Absolutely Fabulous en tournage cet automne, sweetie? « It’s fabulous darling! »

Posté par vincy, le 31 juillet 2015

C'est Joanna Lumley elle-même qui l'a confirmé: il y aura bien un film adapté de la série Absolutely Fabulous. Le tournage commencera en octobre. Dans l'émission This Morning le 29 juillet, l'actrice de 69 ans, connue pour ses rôles dans Chapeau melon et bottes de cuir et surtout pour avoir incarné Patsy Stone dans la série déjantée surnommée AbFab, a annoncé qu'elle avait le scénario de Jennifer Saunders en main et que le tournage débuterait le 12 octobre en Angleterre puis dans le sud de la France.

Le film sera prêt à temps pour le 20e anniversaire de la fin du feuilleton culte (39 épisodes au compteur, on ne compte plus les bouteilles de champagne). Jennifer Saunders, qui a aussi créé la série, reprendra également son rôle d'Edina (dite Eddy) Monsoon. Rappelons que ces deux londonniennes "quadras" sont grandes consommatrices de substances plus ou moins licites, et de champagne dès le réveil. Patsy a en plus l'inconvénient d'être une fumeuse et une nympho tandis qu'Eddy a une vie beaucoup trop sérieuse à son goût.

Le casting de la série est normalement assuré de retrouver l'univers AbFab.

Gabriel Aghion avait déjà réalisé une adaptation française (Absolument Fabuleux, 2001) avec Josiane Balasko, Nathalie Baye, Marie Gillain, Vincent Elbaz et Claude Gensac, en plus de quelques guests comme Chantal Goya, Stéphane Bern, Catherine Deneuve, Jean-Paul Gaultier, Brigitte Fontaine, Claire Chazal et.... Jennifer Saunders. Le film avait attiré 1,37 million de spectateurs en France.

Joanna Lumley a été aperçue dans Le loup de Wall Street, Broadway Therapy, et sera à l'affiche le 12 août d'Absolutely Anything.

Jeu concours : gagnez des places et un livre pour La peur de Damien Odoul

Posté par MpM, le 30 juillet 2015

la peur de damien odoul

La peur de Damien Odoul, lauréat du prix Jean Vigo 2015, sort sur les écrans le 12 août prochain. Il est une libre adaptation du roman éponyme de Gabriel Chevallier avec le jeune Nino Rocher dans le rôle principal.

Gabriel, jeune conscrit rejoint le front en 1914. Il va vivre l’enfer des tranchées, et connaitre la peur qui ravage tous les soldats. Sorti vivant de cette terrible expérience, pleine de fureur et de sang, il va découvrir sa propre humanité.

Le pacte vous fait gagner 5X2 places pour le film, ainsi qu'un exemplaire du livre de Gabriel Chevallier. Il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) :  pour La peur, Damien Odoul voulait des acteurs qui n'aient encore jamais joué au cinéma. Au contraire, en 2003, il avait fait appel à Pierre Richard et Anna Mouglalis pour un long métrage sélectionné à Cannes dans la section "Quinzaine des réalisateurs". Comment s'appelait le film ?

Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Venise 2015: Bellocchio, Sokurov, Egoyan, Giannoli, Gitai, Trapero en compétition

Posté par vincy, le 29 juillet 2015

La 72e Mostra de Venise a dégainé la grosse artillerie. Outre les grands noms du cinéma mondial, les stars seront aussi au rendez-vous: Swinton, Binoche, Golino, Redmayne, Stewart, Gyllenhaal, Depp, Keaton, Bejo... Le Lido aura sa part de glamour. Côté compétition, si quelques films étaient déjà connus ou devinés (notamment depuis la révélation de la sélection du Festival de Toronto hier), on note un éclectisme de styles et de genres qui attise la curiosité. Nul ne doute désormais que The Danish Girl ou Beats of No Nations, tous deux présentés à Venise et à Toronto, prennent une bonne place pour les Oscars.

Côté cinéma français, deux films sont en compétition (Giannoli et Vincent), un en projection spéciale (Arthus-Bertrand) et deux autres dans la sélection Orizzonti (Saada et Collarday). Géographiquement, cependant Venise est moins équilibré qu'il n'y parait: l'Asie est faiblement représentée, l'Europe squatte une grande partie de la compétition.

Plus marquant, on notera que Venise s'est offert des cinéastes assez rares dans les grands festivals comme Sue Brooks et Luca Guadagnino, ou encore les premiers films de Piero Messina, issu de la Cinéfondation du festival de Cannes, et Lorenzo Virgas, directement en compétition. Certains comme Drake Doremus ou Cary Fukunaga, honorés à Sundance, font leurs premiers pas dans une compétition européenne. Et si Egoyan , Sokurov, Bellocchio, Gitai, Giannoli, Hermanus ou Trapero sont des habitués de Berlin, Cannes et Venise, on remarque aussi la présence du vétéran polonais Jerzy Skolimowski, Ours d'or à Berlin en 1967, Grand prix du jury à Cannes en 1978 et deux fois prix spécial du jury à Venise en 1985 et 2010.

Compétition :

Sangue del mio sangue de Marco Bellocchio, avec Alba Rohrwacher. Sortie le 7 octobre en France.
L'attesa de Piero Messina, avec Juliette Binoche et Lou de Laâge. Sortie le 25 novembre en France.
A Bigger Splash de Luca Guadagnino, avec Tilda Swinton, Dakota Johnson, Ralph Fiennes et Matthias Schoenaerts.
- Per amor vostro de Giuseppe M. Gaudino, avec Valeria Golino.
Francofonia de Alexander Sokurov. Anciennement Le Louvre sous l'occupation, avec Louis-Do de Lencquesaing. Sortie le 11 novembre en France.
Frenzy (Abluka) d’Emin Alper.
Heart of a Dog de Laurie Anderson.
Looking for Grace de Sue Brooks, avec Radha Mitchell.
Equals de Drake Doremus, avec Kristen Stewart, Nicholas Hoult et Guy Pearce.
Remember d’Atom Egoyan, avec Christopher Plummer, Martin Landau, Bruno Ganz. Sortie le 20 janvier 2016.
Beasts of No Nation de Cary Fukunaga, avec Idris Elba.
Marguerite de Xavier Giannoli, avec Catherine Frot, Michel Fau et Christa Théret. Sortie le 16 septembre.
Rabin's Last Day d’Amos Gitai, avec Yael Abecassis.
The Endless River d’Oliver Hermanus, avec Nicolas Duvauchelle.
The Danish Girl de Tom Hooper, avec Eddie Redmayne, Alicia Vikander, Amber Heard, Sebastian Koch, Ben Whishaw, Matthias Schoenaerts. Sortie le 20 janvier 2016.
Anomalisa de Charlie Kaufman et Duke Johnson, avec Jennifer Jason Leigh et David Thewlis.
11 Minutes de Jerzy Skolimowski.
El Clan de Pablo Trapero, avec Guillermo Francella, Peter Lanzani.
Desde allà de Lorenzo Virgas, Alfredo Castro, Luis Silva.
L'hermine de Christian Vincent, avec Fabrice Luchini, Sidse Babett Knudsen.
Behemoth de Zhao Liang (documentaire)

Hors-compétition:

Film d’ouverture : Everest de Baltasar Kormakur, avec Jake Gyllenhaal, Keira Knightley, Robin Wright. Sortie le 23 septembre en France.
Film de clôture : Lao pao er (Mr Six) de Hu Guan, avec Feng Xiaogang.

Fictions :
- Go With Me de Daniel Alfredson, avec Julia Stiles, Alexander Ludwig, Anthony Hopkins.
- Non essere cattivo de Claudio Caligari, avec Luca Marinelli.
Black Mass de Scott Cooper, avec Johnny Depp, Joel Edgerton, Benedict Cumberbatch, Dakota Johnson, Peter Sarsgaard, Kevin Bacon. Sortie le 25 novembre en France.
Spotlight de Thomas McCarthy, avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams, Stanley Tucci, Liev Schreiber.
- La calle de la Amargura d’Arturo Ripstein, avec Patricia Reyes Spíndola, Nora Velázquez.
- The Audition de Martin Scorsese. publicité de 16 minutes pour des casinos, avec Robert De Niro, Leonardo DiCaprio, Brad Pitt.

Documentaires :
Winter on Fire de Evgeny Afineevsky
- De Palma de Noah Baumbach et Jake Paltrow
Janis d’Amy Berg
Sobytie (The Event) de Sergei Loznitsa
Gli uomini di questa città io non li conosco de Franco Maresco
L’esercito più piccolo del mondo de Gianfranco Pannone
- Na ri xiawu (Afternoon) de Tsai Ming-liang et Lee Kang-sheng
In Jacksons Heights de Frederick Wiseman

Projection spéciale :
- Human de Yann Arthus-Bertrand (documentaire)

Orizzonti :

Madame Courage de Merzak Allouache, avec Adlane Djemil, Lamia Bezouaoui, Leïla Tilmatine.
- A Copy of My Mind de Joko Anwar, avec Tara Basro, Chicco Jerikh.
Pecore in erba d’Alberto Caviglia, avec Davide Giordano, Anna Ferruzzo.
Tempête de Samuel Collardey, avec Dominique Leborne, Mailys Leborne, Mattéo Leborne.
The Childhood of a Leader de Brady Corbet, avec Liam Cunningham, Bérénice Bejo, Stacy Martin, Yolande Moreau, Tom Sweet, Robert Pattinson.
Italian Gangster de Renato de Maria, avec Andrea Di Casa, Paolo Mazzatell.
Chaharshanbeh, 19 ordibehesht (Wenesday, May 9) de Vahid Jalilvand, avec Niki Karimi, Amir Aghaee.
Mountain de Yaelle Kayam, avec Shani Klein, Avshalom Pollak.
Krigen (A War) de Tobias Lindholm, avec Pilou Asbæk, Tuva Novotny.
Visaaranai de Vetri Maaran, avec Dinesh Ravi, Samuthira Kani.
Free in Deed de Jake Mahaffy, avec David Harewood, Edwina Findley.
Boi Neon de Gabriel Mascaro, avec Juliano Cazarré.
Man Down de Dito Montiel, avec Shia LaBeouf, Kate Mara, Jai Courtney, Gary Oldman.
Why Hast Thou Forsaken Me? de Hadar Morag, avec Muhammad Daas, Yuval Gurevich.
- Un monstruo de mil cabezas de Rodrigo Pla, avec Jana Raluy, Emilio Echevarría, Sebastián Aguirre.
Mate-me por favor d’Anita Rocha Da Silveira, avec Valentina Herszage.
Taj Mahal de Nicolas Saada, avec Stacy Martin, Louis-Do de Lencquesaing, Gina McKee, Alba Rohrwacher.
Interruption de Yorgos Zois, avec Alexandros Vardaxoglou, Maria Kallimani.

L’instant Zappette: Bientôt une saison 2 pour Sense8 ?

Posté par wyzman, le 29 juillet 2015

Aux Etats-Unis, se tiennent actuellement les TCA, soit Television Critics Asssociation, ou ce que les médias appellent également le Summer TV Press Tour. Pendant ces quelques jours, acteurs, producteurs, scénaristes et patrons de chaîne sont invités à faire le débrief de tout ce qui a été dit ou dévoilé lors du Comic-Con, plus gros rassemblement d'amateurs de pop culture qui a lieu tous les ans à San Diego. Présent lors du panel de Sense8, c'est tout naturellement que l'un des producteurs exécutifs de la série, Grant Hill, a été interrogé sur les plans à venir Wachowski, créateurs, réalisateurs et scénaristes de la série. Il a déclaré : "Ils feront toujours les allers-retours entre les deux formats (cinéma et télé), dès lors qu'ils apporteront quelque chose de nouveau à leurs histoires. Ils continueront à explorer les limites et [faire une série comme Sense8] est une extension de leur méthode dans un nouveau format." Si en tant que spectateurs de la série, nous sommes tout à fait d'accord avec lui, force est de constater que l'on attend toujours que Netflix (le service de streaming qui produit et diffuse la série) annonce une seconde saison pour la série de science-fiction. En ligne depuis le 5 juin, le show fait le bonheur des abonnés comme des fans de l'univers des Wachowski et des associations LGBT qui voient dans la série le parfait reflet de leurs propres combats.

Bien évidemment, le co-créateur de la série, Joseph Michael Straczynski, a dû donner quelques explications quant à cette annonce de renouvellement qui se fait attendre. "Nous attendons d'être mis au courant quant à la décision définitive, mais après les discussions que nous avons eues nous sommes plutôt optimistes." Une déclaration qui ne devrait pas pour autant calmer les ardeurs des fans. Si depuis plusieurs semaines, ils ne cessent d'avoir écho d'éléments positifs, un communiqué officiel serait plus que le bienvenu en ces temps incertains. Le site Deadline pointe alors les derniers scores décevants des Wachowski au cinéma. Sorti en 2013, Cloud Atlas n'aurait rapporté que 130 millions de dollars malgré un budget de 100 millions. Quant à Jupiter Ascending, leur dernier blockbuster, il n'a amassé que 181 millions de dollars au box-office mondial pour un budget hors promo de 176 millions de billets... Si bien évidemment, Netflix ne va pas dépenser autant pour une nouvelle saison de Sense8, il est évident que cette donnée pèse dans la balance. Combien accorder à des réalisateurs visionnaires ? N'est-ce pas mieux de prévoir un contrat sur le long terme ? Combien peut vraiment rapporter une série si novatrice ? A cause de son tournage effectué aux quatre coins du monde (Etats-Unis, Royaume-Uni, Kenya, Corée du Sud, Allemagne, Mexique, Islande), Sense8 a un coût plus que conséquent. Et bien que le show ait été vu et noté plus d'un million de fois sur Netflix, il a tout de même été téléchargé illégalement plus de 500.000 fois en moins de 3 jours. Des chiffres qui montrent la popularité de la série mais également les pertes que subit le service de streaming !

Alors quel avenir pour Sense8 ? Eh bien la série devrait tout naturellement être renouvelée. Parce que très bien construite, très bien montée, incroyablement bien filmée et très inspirée, la première saison servait avant tout à poser les fondations de l'univers très riche des Wachowski. C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre J. Michael Straczynski aux TCA. "Cinq saisons pour Sense8? Mon dieu, non! Mais [les Wachowski et moi-même] sommes du genre à penser "long terme". Pour nous-mêmes, pour notre écriture, nous devons réfléchir à où nous voulons aller. La saison un ne présentait que les origines !" Voilà qui devrait en apaiser certains. Car en attendant l'annonce d'une deuxième saison et sa mise en ligne, les fans de la série ont plus que le temps de penser à ce que les scénaristes leur réservent pour la suite. En effet, la première salve d'épisodes s'achevait sur un cliffhanger alarmant...

Toronto 2015: Delpy, Rappeneau, Corsini, Lelouch, Audiard au milieu d’une sélection cinq étoiles

Posté par vincy, le 28 juillet 2015

Pour son 40e anniversaire, le festival international du film de Toronto met les petits plats dans les grands avec une sélection qui pioche aussi bien dans les grands films présentés à cannes et à Berlin, que dans des productions américaines très attendues, avec leurs stars oscarisables, et quelques surprises comme le nouveau documentaire de Michael Moore, un Johnnie To ou le dernier Egoyan, enfant local.

Du 10 au 20 septembre, Toronto accueillera aussi bien des cinéastes assez rares comme Charlie Kaufman ou Terence Davies que des blockbusters de saison comme le dernier Ridley Scoot ou le nouveau Roland Emmerich. Cosmopolite avec les grands noms latino-américains, asiatiques, européens et nord-américains, Toronto s'offre un programme anniversaire classieux.
Côté français, la moisson est impressionnante: Rappeneau, Corsini, Lelouch, Delpy en soirée de gala et surtout la Palme d'or avec Audiard, qui côtoiera pour son avant-première nord-américaine le Grand prix du jury et le prix du jury du Festival de Cannes.

En ouverture, Toronto accueillera le dernier film du québécois Jean-Marc vallée, Demolition, une comédie dramatique prévue dans les salles au printemps 2016, avec Jake Gyllenhaal et Naomi Watts.

Rappelons qu'hormis des prix du public, le 2e plus important festival de cinéma de la planète n'est pas compétitif. Seul un jury, cette année composé de Jia Zhang-ke, Claire Denis et Agnieszka Holland, élira le prix du nouveau programme Platform.

Projections spéciales :

- Anomalisa de Charlie Kaufman et Duke Johnson, avec Jennifer Jason Leigh et David Thewlis.
Beasts of a Nation de Cary Fukunaga, avec Idris Elba.
Black Mass de Scott Cooper, biopic avec Johnny Depp et Benedict Cumberbatch. Hors-compétition à Venise.
Brooklyn de John Crowley, avec Saoirse Ronan et Domhnall Gleeson.
The Club de Pablo Larrain. Grand prix du jury à Berlin.
Colonia de Florian Gallenberger, avec Emma Watson et Daniel Brühl.
The Danish Girl de Tom Hooper, avec Eddie Redmayne, Matthias Schoenaerts, Alicia Vikander et Ben Whishaw.
- The Daughter de Simon Stone, avec Geoffrey Rush et Sam Neill.
Disierto de Jonas Cuaron, avec Gael Garcia Bernal
Dheepan de Jacques Audiard. Palme d'or à Cannes.
Belles Familles de Jean-Paul Rappeneau, avec Mathieu Amalric et Karin Viard.
The Family Fang de Jason Bateman, avec Nicole Kidman et Jason Bateman.
Guilty de McG (télévision).
I Smile Back d’Adam Salky, avec Josh Charles.
The Idol de Hany Abu-Assad, avec Nadine Labaki.
The Lady in the Van de Nicholas Hytner, avec Maggie Smith et Dominic Coope.
Len and Company de Tim Godsall, avec Rhys Ifans et Juno Temple.
The Lobster de Yorgos Lanthimos. Prix du jury à Cannes.
Louder than Bombs de Joachim Trier. En compétition à Cannes.
Maggie’s Plan de Ethan Hawke, Rebecca Miller, avec Julianne Moore et Travis Fimmel.
Mountain May Depart de Jia Zhang-ke. En compétition à Cannes.
Office de Johnny To, avec Chow Yun-fat et Sylvia Chang.
Parched de Leena Yadav, avec Adil Hussain.
Room de Lenny Abrahamson, avec William H. Macy et Joan Allen.
- Sicario de Denis Villeneuve. En compétition à Cannes.
Le fils de Saul de Laszlo Nemes. Grand prix du jury à Cannes.
Spotlight de Thomas McCarthy, histoire vraie avec Rachel McAdams, Michael Keaton et Mark Ruffalo.
La belle saison de Catherine Corsini, avec Cécile de France et Izia Higelin.
Sunset Song Terence Davies, avec Peter Mullan.
Trumbo de Jay Roach, avec Diane Lane et Bryan Cranston.
Un plus Une de Claude Lelouch, avec Jean Dujardin et Elsa Zylberstein.
Victoria de Sebastian Schipper. Meilleure photo à Berlin.
Where To Invade Next de Michael Moore. premier documentaire du cinéaste en six ans.
Youth de Paolo Sorrentino. En compétition à Cannes.

Films de Gala :
- Beeba Boys de Deepa Mehta, avec Randeep Hooda.
- The Dressmaker de Jocelyn Moorhouse, avec Kate Winslet et Liam Hemsworth.
- Eye in the Sky de Gavin Hood, avec Aaron Paul et Helen Mirren.
- Forsaken de Jon Cassar, avec Demi Moore et Kiefer Sutherland.
- Lolo de Julie Delpy, avec Dany Boon, Karin Viard et Vincent Lacoste.
Freeheld de Peter Sollett, avec Ellen Page, julianne Moore et Steve Carell.
- Hyena Road de Paul Gross, avec Paul Gross.
- Stonewall de Roland Emmerich, avec Ron Perlman et Jonathan Rhys Meyers.
Legend de Brian Helgeland, avec Tom Hardy et Emily Browning.
The Man Who Knew Infinity de Matt Brown, avec Jeremy Irons et Dev Patel.
The Martian (Seul sur Mars) de Ridley Scott, avec Matt Damon, Jessica Chastain et Kristen Wiig.
- The Program de Stephen Frears, avec Ben Foster et Dustin Hoffman.
-  Remember d’Atom Egoyan, avec Christopher Plummer et Martin Landau.
- Septembers of Shiraz de Wayne Blair, avec Salma Hayek et Adrien Brody

Venise 2015: les jurys désormais au complet

Posté par vincy, le 27 juillet 2015

On savait qu'Alfonso Cuaron présiderait le jury de la compétition du 72e festival du film de Venise. Que Jonathan Demme serait en charge de la sélection Orizzonti et Saverio Constanzo à la tête du prix Luigi de Laurentiis (lire notre actualité du 22 juillet). On connaît désormais tous les membres de tous les jurys de la prochaine Mostra.

Pour la compétition, Venise frappe fort avec un jury finalement très cannois: l'écrivain français Emmanuel Carrère (membre du jury cannois en 2010), l'actrice allemande Diane Kruger (membre du jury cannois en 2012), le cinéaste taiwannais Hou Hsiao-hsien (Prix de la mise en scène cette année à cannes avec The Assassin), le cinéaste turc Nuri Bigle Ceylan (Palme d'or l'an dernier avec The Winter Sleep), la cinéaste britannique Lynne Ramsey (membre du jury cannois en 2013) mais aussi l'actrice américaine Elizabeth Banks (Hunger Games, Magic Mike XXL), le cinéaste polonais Pawel Pawlikowski (Ida) et le cinéaste italien Francesco Munzi (Les âmes noires, meilleur film cette année aux prix David di Donatello).

Dans la section orizzonti, on retrouvera la cinéaste française Alix Delaporte, l'actrice espagnole Paz Vega, le cinéaste hongkongais Fruit Chan et l'actrice italienne Anita Caprioli (Corpo Celeste).

Pour le Prix Luigi de Laurentiis, qui récompense un premier toutes sélections confondues, le jury est composé du producteur hongkongais Roger Garcia, de l'historienne française Natacha Laurant, du cinéaste américain Charles Burnett et de la directrice du festival du film de Morelia, Daniela Michel.

L’instant Zappette: Une saison 2 pour Top of the Lake

Posté par wyzman, le 26 juillet 2015

Les fans de séries étrangères peuvent se frotte les mains ! En effet, BBC Two a commandé une deuxième saison de la série événement Top of the Lake. La première saison de ce drame en 6 heures suivait l'enquête de Robin Griffin, après la disparition d'une fillette de douze ans, enceinte de surcroît. Pour rappel, Top of the Lake est diffusée sur BBC Two au Royaume-Uni, Arte en France et Sundance Channel aux Etats-Unis. Si jusque-là, le pitch et l'ambiance de la série sont similaires à Broadchurch, l'une des particularités de Top of the Lake est qu'elle est co-écrite et réalisée par Jane Campion, la réalisatrice de La Leçon de piano et présidente du Festival de Cannes 2014, ainsi que par Gerard Lee, le scénariste de Sweetie et Passionless Moments entre autres. Bien que la série ait eu un succès relatif au Royaume-Uni (2 millions d'accros) et en France (800.000 fans), elle a été acclamée par les critiques. Son interprète principale, Elizabeth Moss, est ainsi repartie avec un Critics' Choice Television Award, un Satellite Award et un Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série. La série et les scénaristes ont quant à eux étaient nommés aux Emmy Awards, aux Golden Globes et aux SAG Awards.

Bien que Jane Campion ne souhaitait réaliser qu'une seule saison de Top of the Lake, le succès de la série aura eu raison de sa volonté. Espérons dès à présent que malgré ce léger désagrément, la prochaine salve d'épisodes sera aussi bonne que la première. En attendant, nous savons déjà que les nouveaux épisodes ne se dérouleront plus en Nouvelle-Zélande mais entre Sydney et Honk-Kong. Toujours produite par See-Saw Films, déjà à l'origine de Shame et du Discours d'un roi, cette nouvelle saison devrait également compter 6 épisodes d'une heure. Les deux premiers, eux, seront réalisés par Jane Campion herself. Si aucune date de diffusion n'a encore été annoncée, le tournage de la série devrait vraisemblablement débuter au mois de décembre.

La petite reine au cinéma: 40 films qui glorifient le vélo

Posté par vincy, le 26 juillet 2015

Le Tour de France s'achève. La plus grande compétition cycliste du monde a inspiré de nombreuses chansons mais finalement pas tant de films de cinéma. Depuis Le Roi de la pédale (1925), film muet de Maurice Champreux, avec le comique Biscot, ils sont peu à s'être frottés au Tour: Jean Stelli (Pour le maillot jaune, 1939 puis Cinq tulipes rouges, 1949), Louis Malle (Vive le Tour !, 1962, documentaire), Claude Lelouch (Pour un maillot jaune, 1965, documentaire). En 2003, Sylvain Chomet faisait une échappée animée avec Les Triplettes de Belleville, où le héros pédale beaucoup sur les routes de France. Et dix ans plus tard, Laurent Tuel emmenait Clovis Cornillac dans La grande boucle. Mais le Tour de France, course populaire par excellence, n'a pas intéressé réellement le 7e art. Pour preuve ce magnifique dialogue dans Pour rire de Lucas Belvaux où Ornella Mutti, assise sur son canapé, regarde une étape, suscitant l'inquiétude de Jean-Pierre Léaud:
"- Tu regardes le vélo?
- Ça ou autre chose.
- Tu es malade?"

still the waterMais après tout le vélo ce n'est pas que de la compétition au cinéma: un outil de travail, un symbole d'émancipation, un moyen de transport pour les ados... Deux roues peuvent servir à poursuivre ou promener sa bien-aimée (40 ans toujours puceau, Still the Water), faire peur (surtout chez Carpenter) ou faire rire (Le grand blond avec une chaussure noire, Bienvenue chez les Ch'tis).

On pourrait ainsi citer quelques dizaines de films où le vélo nous a embarquer dans son mouvement si cinématographique, ce sentiment de liberté. Belmondo dans L'Homme de Rio qui tente de rejoindre un bateau avec un deux-roues qui grince. Les gamins des Goonies ou Ralph Macchio dans Karate Kid pour aller au lycée ou à la chasse au trésor. Jean-Claude Brialy qui pédale autour d'une table dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard: une variation du vélo de salon. Bill Murray qui écrase consciencieusement le vélo de Jason Schwartzmann dans Rushmore de Wes Anderson. Anne Hathaway qui terminera sa course tragiquement dans Un jour. Vincent Pérez qui fait une obsession sur la petite reine, délaissant sa princesse Sophie Marceau dans Je reste. Joseph Gordon-Levitt, coursier compétitif, qui trace à travers Manhattan dans Premium Rush. A des années lumières de la passion franchouillarde dans Rue des Prairies de Denys de la Patellière où Claude Brasseur, fils de Gabin, devient cycliste professionnel. Ridley Scott qui filme son frère Toni, seul avec son vélo, dans un film d'étude, Boy & Bicycle en 1965 (et en noir et blanc). Ou cette séquence presque onirique dans Pee Wee's Big Adventure de Tim Burton, où le personnage principal, à qui on a volé sa bicyclette, se retrouve cerné par des vélos. Sans oublier tous les films venus du Japon, de Chine, de Taiwan, où le vélo est un transport commun.

Tour de piste

Le vélo a marqué nos esprits cinéphiles dans plusieurs films. On en a retenu 17 parmi les 40 cités dans cet article, sans ordre de préférence, par ordre chronologique.

le voleur de bicycletteLe voleur de bicyclette (1948). Le film de Vittorio De Sica est un chef d'oeuvre du néoréalisme italien. Le vélo est ici un objet de travail précieux dans un contexte de crise sociale et économique.

Jour de fête (1949). Premier long métrage de Jacques Tati, le vélo est celui d'un postier qui nous plonge dans une balade fantaisiste d'une France rurale de l'après-guerre.

Les cracks (1968). Alex Joffé imagine une improbable aventure où Bourvil conçoit une bicyclette plus efficace que celles de ses contemporains et se lance dans la course Paris-San Remo poursuivi par un huissier.

Butch Cassidy et le Kid (1969). Le vélo n'est pas au coeur de ce grand film de George Roy Hill. Mais la scène où Paul Newman emmène Katharine Ross pour une balade romantique en bicyclette, sur un air légendaire de Burt Bacharach, reste l'une des plus belles du 7e art dans le genre.

La bande des quatre (1980). Ce film oublié de Peter Yates, avec Dennis Quaid jeune, Oscar du meilleur scénario et Golden Globe du meilleur film / comédie, est un mélange entre le film de sport et le teen-movie avec des ados qui se prennent de passion pour des cyclistes italiens.

e.t. l'extra terrestreE.T. (1982). Steven Spielberg a sans doute réaliser la scène et l'affiche emblématique du cinéma avec un vélo. La scène: quand les gamins, coincés par un barrage de police, s'envolent avec leurs deux-roues sur fond de soleil couchant. Le vélo qui vole est aussi le symbole du film le plus populaire du réalisateur, avec la pleine lune en arrière plan.

Le prix de l'exploit (1985). American Flyers est un des premiers films avec Kevin Costner, moustachu pour l'occasion. John Badham filme pour l'occasion la course cycliste du Colorado dite L'Enfer de l'Ouest, à travers les montagnes Rocheuses. Un film d'action et de sensation qui aurait pu s'appeler Fast & Furious.

2 secondes (1998). Ce film qubécois de Manon Briand est peut-être le moins connu mais l'un des meilleurs dans le genre. D'un championnat de descente en vélo qu'elle perd, Laurie (Charlotte Laurier) va remettre en question toute sa vie, avec la vitesse dans le sang et le vélo comme idée fixe.

Le vélo de Ghislain Lambert (2001). Quand Philippe Harrel laisse libre cours au génie comique de Benoît Poelvoorde, cela donne cette comédie déjantée où un coureur cycliste belge né le même jour qu'Eddy Merckx et rêvant d'être champion, intègre une grande équipe comme porteur d'eau. Avec un peu de dopage, le rêve n'est pas inaccessible...

Beijing Bicycle (2001). Wang Xiaoshuai signe un conte de la Chine moderne avec ce récit inspiré du Voleur de bicyclette. Un jeune rural est embauché comme coursier à Pékin. Travailleur, il gagne suffisamment d'argent pour s'acheter son propre vélo. Mais un jour, on lui vole son outil de travail...

Laissez-passer (2002). Bertrand Tavernier réalise un film sur l'Occupation et la Résistance, du cinéma durant la guerre, à travers le parcours d'un assistant-réalisateur communiste féru de vélo, incarné par Jacques Gamblin (prix d'interprétation à Berlin). La traversée de la France aurait aussi pu être le titre de ce film.

Be Happy (2008). Sally Hawkins a reçu un prix d'interprétation à Berlin elle aussi pour cet Happy-Go-Lucky doux et léger de Mike Leigh. En institutrice fantaisiste et déterminée, cette bobo un peu baba doit apprendre à conduire, puisque son vélo a disparu... sans qu'elle ait pu lui dire au revoir.

J'ai oublié de te dire (2010). Ce film est listé parce qu'il s'agit de la dernière apparition du regretté Omar Sharif récemment disparu. Sharif incarne un vieil homme, ancien champion cycliste devenu artiste peintre.

le gamin au veloLe gamin au vélo (2011). Grand prix du jury à Cannes, ce film des frères Dardenne, avec Cécile de France, est là encore une forme d'hommage au néoréalisme italien. Un gamin qui cumule les coups durs, un vélo perdu puis volé, une coiffeuse au grand coeur... Tous les ingrédients y sont et les balades à vélo propices à l'évasion loin de la dure réalité.

Wadjda (2012). Trois fois primé à venise, ce film saoudien d'Haifaa Al-Mansour confronte une jeune fille de douze ans aux règles étouffantes de son pays. Une femme n'a pas le droit de faire de vélo et pourtant Wadjda ne rêve que d’une chose : acheter un vélo pour faire la course avec son copain Abdallah.

Near Death Experience (2014). En plein burn-out, Michel Houellebecq décide de prendre son vélo et de grimper dans la montagne, seul, en tenue de coureur. Benoît Delépine et Gustave Kervern l'envoie dans un périple quasi mystique, aux frontières de la mort.

The Program (2015). Stephen Frears s'attaque au Tour de France, au maillot jaune, au dopage et à un champion déchu, Lance Armstrong. Rien que ça. Dans ce biopic sur le cycliste américain, interprété par Ben Foster, le cinéaste britannique franchit la ligne rouge, enfin: drogue et sport, scandale et médias. Le film sort le 16 septembre en France.

Angelin Preljocaj adapte la BD « Polina » de Bastien Vivès, avec Juliette Binoche et Niels Schneider

Posté par vincy, le 26 juillet 2015

polina bdUn metteur en scène parmi les plus importants de notre époque. Un auteur de bande dessinée parmi les plus récompensés de ces dernières années. Et en second-rôle, une star oscarisée, césarisée, primée à Berlin, Cannes et Venise. On a vu pire alchimie sur le papier.

Pour son premier film, Angelin Preljocaj, en coréalisation avec son épouse Valérie Müller-Preljocaj (Le monde de Fred, sorti l'an dernier), adapte la BD de Bastien Vivès Polina. Le tournage vient tout juste de débuter dans les environs d'Aix en Provence. Polina est un album graphique de plus de 200 pages, sorti il y a 4 ans chez KSTR, primé par les librairies de bande dessinée et aussi par la critique BD.

L'histoire est celle de Polina Oulinov, enfant douée choisie pour suivre les cours de danse de Nikita Bojinski, maître exigeante, admirée et redoutée. La relation entre Polina et son mentor est complexe, à la fois conflictuelle et soumise.

Feel-good movie

Le film, en prises de vues réelles, suit le parcours ascendant de cette enfant russe, jusqu'à ses 24 ans lorsque la gloire la mène à une carrière internationale. Rien à voir avec Black Swan. La BD n'est pas aussi torturée. On est plus proche de Billy Elliot, avec en arrière plan la Russie contemporaine et surtout une jolie romance avec un danseur français.

Le tournage s'achèvera dans un premier temps avant la fin de l'été, avant de reprendre en décembre pour les extérieurs. L'actrice principale est une jeune danseuse russe, Nastya Shevtzoda. Autour d'elle gravitent Juliette Binoche (la professeure de Polina, Lyria Elsaj), Niels Schneider (un danseur, Adrien, dont Polina va tomber amoureuse), le danseur étoile Jérémie Belingard (qui est aussi mannequin pour des publicités et époux d'Aurélie Dupont) et Aleksei Guskov (qui était le chef d’orchestre dans Le concert et qui sera là Bojinski).

UGC distribuera le film.

Preljocaj, d'Avignon à Moulins

Juliette Binoche a un programme chargé : elle joue sur scène Antigone en tournée mondiale et s'apprête à tourner le prochain Bruno Dumont (Ma loute). Deux films vont sortir dans les prochains mois: L'attesa et The 33.

Bastien Vivès sortira deux BD à la rentrée: le 7e tome de Last Man, dont la série va être adaptée en série animée au printemps prochain, et Olympia, la suite de la Grande Odalisque.

Enfin Angelin Preljocaj vient de présenter sa dernière création, Retour à Berratham, dans la Cour d'honneur du Festival d'Avignon, à partir d'un texte de l'écrivain Laurent Mauvignier. La pièce sera présentée à Chaillot (Paris) en octobre. Par ailleurs, le Centre national du costume de scène à Moulins lui offre une carte blanche à Angelin Preljocaj à l’occasion du 30e anniversaire de sa compagnie avec une exposition événement : "Angelin Preljocaj, costumes de danse", d'octobre 2015 à mars 2016.

Venice Days 2015: 18 avant-premières mondiales et Laurent Cantet en président du jury

Posté par vincy, le 25 juillet 2015

La 12e édition de la section indépendante Venice Days a un programme chargé avec 18 avant-premières mondiales. Un film français est en compétition dans une compétition très italienne malgré la présence de 15 pays (essentiellement européens) pour 20 films dans le programme complet. 8 sont des premiers films.

Du 2 au 12 septembre, la section d'offre quand même Carlos Saura, Agnès Varda, Alice Rohrwacher, un docu sur Ingrid Bergman et un autre sur le Nobel de littérature Orhan Pamuk. Et quelques vedettes défileront: Luis Tosar, Miranda Otto, Sam Neill, Paul Ducet, Suzanne Clément, Riccardo Scamarcio, Alba Rohrwacher... A cela s'ajoute les trois finalistes du Prix Lux 2015 (lire notre actualité d'hier).

Laurent Cantet, qui avait remporté le prix l'an dernier avec Retour à Ithaque, présidera le jury cette année

La competition:
El desconocido (Retribution) de Dani de la Torre (Espagne) - film d'ouverture
La memoria del agua (The Memory of Water) de Matias Bize (Chili)
A peine j’ouvre les yeux (As I Open My Eyes) de Leyla Bouzid (France, Tunisie)
Viva la sposa (Long Live The Bride) d’Ascanio Celestini (Italie)
Arianna de Carlo Lavagna (Italie)
La prima luce (First Light) de Vincenzo Marra (Italie)
Underground Fragrance de Pengfei (Chine)
Klezmer de Piotr Chrzan (Pologne)
Island City de Ruchika Oberoi (Inde)
Early Winter de Michael Rowe (Australie)

Film de clôture :
The Daughter de Simon Stone (Australie)

Women’s Tales Project en collaboration avec le label Miu Miu de Prada (lire notre actualité du 22 juillet)
De Djess d’Alice Rohrwacher (Italie)
Les Trois Boutons d’Agnès Warda (France)

Projections spéciales:
Milano 2015 d’Elio et Roberto Bolle, Silvio Soldini, Walter Veltroni, Cristiana Capotondi et Giorgio Diritti (Italie)
Bangland de Lorenzo Berghella (Italie)
Harry’s Bar de Carlotta Cerquetti (Italie)
Innocence of Memories – Orhan Pamuk’s Museum and Istanbul de Grant Gee (Royaume-Uni)
Il Paese Dove Glia Alberi Volano, Eugenio Barda e i Giorno Dell’Odin de Davide Barletti et Jacopo Quadri (Italie)
Viva Ingrid! d’Alessandro Rossellini (Italie)
Ma de Celia-Rowlson Hall (Etats-Unis)
Argentina de Carlos Saura (Argentine, Espagne)