle a produit notamment Canine et Alps de Yorgos Lanthomos) choisiront les films qui figureront au palmarès.

La 62e Berlinale ouvrira le 7 février avec le nouveau film de Wong Kar-wai, The Grandmaster et s'achèvera le 17. Ecran Noir sera en direct de la capitale allemande durant tout le festival.

Argo, Daniel Day-Lewis, Jennifer Lawrence parmi les vainqueurs des Screen Actors Guild Awards

Posté par vincy, le 28 janvier 2013

6 prix. 5 films récompensés. Et toujours Argo en leader de la course aux Oscars.

Les Screen Actors Guild Awardsont rendu leur verdict. 150 000 votants dont 1289 qui votent aux Oscars, soit 20% des électeurs pour la plus célèbre des statuettes. Autrement dit le lobby le plus puissant d'Hollywood.

Argo, après avoir remporté le prix du meilleur film de la Guilde des producteurs samedi, a été récompensé pour l'ensemble de son casting par les SAG Awards.De quoi conforter sa place de favori pour l'Oscar du meilleur film. Ben Affleck n'avait pas préparé de discours mais a tenu à remercier ses 150 comédiens : "Ils parlaient anglais ou iranien, mais la chose qu'ils avaient en commun étaient la motivation à venir tous les jours sur le plateau, même s'ils n'avaient qu'une phrase à dire ou un regard à donner, ou deux phrases ou dix ..."

Bien sûr ce prix ne garantit rien : l'an dernier, La couleur des sentiments l'avait emporté et The Artist avait reçu l'Oscar du meilleur film. cependant la moitié des films distingués par ce trophée ont finit par empocher l'Oscar un mois plus tard.

La lutte contre Lincoln sera cependant féroce : le film de Steven Spielberg est reparti avec deux prix, celui du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis, qui semble impossible à battre pour l'Oscar du meilleur acteur, et celui du meilleur second rôle masculin pour Tommy Lee Jones. Pour Day-Lewis, il s'agit de son troisième prix aux SAG, ce qui en fait, de loin, le plus primé des comédiens par la Guilde. Lee-Jones reçoit son premier prix.

La jeune Jennifer Lawrence a été récompensée pour sa prestation dans Happiness Therapy. L'actrice a déjà reçu un Golden Globe et le prix de la meilleure actrice des Critiques de Los Angeles pour son personnage de jeune veuve névrosée. Pour les Oscars, elle devient une sérieuse compétitrice face à Jessica Chastain...

Dans la catégorie second-rôle féminin, Anne Hathaway a conquis tout le monde pour son personnage de Fantine dans Les Misérables. Là encore, on voit mal comment l'Oscar va lui échapper, deux semaines après avoir été adoubée par les Golden Globes.

Enfin Skyfall n'a pas été oublié puisque ses cascadeurs ont été honorés pour leurs performances.

Récompensé par le prix des producteurs, Argo devient le favori des Oscars

Posté par vincy, le 27 janvier 2013

Après son Golden Globe du meilleur film, Argo, de Ben Affleck, a remporté hier soir le prix de la Guilde des producteurs (PGA Award), l'un des plus convoités à Hollywood. 494 producteurs votent et ils représentent 8% du collège de votants aux Oscars.

A savoir : les cinq dernières oeuvres qui ont reçu l'Oscar du meilleur film ont toutes été récompensées par le prix de la PGA un mois avant. Il faut remonter à 2006 pour que le prix ne soit pas identique entre les deux cérémonies (Little Miss Sunshine avait été primé par la PGA, Les Infiltrés par les Oscars).

Avec le doublé Golden Globe-PGA Award, Argo devient quasiment incontournable pour l'Oscar du meilleur film, alors qu'Affleck y a été oublié dans la catégorie réalisateur.

Le prix a donc été remis aux producteurs, Ben Affleck, George Clooney et Grant Heslov. Heslov a d'ailleurs eu ce trait d'humour : "la chose la plus difficile sur ce film fut de travailler avec deux producteurs qui ont été élus 'Homme le plus sexy de l'année' par le magazine People."

Ils ont battu Les bêtes du sud sauvage, Django Unchained, Les Misérables, L'Odyssée de Pi, Lincoln, Moonrise Kingdom, Happiness Therapy, Skyfall et Zero Dark Thirty.

Argo, distribué par la Warner, a rapporté 190 millions de $ dans le monde.

Les mondes de Ralph (animation) et Searching dor Sugar Man (documentaires) ont récolté les deux autres prix.