César 2021: un président, une présentatrice, des révélations et des courts métrages

Posté par vincy, le 18 décembre 2020

Ce sera le 12 mars, soit un peu plus tard que d'habitude. La 46e cérémonie des César, aka celle de la résurrection, consacreront un cinéma français qui aura souffert en 2020, avec près de cinq mois d'absence pour cause de confinement des salles.

Roshdy Zem, César du meilleur acteur en 2020, présidera la soirée, tandis que Marina Foïs, jamais récompensée malgré cinq nominations, présentera la soirée, coécrite par Blanche Gardin et Laurent Lafitte. Cette cérémonie - en présentiel dans un lieu à déterminer - devra surtout effacer l'historique, soit celle de 2020 piégée par les polémiques et les scandales.

En 2020, les César ont opéré un reboot: conseil d'administration, gouvernance, règles (le César du public disparaît)...

En attendant, deux pré-listes ont été déjà communiquées: les révélations pour les César du meilleur espoir et les courts métrages candidats.

Révélations 2021 - les Comédiennes :

Noée Abita dans Slalom
Najla Ben Abdallah dans Un fils
Aïcha Ben Miled dans Un divan à Tunis
Nisrin Erradi dans Adam
India Hair dans Poissonsexe
Liv Henneguier dans Douze mille
Annabelle Lengronne dans Filles de joie
Pauline Parigot dans Frères d'arme
Julia Piaton dans Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait
Camille Rutherford dans Felicità
Lauréna Thellier dans K contraire
Anamaria Vartolomei dans Just Kids

Révélations 2021 - les Comédiens :

Abdel Bendaher dans Ibrahim
Lucas Enlander dans Les Apparences
Sandor Funtek dans K contraire
Thomas Guy dans Un vrai bonhomme
Guang Huo dans La Nuit venue
Félix Lefebvre dans Été 85
Nils Othenin-Girard dans Un vrai bonhomme
Jules Porier dans Madre
Bastien Ughetto dans Adieu les cons
Benjamin Voisin dans Été 85
Alexandre Wetter dans Miss
Jean-Pascal Zadi dans Tout simplement noir

Courts métrages :

19
Réalisé par Marina ZIOLKOWSKI
MARS COLONY
Réalisé par Noël FUZELLIER
L'AVENTURE ATOMIQUE
Réalisé par Loïc BARCHÉ
MASSACRE
Réalisé par Maïté SONNET
BAB SEBTA
Réalisé par Randa MAROUFI
MATRIOCHKAS
Réalisé par Bérangère MCNEESE
BALTRINGUE
Réalisé par Josza ANJEMBE
MORTENOL
Réalisé par Julien SILLORAY
BLAKÉ
Réalisé par Vincent FONTANO
OLLA
Réalisé par Ariane LABED
COMMENT FAIRE POUR
Réalisé par Jules FOLLET
QU'IMPORTE SI LES BÊTES MEURENT
Réalisé par Sofia ALAOUI
FELIX IN WONDERLAND
Réalisé par Marie LOSIER
SAPPHIRE CRYSTAL
Réalisé par Virgil VERNIER
HOMESICK
Réalisé par Koya KAMURA
SHAKIRA
Réalisé par Noémie MERLANT
L'IMMEUBLE DES BRAVES
Réalisé par Bojina PANAYOTOVA
THE LOYAL MAN
Réalisé par Lawrence VALIN
INVISÍVEL HERÓI
Réalisé par Cristèle ALVES MEIRA
TSUMA MUSUME HAHA
Réalisé par Alain DELLA NEGRA et Kaori KINOSHITA
JE SERAI PARMI LES AMANDIERS
Réalisé par Marie LE FLOC'H
UN ADIEU
Réalisé par Mathilde PROFIT
JUSQU'À L'OS
Réalisé par Sébastien BETBEDER
YANDERE
Réalisé par Wiliam LABOURY

Court métrage d'animation :

BACH-HÔNG
Réalisé par Elsa DUHAMEL
SORORELLE
Réalisé par Frédéric EVEN et Louise MERCADIER
LE GARDIEN, SA FEMME ET LE CERF
Réalisé par Michaela MIHÁLYI et David ŠTUMPF SWATTED
Réalisé par Ismaël JOFFROY CHANDOUTIS
GENIUS LOCI
Réalisé par Adrien MÉRIGEAU
SYMBIOSIS
Réalisé par Nadja ANDRASEV
L'HEURE DE L'OURS
Réalisé par Agnès PATRON
TÊTARD
Réalisé par Jean-Claude ROZEC
MOUTONS, LOUP ET TASSE DE THÉ...
Réalisé par Marion LACOURT
LA TÊTE DANS LES ORTIES
Réalisé par Paul CABON
L'ODYSSÉE DE CHOUM
Réalisé par Julien BISARO
TRACES
Réalisé par Hugo FRASSETTO et Sophie TAVERT MACIAN

Lumière 2020: tous les voyants au vert pour le festival du Grand Lyon

Posté par vincy, le 11 octobre 2020

La Halle Tony Garnier était en comité intime samedi soir, mais Thierry Frémaux a su réchauffer l'immense espace qui, pour raisons sanitaires, ne pouvait accueillir que 20% de sa jauge habituelle. Mais c'est déjà une grande nouvelle en soi: Lumière a lieu. Les spectateurs sont au rendez-vous. Les salles vont être pleines (en respectant la distanciation sociale).

Perdus dans le Grand Lyon, on y voyait quand même un défilé de limousines, de stars sur le tapis rouge, le tout rythmé par une musique d'un Sergio Leone signée Ennio Morricone (on y reviendra). Cette année, le programme est riche (et les montages concoctés pour résumer les carrières de chacun comme les grandes lignes du festival étaient formidables). On est ainsi passé de Joe Dassin (hommage à Melina Mercouri oblige) à France Gall (Sabine Azéma et le "Résiste" de Resnais, comme un hymne d'époque), de Viggo Mortensen polyglotte à Thomas Vinterberg sans frontières, d'Oliver Stone en guest-star à Jacques Audiard pour rallumer la flamme de son père. Tout ce beau monde, hormis Dassin et Gall évidemment, était présent, profitant de ses cinq minutes à leur gloire dans un déroulé chargé. Cela n'a pas empêché une splendide compilation des partitions de Morricone, disparu cette année, au piano et en solo par Steve Nieve.

On résiste, on prouve que le cinéma existe. A Lyon, désormais dotée d'un maire écolo qui a bien compris que le festival avait été très soutenu par son prédécesseur, on a beaucoup de vélos mais aussi un festival qui compense son empreinte carbone (quelque part dans les Alpes) et qui fait de l'insertion culturelle (écoles, prisons etc...). Bref Lumière est "vert".

Et quoi de mieux qu'un court-métrage défendant les paysans? La réalisatrice Alice Rohrwacher, plusieurs fois primée à Cannes, et l'artiste JR ont donné en guise de cadeau un court métrage, Omelia contadina. 9 minutes où, l'on suit une communauté paysanne se rassemblant sur un plateau à la frontière de trois régions pour célébrer les obsèques de l'agriculture paysanne. Une "action cinématographique" pour éviter la disparition d'une culture millénaire. Avec des plans filmés du ciel (merci les drones), des portraits géants de paysans conçus par l'atelier de JR, et cette mise en terre plus que symbolique, la cinéaste rappelle avec grâce et sans fioritures, que sans les agriculteurs, on ne nourrit personne. Cet hommage émouvant au "vivant" part d'un magnifique poème toujours d'actualité de Pier Paolo Pasolini. Car les combats d'hier sont toujours les grandes causes d'aujourd'hui. Mais il semble qu'à tous les enjeux climatiques, vitaux, il va falloir ajouter la défense activiste de la culture, tant elle est sacrifiée comme si elle était un pan de l'économie lambda. Pasolini écrivait: "Je pleure un monde mort. Mais moi qui le pleure je ne suis pas mort". Alors tout est encore possible...

Le Festival de Cannes pour quelques jours sur la Croisette

Posté par vincy, le 28 septembre 2020

"On l’espérait, c’est décidé, le Festival sera présent à Cannes en cette année 2020 si particulière, avec une partie de la Sélection officielle Cannes 2020. Cet évènement exceptionnel, organisé en collaboration avec la Mairie de Cannes, se tiendra au Palais des Festivals et des Congrès du mardi 27 au jeudi 29 octobre 2020" annonce le Festival de Cannes.

Après avoir présenté plusieurs des films de la sélection Cannes 2020 dans les festivals d'Angoulême, Deauville, Toronto et San Sebastian, et Lumière à Lyon dans une dizaine de jours, Cannes revient sur son territoire avec une édition courte et hors normes, ouverte au grand public, au sein même de son Palais. Quatre avant-premières, les courts-métrages en compétition et les films d’école de la Cinéfondation.

Un Jury, dont la composition sera dévoilée prochainement, décernera la Palme d’or du court métrage et les Prix de la Cinéfondation.

Seront projetés Un triomphe d’Emmanuel Courcol avec Kad Merad, primé par le public à Angoulême, en ouverture et Les Deux Alfred de Bruno Podalydès, avec Sandrine Kiberlain. Asa Ga Kuru (True Mothers) de Naomi Kawase et Beginning (Au commencement) de Déa Kulumbegashvili qui vient de remporter quatre prix (dont celui du meilleur film) à San Sebastián seront également projetés.

Pour Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, quatre films de la Sélection officielle, la compétition des courts métrages, le concours des films d’école, des diners et des rencontres, "C’est un condensé du bonheur d’être à Cannes que nous allons vivre tous ensemble en octobre ! Les films de la Sélection officielle rencontrent en ce moment les spectateurs en France, en Europe et dans le monde. C’est un beau symbole de les voir faire étape à Cannes, avant de nous tourner vers l’édition 2021."

Pour une édition intégrale et "normale" (et sans doute masquée), il faudra attendre le prochain Festival de Cannes, le 74e, du 11 au 22 mai 2021.

The Fall de Jonathan Glazer : un court métrage troublant à découvrir en VOD

Posté par MpM, le 22 juillet 2020


En attendant le prochain long métrage de Jonathan Glazer, qui devrait être une adaptation de La zone d'intérêt de Martin Amis, il faut absolument découvrir son court métrage The Fall actuellement disponible sur les plates-formes traditionnelles de VOD, après avoir été diffusé à la BBC à l'automne dernier, puis en exclusivité sur MUBI au printemps.

Le film, d'une durée totale de moins de 7 minutes, générique compris, est comme un condensé du cinéma envoûtant et puissant du réalisateur. On y voit des individus masqués aux visages lisses, figés et grimaçants, qui pourchassent un homme réfugié en haut d'un arbre. Les cris indistincts des assaillant et le son sec des feuilles de l'arbre qu'on secoue se mêlent à une musique rythmique angoissante. Puis l'homme tombe. Alors, la tension montre d'un cran, et le rythme du film s'accélère jusqu'au carton du titre : The Fall (La Chute).

Pas un mot ne sera échangé par les protagonistes, et l'on ne saura rien des motivations des agresseurs ou de l'identité de la victime. Masqués et silencieux, ils deviennent de pures allégories, incarnations fantomatiques des violences endémiques passées et contemporaines, mais aussi de la dérive totalitaire déshumanisée et de moins en moins rampante que l'on observe partout.

Jonathan Glazer apporte à sa démonstration une maîtrise cinématographique qui parvient encore à nous surprendre. Aura-t-on déjà été aussi glacé par un lent zoom avant accompagné par le sifflement interminable d'une corde qui se dévide ? Chaque plan, chaque mouvement de caméra, jusqu'au choix scrupuleux d'une colorimétrie sombre et malgré tout lumineuse, tout participe au trouble grandissant qui envahit le spectateur embourbé dans un cauchemar dont il est impossible de se réveiller.

Malgré sa brièveté et son apparente simplicité narrative, le film s'avère ainsi extrêmement dense et magistral, résumé fulgurant d'une époque, de ses dérives et de ses questionnements.

A noter que les cinéphiles britanniques peuvent en parallèle découvrir sur le site de la BBC un autre court métrage de Jonathan Glazer, tourné pendant le confinement : Strasbourg 1518, qui s'inspire de "l'épidémie dansante" qui toucha les habitants de Strasbourg à l'été 1518. Une oeuvre frénétique et hallucinée dans laquelle plusieurs danseurs partent dans de longues transes solitaires et cathartiques sur une musique électronique effrénée de Mica Levi, compositrice fétiche de Glazer.

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The Fall de Jonathan Glazer
A découvrir en ligne

Sapphire crystal de Virgil Vernier : une soirée en compagnie de la jeunesse dorée de Genève

Posté par MpM, le 14 juillet 2020

Nous vous en parlions déjà en fin d'année dernière : Sapphire crystal de Virgil Vernier (Mercuriales, Sophia Antipolis), présenté en compétition au Festival de Locarno, figurait parmi nos courts métrages préférés de 2019. Il est désormais l'un de nos incontournables de 2020, grâce à une double sortie en salle et en VOD / SVOD rendue possible par Shellac.

Avec ce moyen métrage tourné avec un téléphone portable et fabriqué en collaboration avec les étudiants de la Haute-école d’art et de design (HEAD), le réalisateur poursuit son oeuvre singulière, à la frontière entre la fiction et le documentaire, en s’intéressant à la jeunesse plus que dorée de Genève. Il s’inspire d'ailleurs, notamment pour son casting, de photos de soirées postées sur le compte instagram de la boîte de nuit la plus chic de la ville.

On entre ainsi dans le récit par le rituel évocateur de la “crystal shower” consistant à s’asperger avec de grandes quantités de champagne (à 1000 euros la bouteille) lors de soirées en boîte. Le procédé crée un débat au sein du groupe d’amis qui est au centre du film : une jeune femme fustige le concept, jugé vulgaire, tandis que d’autres revendiquent le droit d’exposer leur richesse de manière ostentatoire. Ce qui ne les empêchera pas de poursuivre tous ensemble une soirée placée sous le signe de l’insouciance et du paraître, entre shots de vodka, coupes de champagne et lignes de cocaïne à l’or pur.

Le portrait, édifiant, a des effets ambivalents : on est forcément agacé par les conversations et les postures de ces jeunes qui semblent évoluer dans une dimension parallèle. Mais il y a aussi quelque chose de fascinant dans cette réalité à la fois proche et inaccessible, qui oscille entre des conversations aussi banales qu’ailleurs (ambitions affichées, scènes de drague maladroites, confessions tardives…) et une désarmante propension à prendre l’existence pour acquise.

Virgil Vernier joue habilement de la confusion du spectateur, qui peut croire au premier abord qu’il assiste à une véritable soirée entre amis. La banalité des dialogues l’encourage d’ailleurs dans cette voie, de même que la mise en scène rudimentaire qui imite une vidéo prise sur le vif pour capter des instants de vie. Peu à peu, pourtant, la fiction affleure, sans que cela vienne invalider la démonstration. Au contraire, en appuyant là où c’est le plus sensible, le réalisateur questionne le regard que l’on porte sur ce microcosme en même temps qu’il le replace dans notre monde, dont il n’est qu’une des multiples déclinaisons.

Alice Guy et Louis Feuillade en vedettes sur La Cinetek

Posté par vincy, le 10 juillet 2020

Le Cinetek propose dans sa rubrique Trésors cachés accueille la Gaumont et deux de ses pionniers, Alice Guy et Louis Feuillade, pour deux programmes de court-métrages en exclusivité VàD.

11 films de la période française d'Alice Guy, dont La fée aux choux (1896), premier film fantastique de l'histoire du 7e art et première fiction Gaumont, et 4 films de Louis Feuillade sont à découvrir. Lobster Films s’est joint à cette opération en enrichissant sa propre rubrique de 7 films rares de la période américaine d’Alice Guy.

Alice Guy, secrétaire de Léon Gaumont, a été la première femme réalisatrice au monde. Directrice du service fiction, elle fera entrer Louis Feuillade dans la maison, avant de s'exiler aux USA. Feuillade coréalise d'ailleurs un film avec la cinéaste en 1906, avant qu'elle ne parte à Hollywood. Il devient ensuite directeur artistique des studios Gaumont.

Cannes 2020: 17 films sélectionnés pour la Cinéfondation

Posté par vincy, le 2 juillet 2020

Le Festival de Cannes a dévoilé aujourd'hui la Sélection 2020 de la Cinéfondation.

Depuis 1998, la Sélection de la Cinéfondation présente des courts métrages issus des écoles de cinéma du monde entier. Emmanuelle Bercot, Deniz Gamze Ergüven, Léa Mysius, Kornél Mundruczó, Claire Burger, Jessica Hausner, Corneliu Porumboiu ou encore Nadav Lapid ont été découverts à Cannes à cette occasion.

Pour sa 23e édition, le comité de Sélection dirigé par Dimitra Karya a choisi 17 films (13 fictions et 4 animations), réalisés par onze hommes et huit femmes, et sélectionnés parmi les 1952 œuvres qui ont été présentées par l’ensemble des écoles de cinéma. Cette édition 2020 est dédiée à la mémoire de David Kessler (1959-2020), qui soutenait et aimait la Cinéfondation.

La projection des films de la Sélection de la Cinéfondation, à l’issue de laquelle les Prix seront décernés par le Jury, se déroulera à l’automne prochain, à Cannes, dans le Palais des Festivals. La date de l’événement, ainsi que la composition du Jury, seront dévoilées très prochainement.

Shaylee ATARY NEURIM - 30’
The Steve Tisch School of Film & Television, Tel Aviv University, Israël

Toby AUBERG PILE - 4’
Royal College of Art, Royaume-Uni

Santiago BARZI MURALLA CHINA – 17’
Universidad del Cine, Argentine

Márk BELEZNAI AGAPÉ – 16’
Budapest Metropolitan University, Hongrie

Lucia CHICOS CONTRAINDICATII – 19’
UNATC "I. L. CARAGIALE", Roumanie

Tzor EDERY & Tom PREZMAN TAMOU – 10’
Bezalel Academy of Arts and Design, Israël

Ashmita GUHA NEOGI CATDOG – 21’
Film and Television Institute of India, Inde

Sarah IMSAND LE CHANT DE L'OISEAU – 19’
HEAD Genève, Suisse

Matjaž JAMNIK NIH?E NI REKEL, DA TE MORAM IMETI RAD – 18’
UL AGRFT, Slovénie

KEFF TAIPEI SUICIDE STORY – 45’
NYU Tisch School of the Arts, États-Unis

KIM Min-Ju SEONGINSIK - 22’
Soongsil University, Corée du Sud

Timothée MAUBREY CARCASSE – 33’
La Fémis, France

Yelyzaveta PYSMAK JA I MOJA GRUBA DUPA – 10’
The Polish National Film School in Lodz - Pologne

Afonso & Bernardo RAPAZOTE CORTE – 28’
Escola Superior de Teatro e Cinema - Portugal

Elsa ROSENGREN I WANT TO RETURN RETURN RETURN – 32’
DFFB - Allemagne

Mitchelle TAMARIZ EN AVANT – 4’ (photo)
La Poudrière - France

ZHANG Linhan DOU ZEOI GU SI – 14’
NYU Tisch School of the Arts - États-Unis

Pedro Almodovar change son agenda et retrouve Penelope Cruz

Posté par vincy, le 30 juin 2020

penelope cruz

Pedro Almodóvar retrouve Penelope Cruz pour son prochain film, Madres paralelas, qu'il annonce comme un drame sur la maternité. Ce sera leur huitième collaboration si on prend en compte le caméo de l'actrice dans Les amants passagers et le court-métrage La Conseillère anthropophage.

Le tournage débutera en février pour une sortie en Espagne fin 2021. Autant dire que le film ne sera pas à Cannes l'année prochaine et visera plutôt Venise.

Son frère, Agustin, producteur de ses films, a expliqué à Variety que le cinéaste avait cette histoire en tête depuis longtemps mais que le confinement lui avait permis de finir le scénario. Il raconte en parallèle la vie de deux femmes madrilènes qui accouchent le même jour durant leurs deux premières années de maternité.

Le dernier film de Pedro Almodovar, Douleur et Gloire, a été en compétition à Cannes (avec un prix d'interprétation pour Antonio Banderas) et nommé aux Oscars. Il a remporté 7 Goyas, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur (son 3e dans cette catégorie). Selon Variety le film est sorti dans 64 pays et a cumulé 37M$ au box office international, le rentabilisant largement.

D'ici là, dans deux semaines, avec trois mois de retard du au confinement, Almodovar tournera le court métrage La voix humaine, d'après la pièce de Jean Cocteau, avec Tilda Swinton. Ce sera sa première œuvre entièrement en anglais. Le cinéaste reporte du même coup le tournage de l'adaptation de A Manual for Cleaning Woman (Manuel à l'usage des femmes de ménage), un recueil de nouvelles de Lucia Berlin, qui devait être son premier film en langue anglaise. Mais, selon son frère, le scénario n'est pas encore aboutit (lire notre actualité sur ces deux projets).

Cannes 2020: 11 courts en lice pour une Palme d’or

Posté par vincy, le 19 juin 2020

Le Festival de Cannes a annoncé les onze films pour sa compétition court métrage, issus de 12 pays différents, pour un programme cumulé de 2h24. Cinq réalisatrices font partie de cette Sélection officielle 2020.. La Palme d’or sera remise cet automne. La date et le jury seront dévoilés plus tard.

Cette année, le comité de sélection du Festival de Cannes a reçu 3810 courts métrages, en provenance de 137 pays différents.

I am afraid to forget your face de Sameh Alaa (Égypte) - 15’ - Egypte, France, Belgique, Qatar
Filles bleues, peur blanche de Marie Jacotey & Lola Halifa-Legrand (France) - Animation - 10’ - France (photo)
Motorway65 de Evi Kalogiropoulou (Grèce) - 14’ – Grèce
Sudden Light de Sophie Littman (Royaume-Uni) - 14’ - Royaume-Uni
Son of Sodom de Theo Montoya (Colombie) - Documentaire - 15’ - Colombie, Argentine
Camille sans contact de Paul Nouhet (France) - 15’ - France
O Cordeiro De Deus (L’agneau de Dieu) de David Pinheiro Vicente (Portugal) - 15’ – Portugal, France
Shiluus de Lkhagvadulam Purev-Ochir (Mongolie) - 13’ – Mongolie, Royaume Uni
Benjamin, Benny, Ben de Paul Shkordoff (Canada) - 7’ - Canada
Stéphanie de Leonardo Van Dijl (Belgique) - 15’ - Belgique
David de Zachary Woods (États-Unis) - 11’ - États-Unis

Plus de 130 films au festival en ligne « We are one »

Posté par vincy, le 26 mai 2020

Organisé par le festival Tribeca à New York, le festival "We are one : a global film festival" - qui regroupe 21 festivals de la planète dont Annecy, Berlin, Cannes, Locarno , San Sebastian, Sundance et Venise - proposera du 29 mai au 7 juin des séances gratuites sur Youtube (Tout le programme sur le site).

Sur environ 135 films, on dénombre 34 longs métrages. Parmi eux, seront diffusés plusieurs films ayant brillé dans différents festivals: 45 Days in Harvar, Air Conditioner, Amreeka, Bridges of Sarajevo, Eeb Allay Ooo, Late Marriage, Mystery Road, Ticket of No Return...

Il y a au total 23 films d'animation, principalement grâce à Annecy, et 33 films documentaires dans la programmation. On retrouvera entre autres les premiers courts métrages de Dreamworks Animation, les courts métrages animés en avant-première que sont Shannon Amen de Chris Dainty et Le cortège de Pascal Blanchet et Rodolphe Saint-Gelais. Cannes a opté pour les courts métrages de sa 72e édition (Anna, Butterflies, The Distance Between The Sky And Us - Palme d'or du court -, The Jump...)

Et on pourra aussi voir des films en réalité virtuelle, des web séries et des documentaires.

"La plupart de ces titres feront des débuts au cours du festival, avec une programmation composée de plus de 100 films, dont 13 premières mondiales, 31 premières en ligne et cinq premières internationales en ligne" précise le communiqué.

Enfin, des conversations et masterclasses seront organisées avec des personnalités comme Francis Ford Coppola, Jane Campion, Nadav Lapid, Steven Soderbergh, Guillermo del Toro, John Waters, Claire Denis, Diego Luna, le duo acteur-réalisateur Song Kang-ho et Bong Joon-ho, Ang Lee avec Hirokazu Kore-eda ou encore Jackie Chan.