Grand prix du Festival de Cannes en 1949, Le Troisième homme va devenir une comédie musicale

Posté par vincy, le 30 juin 2013

tournage du troisième homme à vienneLe troisième homme, Grand prix au Festival de Cannes en 1949, va être adapté en comédie musicale. La société de production autrichienne Vereinigte Bühnen Wien (VBW) l'a annoncé jeudi 27 juin.

Le film du metteur en scène britannique Carol Reed, avec Joseph Cotten, Alida Valli, Trevor Howard et la participation impressionnante d'Orson Welles, avait été tourné en 1949 dans Vienne toujours partiellement détruite par la seconde guerre mondiale et encore occupée par les armées américaine, anglaise, française et russe. Le film fait ainsi visiter Vienne, de ses rues bourgeoises à ses cafés légendaires, de ses égouts à ses zones toujours encombrées de débris. On se souvient surtout de la scène vertigineuse de la grande roue dans le parc Pater, où Welles et Cotten confrontent leurs vérités. L'office de tourisme de Vienne a d'ailleurs organisé depuis quelques années un "Tour des lieux de tournage du Troisième Homme".

A partir d'un scénario de l'écrivain Graham Greene, Carol Reed a imaginé un film noir, où le romanesque impossible se frotte à une après-guerre traumatisante, sur fond d'espionnage et de trahison. Grand succès populaire (5,7 millions de spectateurs en France, 3e au box office de 1949), Le troisième homme est aussi connu mondialement pour sa musique, composée par le cithariste autrichien Anton Karas.

Pour la comédie musicale, VBW travaille avec le parolier et compositeur américain Stephen Schwartz (3 Grammy Awards, 6 nominations aux Tony Awards) à qui l'on doit les paroles des chansons de films d'animation comme Pocahontas (deux Oscars), Le bossu de Notre-Dame et Le Prince d'Egypte (un Oscar). Il est surtout l'auteur du livret de la comédie musicale Wicked, l'un des grands cartons récents de Broadway.

La première est prévue pour 2016, à Vienne.

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Bande annonce du film

Lucy, avec Scarlett Johansson, sera le plus gros budget de l’histoire d’Europacorp

Posté par vincy, le 29 juin 2013

Alors que Liam Neeson négocie actuellement un cachet à hauteur de 20 millions de $ pour reprendre du service avec Taken 3 (au budget faramineux de 65-70 millions de $), EuropaCorp a annoncé hier la mise en route du film le plus cher de l'histoire du studio français : Lucy, le prochain film réalisé par Luc Besson. Le film, dont le tournage débutera en septembre, met en vedette deux stars hollywoodiennes (autrement dit très très chèrement rémunérées), Scarlett Johansson et Morgan Freeman. Pas plus de précisions sur le montant du devis, mais on l'imagine assez près des 100 millions de $.

Lors de la présentation des (bons) résultats de la société, son directeur général Christophe Lambert, a précisé que le film serait un thriller d'anticipation "à très grand spectacle" avec un record d'effets spéciaux pour un film de Besson.

Europacorp se dirige ainsi de plus en plus vers une stratégie "hollywoodienne". Malavita, avec de Niro et Pfeiffer, est attendu cet automne. The Homesman, avec Tommy Lee Jones et Meryl Streep, espère être au Festival de Cannes l'an prochain. La société a également confirmé le tournage du Yves Saint Laurent de Bertrand Bonello, un temps menacé, malgré le refus de Pierre Bergé d'endosser ce projet (il a préféré celui de Jalil Lespert, plus consensuel et moins critique).

Films sous les étoiles : Avatar pour commencer une nuit blanche de cinéma

Posté par vincy, le 29 juin 2013

avatar

Pour cette dernière soirée de cinéma en plein air, Films sous les étoiles (séances gratuites, dans le superbe Domaine de Saint-Cloud), vous propose une projection "classique" à 22h30 au 3 Bouillons  avec le court métrage Le Western, de Frédéric Darie (1999) suivi du western écolo Jeremiah Johnson de Sydney Pollack (1971), avec Robert Redford, Will Geer et Allyn Ann Mclerie.

Mais l'événement sera à la même heure, dans un autre lieu du parc, au Fer à Cheval. Prévoyez les thermos, grignotages et surtout le gros châle : une nuit blanche de cinéma. Après le court métrage animé de Michael Dudok de Wit, Le moine et le poisson (1994), vous enchaînerez avec Avatar de James Cameron (2009), suivi de Blow up de Michelangelo Antonioni (1967) et de Delivrance de John Boorman (1972). Trois grandes expériences cinétiques pour illustrer le thème du Festival cette année : paysages et jardins. Qu'elle soit le cadre fantastique et sacré pour une histoire d'amour ou hostile et psychologiquement meurtrier, cette nature ordonnée ou désordonnée inspire là un film de science-fiction devenu culte dès sa sortie, une oeuvre avant-gardiste et bluffante, et une fiction où les paysages sauvages rivalisent avec la sauvagerie humaine.

Côté Oscars, Avatar a été nommé 9 fois (dont film et réalisation) et a gagné trois statuettes (image, direction artistique, effets visuels), Blow Up a été nommé deux fois (réalisateur, scénario) et Délivrance a été nommé trois fois (film, réalisateur, montage). Blow Up a par ailleurs reçu la Palme d'or au Festival de Cannes.

Leonardo DiCaprio et Jamie Foxx se retrouvent pour un polar

Posté par vincy, le 28 juin 2013

Warner Bros. a acquis les droits d'un roman qui n'est pas encore publié, Mean Business on North Ganson Street, de S. Craig Zahler. L'adaptation réunira Leonardo DiCaprio et Jamie Foxx, qui partageaient l'affiche de Django Unchained au début de l'année.

Le romancier écrira lui-même l'adaptation et DiCaprio produira le film. S. Craig Zahler a déjà écrit The Incident, film d'Alexandre Courtès et s'apprête à réaliser Bone Tomahawk, avec Kurt Russell.

L'histoire est celle d'un détective (DiCaprio) en disgrâce qui est transféré à Victory Missouri suite à une sale affaire ; il doit faire équipe avec un autre officier aussi peu respecté (et respectable) que lui pour combattre le crime. Une série de meurtres survient et font croire aux deux partenaires qu'un homme en veut aux autorités locales.

Films sous les étoiles : Minuit dans le jardin du bien et du mal… à 22h15

Posté par vincy, le 28 juin 2013

minuit dans le jardin du bien et du mal

Films sous les étoiles, c'est tous les soirs du 27 au 29 juin, au Domaine national de Saint-Cloud, et c'est gratuit. Ce vendredi soir, si la météo le permet, les spectateurs pourront voir à 22h15 aux 3 bouillons à la belle étoile le court métrage animé Runaway de Cordell Barker, suivi de La folie des grandeurs, le film culte de Gérard Oury avec Louis de Funès, Yves Montand et Alice Sapricht. Au fer à cheval, même heure, changement de genre avec le court métrage animé Mirabella de Pierre-Adrien Lecerf, suivi de Minuit dans le jardin du bien et du mal de Clint Eastwood.

Le film, sorti il y a 15 ans, est l'adaptation du roman de John Berendt. Un de ces polars poisseux qui vous hante longtemps. Le reporter John Kelso (John Cusack) est envoyé à Savannah, ville historique du Sud américain, avec ses traditions et son aristocratie, pour couvrir la fête annuelle que Jim Williams (Kevin Spacey) organise à Noël. Cette nuit-là, Williams, antiquaire très riche de la ville, est arrêté, suspecté d'avoir tué son petit ami, plus jeune que lui, Billy hanson (Jude Law). Kelso décide de changer l'angle de son reportage et s'intéresse alors à l'enquête et ses conséquences.

Eastwood traite dans ce film de sujets qui lui étaient jusque là tabous comme l'homosexualité. Summum d'ambiguïté, le film noir s'intéresse à une société en décadence, avec ses transsexuels, ses juges d'un autre temps, ses pratiques vaudoues, ses rituels festifs atemporels. S'il n'est pas parfait, Minuit dans le jardin du bien et du mal reste l'un de ces grands films où les acteurs procurent plus de plaisir que l'enjeu narratif lui-même. Les fans ont reproché à Eastwood d'avoir trahi le livre. Pourtant, entre burlesque, humour noir, hommage à un cinéma révolu, le film est plus audacieux qu'il n'y parait, avec un usage du flash-back malin, qui permet de nous perdre dans différentes versions des faits. Minuit dans le jardin du bien et du mal est une forme de quintessence de l'oeuvre trouble. De celles qui nous happent.

L’instant Court : En Douce avec Camille Claris

Posté par kristofy, le 28 juin 2013

Camille ClarisComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage Time Doesn’t Stand Still avec Léa Seydoux et après une rencontre avec le réalisateur Edouardo Williams, voici l’instant Court n° 113.

Le Festival de Cabourg a doublement récompensé le court-métrage On the beach de Marie-Elsa Sgualdo (meilleur court et meilleure actrice).

En 2009, le prix de la meilleure actrice dans un court-métrage avait été décerné (à raison !) à la débutante Camille Claris pour le court En Douce. Depuis Camille s’est révélée jeune talent à suivre…

Voici donc ici le court-métrage En Douce réalisé par Vanessa Lépinard avec Camille Claris :

Cécile est une adolescente de quinze ans. Dans deux jours, elle part… Elle sait qu'elle va laisser derrière elle José, son voisin, un homme de trente ans qu'elle fréquente en secret. José est attiré par elle, Cécile hésite...

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Camille ClarisEcranNoir : On t’a découverte dans le court-métrage En Douce au Festival de Cabourg en 2009 avec d’ailleurs le prix de meilleure actrice, et on te retrouve de nouveau à Cabourg en 2013 cette fois dans un long-métrage, Macadam Baby : comment ça se fait qu’on ne t’ai pas vu entre-temps dans d’autres films courts ou longs au cinéma plutôt que dans des séries à la télévision ?
Camille Claris : C’est parce que j’ai passé beaucoup plus de castings pour la télé, en fait c’est moins facile de passer des castings pour le cinéma déjà parce qu'il y en a moins et puis d’une certaine façon le mur est plus grand. Cependant j’ai eu la chance de faire je crois de la belle télé en jouant dans des séries vraiment intéressantes comme Clash et 1788 et demi (diffusées sur France Télévision à 20h50). Ce sont des séries qui pour moi ont une âme et où le réalisateur était vraiment impliqué artistiquement parlant. C’était plusieurs belles expériences et j’ai appris énormément dans ce genre de projet-là. Pour 1788 et demi par exemple j’ai dû apprendre à faire de l’escrime et du cheval, et j’ai joué avec Sam Karmann.

EN : Quel souvenir tu as du tournage Camille Clarisde ce court-métrage En Douce ?
Camille Claris : C’était mon premier tournage donc je m’en souviens très bien. J’étais au cours Florent où on donne des photos de nous qui peuvent servir par exemple dans le cas où un agent passerait par l’école, ça a été mon cas et ensuite j’ai passé quelques castings ; et un jour j’ai passé le casting pour ce court En Douce et ça a fonctionné, j’ai été choisie. C’était ma première expérience professionnelle, je regardais tout ça en n’y connaissant strictement rien, je regardais tout ça avec énormément de concentration et de curiosité. La réalisatrice Vanessa Lépinard voulait vraiment faire quelque chose de joli, elle était très passionnée par son sujet et du coup c’était passionnant pour moi. Pour certains moments où je suis toute seule elle laissait tourner la caméra pour voir ce qui venait. Pour la scène intime avec le voisin, ça a été une scène qui a été minutieusement réglée pour que tout le monde soit à l’aise avec. J’étais très jeune, c’était très rassurant que la réalisatrice sache très exactement ce qu’elle voulait faire.

EN : Et quel souvenir tu as du prix de meilleure actrice pour ce court En Douce au festival de Cabourg en 2009 ?
Camille Claris : Quand j’ai débarqué ici, j’ai trouvé ça un super festival. Le soir de la remise de prix la réalisatrice avait été mis au courant, mais moi pas du tout et ça a été la surprise. C’était un grand bonheur d’avoir ce prix, et surtout un bel encouragement. En Douce a été sélectionné dans d’autres festivals, il a eu le prix du public au festival de Angers, le film est aussi allé dans des festivals dans d’autres pays comme par exemple celui de Saint-Pétersbourg.

Camille ClarisEN : Raconte un peu l’aventure du court-métrage Social Butterfly qui a été sélectionné au dernier festival de Sundance…
Camille Claris : C’est vrai qu’on en parle pas assez de ce court Social Butterfly, la production semble assez tournée vers l’international pour faire voyager ce court le plus possible, il a été montré quand-même le mois dernier durant le festival de Cannes. Social Butterfly a donc été sélectionné au festival de Sundance aux Etats-Unis, et ça a été une expérience formidable. Avec l’équipe on est allé là-bas pendant dix jours, c’est en plein milieu des montagnes avec de la neige, c’est une ambiance de festival qui fait un peu vacances… Social Butterfly est visible en ce moment en vod sur internet.

EN : Retour à Cabourg donc pour accompagner cette fois un long-métrage : Macadam Baby
Camille Claris : C’est avec une bande de garçons très drôles; François Civil, Arthur Jugnot, Arthur Dupont, Arsène Mosca ; du coup l’ambiance du tournage était vraiment super. Et d’ailleurs le réalisateur m’a repéré en m’ayant vue à la télé dans la série 1788 et demi, ensuite j’ai passé les essais et donc j’ai été prise.

EN : Quelle différence tu as pu noter entre ce tournage pour le cinéma et un tournage pour la télé ?
Camille Claris : Pour ce film Macadam Baby, on allait assez vite quand-même, le tournage a duré à peine un mois et demi. Il y a des tournages télé où on a droit à une quinzaine de prises si c’est nécessaire, et d’autres tournages télé où on a droit qu'à deux prises et si ce n’est pas parfait ce n’est pas grave on passe à la suite. Un rythme de tournage où ça va très très vite, ça peut être un peu angoissant. Dans ce cas c’est assez étrange en tant que jeune comédienne de se dire que ‘bon, je n’ai pas fait au mieux’ mais faut faire confiance à l’équipe.

EN : Et ton prochain tournage ?
Camille Claris : Je devrais commencer à tourner dans un autre long métrage en octobre : c’est le prochain film réalisé par Mélanie Laurent. C’est une amitié entre deux filles dans un lycée où il va y avoir du harcèlement et de la manipulation. J’ai un second rôle d’une fille de la bande… Je suis très très contente, Mélanie Laurent elle est vraiment super. [ndr : il s'agit d'une adaptation du roman Respire de Anne-Sophie Brasme, avec les actrices Joséphine Japy et Lou de Laâge].

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait de En Douce.

Les parapluies de Cherbourg : Michel Legrand se souvient du chef d’œuvre de Jacques Demy

Posté par kristofy, le 27 juin 2013

Alors que Les parapluies de Cherbourg est à nouveau en salles, retour sur ce film culte du début des années 60.

Anecdotes de tournage

Le premier titre du scénario était L’Infidélite ou les parapluies de Cherbourg. Jacques Demy et Michel Legrand ont travaillé sur les chansons dès 1961, le tournage se déroula en 1963.

A la fin les deux enfants dans le film étaient en fait Rosalie-la fille de Jacques Demy et Agnès Varda et Hervé-le fils de Michel Legrand.

Lors de la présentation au festival de Cannes François Truffaut est dans la salle, il enverra ensuite un télégramme avec ces mots : « Quelle beauté, une pure merveille avec ce qui se passe sur la croisette en ce moment, je suis heureux et en même temps ravi ».

A la soirée de la première, les invités ont reçu à l’entrée de la séance un parapluie, et à la sortie de la séance des pompiers ont arrosé d’eau les spectateurs…qui ont alors ouvert ces parapluies !

Michel Legrand à Cannes

Une pluie de récompenses

- Palme d’or du Festival de Cannes en 1964

- Prix Louis Delluc 1964

- 5 nominations aux Oscars 1964 et 1965 : meilleur film en langue étrangère, meilleur scénario original (Jacques Demy), meilleure musique originale de film (Michel Legrand et Jacques Demy), meilleure adaptation de musique de film (Michel Legrand), meilleure chanson I will wait for you (paroles Jacques Demy, musique Michel Legrand)

La restauration

Les différentes étapes de la restauration ont demandés plus de 250 heures de travail, avec une facture de plus de 125 000 euros dont le budget a été réunis par la famille de Jacques Demy, différentes institutions (dont le festival de Cannes), et aussi les fans (par un site internet de crowfunding).

L’exposition Le monde enchanté de Jacques Demy à la Cinémathèque Française depuis le 10 avril se déroule jusqu’au 4 août. Pour l’occasion est édité un beau livre avec 256 pages de documents de travail (dessins, peintures, photos, script, morceau de pellicule originale…), également disponible un coffret 11 cd de l’intégrale des musique de Michel Legrand & Jacques Demy.

Les parapluies de Cherbourg est de nouveau dans les salles de cinéma depuis le 19 juin, le 31 juillet suivra La baie des anges, puis en octobre Une chambre en ville.

Films sous les Etoiles : A l’Est d’Eden en ouverture

Posté par vincy, le 27 juin 2013

à l'est d'eden james dean

Films sous les étoiles, c'est tous les soirs du 27 au 29 juin, au Domaine national de Saint-Cloud, et c'est gratuit.

Pour l'ouverture de cette 10e édition placée sous le thème "Le jardin, le paysage", les cinéphiles pourront revoir aux 3 bouillons le classique d'Elia Kazan, A l'Est d'Eden, précédé par le court-métrage animé Le jardin, de Marie Paccou (2002). A 22h15, au Fer à cheval, le programme prévoit Dialogue avec mon jardinier, succès populaire de Jean Becker avec Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin (2007), précédé du court-métrage animé Le génie de la boîte de raviolis de Claude Barras (2006)

À l’est d’Éden est le premier film en couleurs et en cinémascope d'Elia Kazan. Sorti en 1955, cette adaptation du roman éponyme de John Steinbeck, publié trois ans avant, a reçu un Oscar (second-rôle féminin) et trois nominations aux Oscars (acteur, réalisateur, scénario) le Golden Globe du Meilleur film dramatique et un prix du film dramatique au Festival de Cannes.

Le film se déroule en 1917 dans la vallée de Salinas. Adam Trask et ses deux fils, Cal et Aaron, exploitent le terrain. Les deux frères croient que leur mère est morte alors qu'elle les a abandonné à leur naissance. Cal (James Dean) pense que son père ne l'aime pas, qu'il est le mal incarné et se complait dans le rôle du fils incompris. Quand il apprend que sa mère, tenancière d'une maison close, vit à proximité... Parallèlement, la fiancée (Julie Harris) de son frère va tomber sous son charme.

Le film avait été l'un des dix grands succès de l'année 1955 en France avec 4,2 millions de spectateurs.

Le CNC change de président

Posté par vincy, le 26 juin 2013

frederique bredinLe Centre national du cinéma et de l'image animée a subit un petit électrochoc ce matin. Dans un communiqué reçu ce mercredi midi, la Ministre de la culture et de la communication, annonce qu'elle met fin au mandat d'Eric Garandeau et propose la nomination de Frédérique Bredin.

Ainsi : "La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, en accord avec le Premier ministre, a proposé au Président de la République, de mettre fin au mandat d’Eric Garandeau, président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), au Conseil des ministres du 26 juin 2013. Cette décision prendra effet le 15 juillet 2013.

Depuis sa nomination le 15 décembre 2010, Eric Garandeau a mené à bien d’importantes réformes pour les secteurs cinématographique et de la production audiovisuelle. Il a su gérer avec engagement l’ensemble des dispositifs de soutien et de régulation correspondant à  ces domaines d’activités.

La ministre de la Culture et de la Communication a proposé de nommer Frédérique Bredin pour succéder à Eric Garandeau.

Frédérique Bredin est aujourd'hui inspectrice générale des finances."

Un homme de dossiers, de droite

Si le départ d'Eric Garandeau, ancien conseiller Culture de Nicolas Sarkozy, était l'objet de rumeurs de plus en plus crédibles depuis quelques semaines, il intervient plus tôt que prévu. D'autres imaginaient déjà qu'un Pierre Lescure, chargé du rapport sur "Acte 2 de l'exception culturelle", allait récupérer le fauteuil d'ici la fin de l'année. Mais depuis le Festival de Cannes, la nomination avant la trêve estivale devenait l'hypothèse la plus solide.

Cette précipitation est cependant surprenante car Garandeau n'a pas démérité et porte un bilan plutôt flatteur : Le jour le plus court, extension du fonds sud, défense des aides auprès de Bruxelles... sans compter les résultats flatteurs du cinéma Français en salles et sa soumission docile (et diplomatique) aux décisions et volontés gouvernementales. Mais Filippetti  lui reprochait notamment sa gestion de la réforme de la taxe que paient les distributeurs de télévision au CNC, bloquée depuis plusieurs mois à Bruxelles. A l'inverse, elle aurait pu le féliciter pour bons et loyaux services rendus suite à la polémique sur les cachets des stars survenue fin 2012.

Une femme politique, de gauche

En proposant la nomination de Frédérique Bredin, ancienne Ministre de la Jeunesse et des Sports sous les gouvernements Cresson et Bérégovoy, Filipetti prend le risque d'être accusée de faire la chasse aux sorcières à des hommes nommés par la droite. Plus politique que techno, Bredin a cependant quelques atouts pour elle : elle s'est occupée de la politique cinématographique au cabinet de Jack Lang dans les années 84-86 avant d'être en charge des dossiers culturels à l'Elysée pour Mitterrand. Elle fut également secrétaire nationale du PS  responsable de la culture et de la communication de 1995 à 2000, date à laquelle elle se retire de la vie politique pour rejoindre le groupe Lagardère.

Elle est devenue rapidement favorite pour le poste, notamment parce que le président de la république souhaite féminiser les directions des grandes institutions culturelles. A noter que Frédérique Bredin est issue de la promotion Voltaire à l'ENA, celle d'un certain... François Hollande.

Les sorties cinéma du 26 juin 2013

Posté par vincy, le 26 juin 2013

affiche before midnight- Before Midnight **** de Richard Linklater (USA/Grèce, 1H48) avec Julie Delpy, Ethan Hawke, Seamus Davey-Fitzpatrick.

- Moi, moche et méchant 2 *** de Chris Renaud, Pierre Coffin (USA, 1H38, dessin animé) avec les voix de Steve Carell, Kristen Wiig, Russell Brand en VO et Gad Elmaleh, Audrey Lamy en VF.

- 12 ans d'âge ** de Frédéric Proust (France, 1H25) avec François Berléand, Patrick Chesnais, Anne Consigny, Florence Thomassin.

- Les petits princes ** de Vianney Lebasque (France, 1H30) avec Eddy Mitchell, Paul Bartel, Reda Kateb.

- Broken City ** de Allen Hughes (USA, 1H49) avec Mark Wahlberg, Russell Crowe, Catherine Zeta-Jones, Jeffrey Wright.

- La marque des anges - Miserere de Sylvain White (France) avec Gérard Depardieu, JoeyStarr, Héléna Noguerra, Thierry Lhermitte.

Et aussi :
- Dark Skies de Scott Charles Stewart (USA, 1H36) avec Keri Russell, Josh Hamilton, Dakota Goyo - Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Ne trouvant aucun soutien autour d'eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extra-terrestre.

- Les Stagiaires de Shawn Levy (USA, 1H59) avec Vince Vaughn, Owen Wilson, Rose Byrne - Billy et Nick, deux quadras dont les carrières ont été pulvérisées par Internet, repartent à zéro en obtenant un stage chez Google, qui peut-être, débouchera sur un job. En compétition avec des petits génies de l'informatique tout droit sortis de l'école, ils vont devoir prouver qu'ils ne sont pas des dinosaures.

- Le Renard Jaune de Jean-Pierre Mocky (France, 1H24) avec Michael Lonsdale, Frédéric Diefenthal, Antoine Duléry - Charles Senac, auteur d'un unique roman à succès, est retrouvé mort chez lui. Senac était l'être le plus méprisé de tout le quartier et notamment des clients et du patron du Renard Jaune, un bar-restaurant où il avait ses habitudes. Tous avaient une bonne raison pour tuer Charles Dane. L'inspecteur Giraud, un ancien champion cycliste tombé dans l'oubli mène l'enquête, faisant du bistrot sa salle d'interrogatoire.

- Un mois en Thaïlande de Paul Negoescu (Roumanie, 1H25) avec Andrei Mateiu, Ioana Anastasia Anton, Sinziana Nicola - En pleines fêtes du Nouvel an à Bucarest, Radu, jeune trentenaire, décide de rompre avec sa fiancée. La même nuit il part à la recherche de Nadia, sa précédente petite amie, persuadé que c'était l'amour de sa vie.

- Inavouables de Frédéric Cerulli (France, 1H35) avec Patrick Grieco, Hélène Mallet, Sophie Desvergnes - Virgile fait son retour sur la Riviera après avoir totalement disparu de la circulation. Les retrouvailles avec sa bande de potes sont une fête mémorable. Dans le huis clos d'une villa, le destin des amis bascule.

- Electrick Children de Rebecca Thomas (USA, 1H33) avec Julia Garner, Rory Culkin, Liam Aiken - Rachel vit avec ses parents dans une communauté mormone de l'Utah. Le jour de ses 15 ans, elle découvre par hasard, sur un vieux magnéto, une chanson interprétée par un artiste local. Rachel n'a jamais rien entendu de tel et vit ce moment comme une expérience exceptionnelle, mystique et sensuelle. Lorsque 3 mois plus tard elle est enceinte, elle soutient que c'est le fameux morceau pop rock qui en est la cause.

- En pays cannibale de Alexandre Villeret (France, 1H24, film interdit aux moins de 12 ans) avec Axel Philippon, David Saracino, Ivan Cori - Loin d'un Paris de carte postale, Max et sa bande de pieds nickelés se trimballent dans les profondeurs d'un petit milieu citadin décalé, animé par les teufs, le sexe et les drogues. Un "trip-tease" de 48 heures, et une escalade de situations déjantées dans les bas fonds de Paname.

- Good as You de Mariano Lamberti (Italie, 1H35) avec Enrico Silvestrin, Daniela Virgilio, Lucia Mascino - À Rome, huit amis s'apprêtent à fêter ensemble le Nouvel an. Isolés par une coupure de courant, ils sont alors entraînés dans un tourbillon débridé de délires et de quiproquos.