Walt Disney dévore Marvel Entertainment

Posté par vincy, le 31 août 2009

4 milliards de $.

C'est le prix que le groupe Walt Disney a déboursé pour s'offrir Marvel Entertainment, propriétaire de Spider-Man, X-Men et autres Iron Man. Disney s'affirme ainsi, si l'on englobe aussi Pixar, comme le leader du divertissement jeunesse dans le cinéma et l'un des plus importants éditeurs du secteur. Pour le groupe de Burbank, c'est aussi une manière de dominer le marché des licences, et notamment des jeux et des jouets.

5 000 personnages passent sous la coupe de Mickey Mouse, parmi lesquels Captain America et Thor qui vont être transposés au cinéma. Walt Disney possède entre autre Pixar Animation, Touchstone, Miramax, Buena Vista Muscic Group et Buena Vista Theatrical Group, Buena Vista International, les chaînes TV ABC, Walt Disney Television (Disney Channel et compagnie), ESPN, A&E et Lifetime...Sans oublier les parcs d'attraction. Cela fait un total de 38 milliards de $ de chiffre d'affaires (135 000 salariés). Marvel ne pèse que 700 "petits" millions de $ et 255 employés.

Pailhas a les yeux de sa mère, Deneuve

Posté par vincy, le 31 août 2009

Thierry Klifa va retravailler avec deux des commédiennes de son précédent film, Le héros de la famille, pour son troisième long-métrage. Les yeux de sa mère a été écrit, comme les autres, avec Christopher Thompson, compagnon de Géraldine Pailhas, qui se retrouve à jouer la fille de Catherine Deneuve. La fille est une danseuse étoile, la mère une journaliste vedette de la télévision. Un écrivain infiltre leur vie pour écrire une biographie non autorisée, qui aura un impact imprévu sur un jeune homme extérieur à tout ça.

Le casting est prestigieux, une fois de plus. L'ancien journaliste de Studio Magazine a réunit Marina Foïs, Jean-Marc Barr (tous deux à l'affiche du nouveau film de Christophe Honoré, Non ma fille tu n'iras pas danser), Nicolas Duvauchelle, Hélène Fillières, Gilles Cohen. A ces visages connus s'ajoutent Karole Rocher (Le bal des actrices) et le jeune Jérémy Kapone (LOL). Cerise sur le gâteau, on annonce aussi la présence de l'almodovarienne Marisa Paredes (Tout sur ma mère).

Le film devrait se tourner à Paris, en Bretagne et en Espagne au début de l'année prochaine. Il est produit par LGM Cinéma, à qui l'on doit les films d'Olivier Marchal, Eric Lartigau, mais aussi Cliente de Balasko, le désastreux Disco d'Onteniente, et le premier film de Christopher Thompson, Bus Palladium, dont la sortie est prévue en mars 2010.

Le casting du nouveau Mike Leigh en terrain familier

Posté par vincy, le 30 août 2009

Cette semaine, Mike Leigh, Palme d'or, six fois nommé aux Oscars, et deux fois primé par les britanniques pour la meilleure réalisation, a commencé le tournage de son nouveau film. Sans titre.

Il revient donc à un rythme de deux films par an, après un hiatus de quatre ans entre Vera Drake et Happy-Go-Lucky (Be Happy), son dernier film, présenté au Festival de Berlin.

Tourné à Londres durant un peu plus de deux mois, l'histoire, dont on ne sait rien, met en scène les très connus Jim Broadbent (Moulin Rouge, Bridget Jones, Indiana Jones IV) et Imelda Staunton (Vera Drake, Taking Woodstock), tous deux membres de la confrérie des Harry Potter, et des habitués de l'univers de Mike Leigh. Beaucoup de fidèles font d'ailleurs partie du casting : Michele Austin (All or Nothing), Phil Davis (Vera Drake), Martin Savage (All or Nothing et Vera Drake), Oliver Maltman et Karina Fernandez (Happy Go Lucky), Lesley Manville (quatre films depuis Secrets et mensonges), Ruth Sheen et Peter Wight (Secrets et Mensonges et Vera Drake). Deux petits nouveaux : A part David Bradley (celui qui joue Argus Filch dans Harry Potter) et Stuart McQuarrie (vu dans 28 days later).
Le tout devrait être monté pour Cannes et, en cas de refus aux portes de la sélection officielle, pour Venise.

Sophie Marceau a L’âge de raison

Posté par vincy, le 29 août 2009

Belle année pour l'actrice préférée des français (et des chinois). Deux succès en salles avec LOL et ses 3,6 millions de spectateurs et De l’autre côté du lit qui en a séduit 1,79 million. Même son flop (Ne te retourne pas) a été éclipsé par sa présence radieuse sur les marches de Cannes. Actuellement au Festival du film francophone d'Angoulême, Sophie Marceau se prépare pour son nouveau tournage. L'âge de raison débute le 7 septembre. Il s'agit du troisième long métrage de Yann Samuell. Après Jeux d'enfants, un joli succès en salles avec Cotillard et Canet, il s'est fourvoyé dans My Sassy Girl (inédit en France), a écrit deux films en cours de financement, et s'est finalement lancé dans cet Âge de raison.

Le film met aussi en vedette Jonathan Zaccaï, Michel Duchaussoy et une pléthore de gamins - le film se passe sur deux époques avec de nombreux flashbacks. Margaret (Sophie Marceau), une femme arriviste et ambitieuse reçoit pour ses 40 ans de vieilles lettres qu’elle avait oubliées : une correspondance qu’elle s’était écrite à elle-même alors qu’elle avait sept ans, le fameux âge de raison. En les relisant fait ressurgir ses souvenirs occultés et tout cela remet sa vie en cause.

Le jeu vidéo, ultime conquête du cinéma?

Posté par vincy, le 28 août 2009

princeofpersiapic2.jpgDans Ultimate Game, qui sort mercredi 2 septembre sur les écrans français, un créateur de jeux invente des logiciels si puissants que ce sont de vrais humains qui sont contrôlés par les joueurs, à travers des nanotechnologies implantées dans le cerveau des « personnages ». Society ressemble ainsi furieusement aux Sims. Quant à Slayers il démontre avec quel cynisme on s’amuse de l’ultraviolence. Si le film, en soi, est trop binaire pour que la satire soit profonde, il s’interroge avec pertinence sur la surenchère du jeu vidéo dans nos sociétés, le rapport du consommateur avec l’interactivité et le virtuel. Le premier tiers du film n’est qu’un jeu vidéo réalisé pour le cinéma : sans joy-stick. Et c’est là que le spectateur est frustré, là où le joueur se serait éclaté. Le jeu vidéo est une menace plus grande pour le cinéma que le piratage. Les cinéastes en ont bien conscience. Tous les plus beaux et spectaculaires effets numériques ne remplaceront pas un jeu interactif où le joueur est l’acteur principal. En termes de sensations, le jeu sera toujours plus fort que le film, même si le cinéma reste le plus beau vecteur d’émotions.

Les critiques désastreuses autour de ce type d’adaptations ont freiné les inspirations

Courrier International
fait sa couverture avec le phénomène des jeux vidéo qui désormais s’adressent à tous les sexes et tous les âges. Le Los Angeles Times note qu’après la grande vogue des adaptations de bande dessinées, la mode est aux transpositions de jeux vidéo sur grand écran. Ce n’est pas vraiment nouveau, mais jusqu’à présent il s’agissait de séries B. Ainsi la trilogie des Resident Evil, avec Milla Jovovich, a cumulé 377 millions de $ dans le monde. Silent Hill (100 millions de $ dans le monde), Hitman (100 millions de $ dans le monde aussi), Mortal Kombat (122 millions de $), Doom (54 millions de $), Street Figther (100 millions de $) peuvent être classés dans la catégorie navets. Gros succès en jeux, Super Mario Bros ou encore Wing Commander ont été d’énormes fiascos au cinéma… La plupart dépasse rarement les frontières japonaises et finissent en imports ou en vidéo en occident. Beaucoup ont été réservés pour le petit écran, souvent formatés en séries animées. On aurait pu croire que les cartons de Tomb Raider (430 millions de $ dans le monde en deux épisodes) allaient entraîner une vogue du genre. Mais les critiques désastreuses autour de ce type d’adaptations ont freiné les inspirations.

Artistiquement, seul Final Fantasy : The Spirits Within (à peine 85 millions de $) est regardable.Il semblerait qu’Hollywood veule désormais y mettre les moyens. Après Max Payne (86 millions de $ au BO mondial), les studios commencent à réinvestir dans le secteur. On va ainsi revoir un Mortal Kombat en 2010. Tekken finira sans doute dans les rayons DVD assez rapidement après sa sortie en salles. Cependant Spy Hunter, Clock Tower, Driver, Splinter Cell, Halo sont déjà en pré-production. Les Sims pourraient envahir les salles d’ici 3-4 ans.Aucun Myst à l’horizon ni de Space Invaders. Pas de Quake, de Donkey Kong, ou de Grand Theft Auto. Mais World of Warcraft est attendu pour 2011, réalisé par Sam Raimi lui-même. On change de niveau. Lara Croft serait de retour, sans Jolie, en 2012.

Inventer le spectacle du XXIe siècle
Surtout, Walt Disney et Jerry Bruckheimer (Benjamin Gates, Pirates des Caraïbes, Armageddon, « Cold Case ») ont produit l’adaptation du jeu vidéo d’Ubisoft, Prince of Persia. Tourné principalement au Maroc durant l’été 2008, il sortira dans les salles en mai 2010. Réalisé par Mike Newell (Harry Potter 3, 4 mariages et un enterrement), il met en vedette Jake Gyllenhaal. Autant dire qu’il s’agit du premier blockbuster calibré pour être un succès mondial au cinéma, et pas une simple extension de jeu vidéo pour le samedi soir.

Si Prince of Persia encaisse les dollars, on peut imaginer les studios se jeter sur tous les jeux vidéos de ce style. D’autant que la jeune génération de cinéastes a baigné dans ces jeux. Le divertissement leur est familier. Il s’agit même pour certains d’une source d’inspiration, comme peut l’être la peinture, la photographie ou le cinéma étranger. Les réalisateurs pourront même s’amuser à imaginer et réaliser des jeux comme on fait appel à des comédiens célèbres pour incarner des personnages. Il est fort probable qu’un film puisse être le départ d’une histoire qui se déclinera en jeu vidéo, ou l’inverse : que la conclusion d’un jeu soit un film de cinéma. Le 7e Art a encore une petite lognueur d'avance avec la technologie 3D. mais elle sera de courte durée, puisque le relief arrivera assez vite sur les écrans d'ordinateur et de télévision. Il est dans ce cas assez logique que le Comic Con de San Diego soit devenu un lieu incontournable pour les Jackson, Spielberg, Cameron et autres Verbinski. BD, jeux vidéos et cinéma s’allient désormais pour inventer le spectacle du XXIe siècle.

Inception : le teaser est en ligne

Posté par vincy, le 27 août 2009

A peine le tournage terminé, un an ou presque, avant sa sortie, Warner Bros diffuse le premier teaser de Inception. le nouveau film de Christopher Nolan mélange thriller et science-fiction. Il sortira le 16 juillet 2010 aux USA et le 4 août en France, quasiment les mêmes dates que celles de Batman The Dark Knight, l'énorme hit du cinéaste.

Le budget, évalué à 200 millions de $, en fera l'un des blockbusters les plus attendus de la prochaine saison estivale. Tourné en partie à Paris, mais aussi à Tokyo, Los Angeles, au Canada et en Angleterre, le scénario reste le plus secret possible.

Le film met en vedette Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page, Michael Caine, Joseph Gordon-Levitt, Ken Watanabe, Tom Berenger  et Lukas Haas.

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Teaser sur notre portail YouTube

Cannes 2009 : Qui est Tahar Rahim ?

Posté par vincy, le 26 août 2009

tahar.jpgNé le 4 juillet 1981, à Belfort, Tahar Rahim vient d’une famille de neuf enfants. Fac de sport, fac d’informatique, … et enfin fac de cinéma. Strasbourg, Marseille, Montpellier. La voie est trouvée. Il écrit, il réalise, il produit des petits films, des courts. Mais c’est le métier de comédien qui l’intéresse.

Il débute en 2005 dans un docu-fiction, Tahar l’étudiant, exercice reflétant son propre quotidien, une série de galères. Le réalisateur, Cyril Mennegun, l’avait rencontré à la fin des années 90, dans sa ville natale. Leur passion du cinéma les a unis.

Repéré par l’inévitable Dominique Besnéhard,  il vogue au gré des opportunités - Théâtre, petits rôles (A l’intérieur, il y joue un policier municipal) - jusqu’à celle de Canal + qui l’engage pour la série "La commune". Audiard le choisit après de nombreux essais s’étalant sur trois mois et en fait son Malik dans Un prophète : « J'ai toujours été attiré par des prototypes masculins un peu juvéniles, qui ne sont pas caractérisés par leur degré de testostérone. A plus d'un titre, je pourrais faire le rapprochement entre Mathieu Kassovitz (…) et Tahar Rahim. Non pas que l'un me fait penser à l'autre, mais tous les deux sont des prototypes masculins auxquels je suis sensible ».

Il succède ainsi à Kasso, Cassel et Duris dans l’univers masculin et sensible d’Audiard. Le film, encensé par la critique, va le propulser sous les spots des médias. Son personnage est singulier dans le cinéma français : un arabe prisonnier et candide devenu caïd et cynique, un rôle principal, ni un gentil, ni un méchant, rien de caricatural. « Entre l’Enfant sauvage de Truffaut, quand il ânonne «canard» au cours d’une classe de lecture, et Scarface de De Palma, quand il esquisse un sourire en plein massacre, il porte le film à bout de bras, comme une dépouille, comme un trophée » selon Libération.

D’un naturel angoissé, plutôt pragmatique, un tantinet mystique, Tahar "le pur" n’a plus qu’à croire en son destin. Il va retrouver son complice Mennegun pour le film Dans sommeil, où il devra interpréter un schizophrène.

Record pour Quentin : ses Bâtards roulent pour la gloire

Posté par vincy, le 26 août 2009

939 788 spectateurs en France pour sa première semaine d'exploitation : Inglorious Basterds s'offre un démarrage de blockbusters  avec 500 copies (soit beaucoup moins que Là-haut, Harry Potter 6 et L'âge de glace 3). Leader confortable de la semaine, Quentin Tarantino prouve que son fan-club ne s'est pas évaporé avec les années, malgré quelques échecs au box office.

Avec un million de fans en 8 jours dans un "marché" en pleine forme, il bat les 651 000 curieux de Kill Bill 1, son précédent record. Reste à battre l'ultime score, celui de Pulp Fiction, avec 2,7 millions de spectateurs français dans les salles, et toujours le plus gros succès à ce jour pour QT. 

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Le box office France

Auteuil est l’homme recherché de Mergault

Posté par vincy, le 26 août 2009

Le projet avec Adjani étant tombé à l'eau, Isabelle Mergault rebondit avec Daniel Auteuil, qui sera le personnage principal de Un homme très recherché, et Sabine Azéma.

Mergault peut tout se permettre côté casting : Je vous trouve très beau (Michel Blanc) a séduit 3,5 millions de spectateurs en 2006 et Enfin veuve (Michèle Laroque) a attiré 2,2 millions de spectateurs en 2008.

Un homme très recherché se focalise sur un évadé de prison, condamné pour assassinat. Réfugié sur une péniche dans un village presqu'abandonné, il va distiller de la vie chez des habitants désespérés.  Son cas s'aggrave quand une femme qui le reconnaît accepte de se taire si il tue quelqu'un.

Le tournage, en Île de France, commence lundi et se terminera début octobre. Gaumont prévoit de distribuer ce film le 31 mars 2010.

Une jeunesse israélienne : coup de tête

Posté par benoit, le 26 août 2009

juenesseisraelienne.jpgL’histoire : A Beer Sheva, au sud d’Israël, trois adolescents d’origines et de confessions religieuses différentes, vivent dans une banlieue défavorisée. Recrutés à leur corps défendant pour participer à la coupe de football junior, Dima, Adiel et Shlomi se retrouvent sur le stade mythique de la ville : Vasermil.

Notre avis : C’est quoi le football ?... Un paquet de garçons qui poursuivent un ballon. Une histoire d’hommes qui se courent après sur du gazon. Plus sérieusement - Une jeunesse israélienne (Vasermil) n’est pas une comédie - une aire populaire où la loi du jeu tisse des liens au-delà des différences ethniques.
Caméra à l’épaule, cadrages fébriles, images au grain numérique accentuant le côté « cinéma vérité », casting composé d’acteurs non professionnels tous excellents, cette première fiction prend délibérément racine dans le documentaire. Elle y parvient avec une maîtrise indiscutable. Alors, pourquoi l’auteur réalisateur Mushon Salmona tente-t-il de scénariser le quotidien de ses trois héros : Dima le slave, Adiel l’Éthiopien et Shlomi le Maghrébin ? Alourdie par ce parti pris hybride entre le docu et la fiction, cette œuvre fait les frais de cette mode. Vasermil lance des pistes dramaturgiques dans son premier quart d’heure, délaisse (avec bonheur) tout rebondissement pendant une heure, puis semble in extremis se souvenir de son postulat fictionnel. Résultat, elle transforme une coupe junior de football en coups de théâtre et deux protagonistes sur trois se retrouvent étouffés par l’évolution du scénario. Seul, le personnage d’Adiel clôt sa trajectoire avec la nuance qu’aurait méritée ce propos sur les affres de l’immigration.
Ecrasée par le même soleil, noyée par la même pluie, paralysée par le même froid, la banlieue de Beer Sheva ressemble à tous les quartiers fragilisés du monde. Vasermil prouve qu’aucune terre, même en Israël, n’est plus capable de tenir ses promesses d’accueil et d’intégration. Ce film était-il nécessaire pour constater ce que nous savons déjà ?...

Benoit