IMDb, le cinéma sur la toile

Posté par geoffroy, le 30 novembre 2008

IMDbLe 17 octobre dernier, IMDb (Internet Movie Database), la plus importante base de données au monde sur le cinéma a fêté ses 18 ans. Il est loin le temps où Col Needham – fondateur d’IMDb né en 1967 – créa, au milieu des années 80, une base de données informatisée dans le seul but de référencer le plus efficacement possible les films qu’il avait vus : aujourd'hui, le site est devenu incontournable pour les cinéphiles, les institutions et les professionnels. Le chemin parcouru depuis cette brillante initiative dépasse de très loin le simple cadre informatif d’une donnée consultable et permet d’instaurer une interactivité à la carte propre au fonctionnement futur d’Internet. D’ailleurs, le développement d’IMDb lui est indissociable. Sans le savoir – au début en tout cas – Col Needham et un groupe de passionnés allaient offrir une méthodologie capable à la fois d’intégrer et de porter une technologie novatrice responsable de la plus grande mutation communicationnelle de ses trente dernières années.

Racheté par Amazon il y a dix ans
Vecteur de promotion du cinéma dans son ensemble, le site de l’ancien étudiant de Cardiff propose une interactivité aux multiples entrées : fiches pratiques (plus d’un million de titres, séries TV comprises), B.A, chiffres clés, notations, liens divers… soit un carrefour de données où chacun peut trouver son compte. Mais ne nous y trompons pas, la loi du marché possède ses impondérables. Depuis son rachat par le géant américain Amazon.com en 1998, IMDb est devenu la vitrine autant culturelle que marketing d’un art lui aussi en pleine révolution technologique. Si l’un ne va pas sans l’autre, le site s’est transformé au fil des ans en une véritable plateforme média brassant l’ensemble de la "filière cinéma", de la simple information technique à la vente de DVD par correspondance. Rencontre improbable car non programmée, cette association inédite trouva son point d’ancrage au cœur d’un besoin de rationalisation, de classification, de référencement. Si le cinéma demeure la base même du projet, le développement de l’informatique aura été la condition nécessaire à sa mise en forme. Petit retour sur une histoire qui a fait date. Lire le reste de cet article »

Le nouveau Forum des images (4)

Posté par vincy, le 29 novembre 2008

forumdesimages_lounge.jpg

Le grand salon du nouveau Forum des images est comme un grand lounge, avec ses fauteuils colorés et confortables. 200 m² où sont disposés 16 ordinateurs à usage personnel pour un ou deux spectateurs. Tout autour, huit alcôves permettent une consultation individuelle. Et deux petits salons supplémentaires permettront de réserver pour des groupes (familles, amis...) de sept personnes une diffusion spécifique : que ce soit un film du patrimoine, ou un film inédit.

32 espoirs en lice pour les César

Posté par vincy, le 28 novembre 2008

francois_grondin.jpgHier, 32 comédiens et comédiennes ont été choisis par le Comité Espoirs de l'Académie des César (l'ensemble des directeurs de casting). Ils ne seront plus que 10 lors de l'annonce des nominations dans les catégories meilleur espoir féminin et meilleur espoir masculin. La Cinéma Academy version institutionnelle. Une liste indicative, incitative mais non exclusive.

Côté filles, le choix sera rude. Entre les valeurs déjà affirmées (Mélanie Bernier, Marilou Berry, Louise Bourgoin, Déborah François (photo), Fanny Valette), les révélations portées par les médias (Léa Seydoux, Salomé Stévenin) et les actrices issues de films populaires ou remarqués (Judith Chemla, Anaïs Demoustier, Adélaïde Leroux), malin qui pourra deviner le choix des votants. Généralement, il y a un mix assez équilibré entre les forces en présence.

Côté garçons, les connus coexistent avec les inconnus. Dans la première catégorie, Julien Baumgartner, Emile Berling, Marc-André Grondin (photo), Adrien Jolivet, Grégoire Leprince-Ringuet ont de nombreux atouts pour eux : une actualité riche en tournages et films déjà sortis, une notoriété réelle (fils de ça peut aider), et même des films vus (La belle personne) ou très vu (Le premier jour du reste de ta vie). Mais parmi les inconnus, certains peuvent tirer leur épingle du jeu, comme Ralph Amoussou ou Laurent Capelluto. Jouer dans un bon film ne nuit jamais...

Pour le César du Meilleur Espoir Féminin 2009
Nora ARNEZEDER dans Faubourg 36
Leïla BEKHTI dans Des poupées et des anges
Mélanie BERNIER dans Passe Passe
Marilou BERRY dans Vilaine
Olympe BORVAL dans Le chant des mariées
Louise BOURGOIN dans La fille de Monaco
Lizzie BROCHERÉ dans Le chant des mariées
Judith CHEMLA dans Versailles
Anaïs DEMOUSTIER dans Les grandes personnes
Déborah FRANÇOIS dans Le premier jour du reste de ta vie
Juliette LAMBOLEY dans 15 ans et demi
Adélaïde LEROUX dans Home
Clémentine POIDATZ dans La frontière de l’aube
Léa SEYDOUX dans La belle personne
Salomé STÉVENIN dans Comme une étoile dans la nuit
Fanny VALETTE dans Sur ta joue ennemie

Pour le César du Meilleur Espoir Masculin 2009
Ralph AMOUSSOU dans Aide-toi le ciel t’aidera
Julien BAUMGARTNER dans Le plaisir de chanter
Emile BERLING dans Les hauts murs
Laurent CAPELLUTO dans Un conte de Noël
Esteban CARJAVAL ALEGRIA dans La belle personne
François CIVIL dans Soit je meurs, soit je vais mieux
Arthur DUPONT dans Nos 18 ans
Théo FRILET dans Nés en 68
Nicolas GIRAUD dans Comme une étoile dans la nuit
Guillaume GOUIX dans Les hauts murs
Marc-André GRONDIN dans Le premier jour du reste de ta vie
Adrien JOLIVET dans La très très grande entreprise
Grégoire LEPRINCE-RINGUET dans La belle personne
Pio MARMAÏ dans Le premier jour du reste de ta vie
Yannick RENIER dans Nés en 68
Guillaume VERDIER dans L’été indien

Rencontres internationales Paris/Berlin/Madrid : entre nouveau cinéma et art contemporain

Posté par MpM, le 28 novembre 2008

logo_rencontres.jpgDernière étape de ce circuit qui traverse l’Europe (après Madrid en mai et Berlin en juillet), Paris accueille du 28 novembre au 7 décembre une programmation cinéma, vidéo et multimédia à la frontière entre nouveau cinéma et art contemporain. Ces rencontres internationales s’articulent autour de trois axes :
- des séances en salles : notamment une carte blanche aux réalisateurs Pedro Costa, Chantal Akerman et Antonio Muntadas ainsi qu’une présentation des derniers films de Philippe Grandrieux, Liu Wei et Ken Jacobs ;
- une exposition : "Data Meanings", qui présente une dizaine d'œuvres traitant du détournement et de la circulation des données sur internet
- un cycle de débats et tables rondes réfléchissant sur la réalité et les enjeux de la création contemporaine internationale.

En tout, ce sont ainsi 200 œuvres venues de plus de 60 pays qui seront présentées dans différents lieux de Paris parmi lesquels le Centre Pompidou, le Jeu de Paume, le Théâtre Paris-Villette, le Centre Culturel Canadien, le Goethe Institut, l'Institut Cervantès, le Centre Culturel Suédois et l’Institut Finlandais. Afin de faire de ces Rencontres un véritable forum interculturel, des échanges entre les artistes présents et le public sont également favorisés tout au long des dix jours.

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Rencontres internationale Paris/Berlin/Madrid
Du 28 novembre au 7 décembre
Informations et programme : www.art-action.org

Le nouveau Forum des images (3)

Posté par vincy, le 27 novembre 2008

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Voici la mezzanine. 94m². Ou disons l'étage intermédiaire entre l'entrée, rue du cinéma, et les espaces de lecture et les salles de visionnage, à l'étage, en haut de l'escalier.

La mezzanine (sur la gauche, sur la photo), surplombe l'espace d'attente de 332 m² et de billetterie.

On peut s'y détendre au 7e Bar, café où 36 personnes pourront boire et manger (la cuisine serait "méditerranéenne, naturelle et équilibrée"). Pour en profiter, il faudra malgré tout être muni de ses billets.

Tout ces espaces publics sont connectés WIFI. Hormsi ce détail technologique, on a l'impression étrange d'être dans le vaisseau de 2001 L'odyssée de l'espace...

« Le nom des gens » remporte le 22e Grand Prix du meilleur scénariste

Posté par MpM, le 27 novembre 2008

Pour sa 22e édition, le Grand Prix du meilleur scénariste a été attribué à Michel Leclerc et Baya Kasmi pour Le Nom des gens, une comédie sur les apparences trompeuses. Ce prix récompense traditionnellement un scénario de long métrage écrit par un auteur n’ayant pas eu plus de trois scénarios portés à l’écran. Il consiste en l’achat des droits du scénario pour une mise en onde par France culture et en l’attribution d’une dotation de la chaîne ARTE.

Le jury, présidé par Anne Parillaud et composé de professionnels du cinéma et des médias, remettait également le Prix Arlequin ouvert aux auteurs de moins de 28 ans et récompensant un scénario de long-métrage au stade de l’écriture. C’est Stéphane Cazes qui l’a emporté avec Le Sens de nos peines, l’histoire d’une jeune femme élevant son premier enfant en prison. Deux prix spéciaux ont été attribués dans chaque catégorie : à Karin Albou pour Je l’aimerais jusqu’à la fin de sa mort (une adaptation de La douleur de Marguerite Duras) en section Grand prix et à Katell Quillévéré pour Un poison violent en section junior.

On pourra découvrir dimanche 30 novembre à 20h la réalisation radiophonique de Noces Ephémères de Reza Serkanian, prix spécial du jury 2007, réalisé par Myron Meerson pour France culture. Quant aux lauréats 2008, on leur souhaite la même carrière qu'à Séraphine de Martin Provost, L'emploi du temps de Laurent Cantet ou encore Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu, tous trois récompensés au stade de l'écriture par le prix du meilleur scénariste.

Christian Fechner s’éclipse (1944-2008)

Posté par MpM, le 26 novembre 2008

fechner.jpgLe producteur de cinéma Christian Fechner est décédé dans la nuit de mardi à mercredi des suites d’un cancer. Lui qui voulait "faire des films plus jolis que la vie" a fait rire et vibrer le public français pendant plus de trente ans, avec des succès comme L'aile ou la cuisse de Claude Zidi, Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré, Marche à l’ombre de Michel Blanc, Chouchou de Merzak Allouache ou encore Les bronzés 3 de Patrice Leconte. Il avait également lancé ou conforté de nombreuses carrières, comme celles de Pierre Richard, Louis de Funès, Jean-Paul Belmondo ou encore Claude Zidi et Patrice Leconte.

Malgré les 500 millions d’entrées que ses films avaient cumulés de par le monde, Christian Fechner avait bien compris que le cinéma n’est pas une science exacte. "L'important, c'est de fabriquer des films avec le maximum de sincérité. Il n'y a pas de recette. S'il y en avait, on serait formidablement riches !", disait-il par exemple. D’ailleurs, ses immenses succès publics ne l’avaient pas empêché de se tromper quelques fois, notamment sur Les Amants du Pont-Neuf de Leos Carax, un important échec commercial.

Comme ses films, sa carrière avait connu de nombreux rebondissements : tout d’abord producteur de disques (il a lancé Antoine et accompagné les Charlots pour leur passage au cinéma), puis de films, PDG de Gaumont studio, directeur de TV6, réalisateur (Justinien trouvé ou le Bâtard de Dieu) et même… magicien, puisque grand amateur de cette discipline, il avait été deux fois sacré champion du monde. Aujourd’hui, hélas, il a exécuté son plus mauvais tour.

Jeu concours du 25 novembre au 3 décembre : DVD Sex & the City, le film

Posté par vincy, le 25 novembre 2008

dvd_sexandthecity.jpgPresque 2 millions de spectateurs en France ont vu l'adaptation de la série TV culte, Sex & the City. Sarah Jessica Parker et ses copines ont ainsi pu tester leur sex-appeal sur grand écran. Les voici qui reviennent sur votre "petit" écran (car un 42 pouces n'est quand même pas si petit).

Le DVD sort le 3 décembre (boutique alapage.com). Le film est agrémenté d'un commentaire audio du réalisateur, de sa Bande annonce, d'un tête à tête entre Sarah Jessica Parker et le réalisateur, d'un reportage sur la mode dans le film, de quelques scènes coupées , de l'enregistrement de la chanson du film, et même de jeux interactifs sur la version Blu-Ray. A noter qu'il existe aussi deux versions du film : celle vue au cinéma, et une plus longue dans l'édition collector.

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De son côté, Ecran Noir vous invite à gagner 10 DVD.

Pour cela, il vous suffit de répondre aux trois questions suivantes :

1) à quel acteur célèbre est marié Sarah Jessica Parker?

2) quel personnage new yorkais vit à Los Angeles?

3) dans quel film l'actrice qui incarne Louise a-t-elle été révélée?

Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses, à nous adresser par e-mail en indiquant votre nom, votre email et votre adresse postale.

Chomsky et Cie : salutaire cours d’autodéfense intellectuelle

Posté par MpM, le 24 novembre 2008

Chomsky et cieL’histoire : En mai 2007, Daniel Mermet réalise une série d’entretiens avec Noam Chomsky pour son émission de radio engagée et militante, Là-bas si j’y suis, diffusée sur France Inter. Olivier Azam est derrière la caméra et Giv Anquetil à la traduction simultanée. Suite à une souscription lancée auprès des auditeurs et fidèles de l’émission, un film voit le jour. C’est la coopérative audiovisuelle et cinématographique Les mutins de Pangée qui l’a entièrement autoproduit. On y retrouve à la fois des extraits de la rencontre avec Noam Chomsky, des témoignages de chercheurs ou de journalistes en adéquation avec sa ligne de pensée, et également des images d’archives.

Ce que l’on en pense : "Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes qui, l’une comme l’autre, nous dispensent de réfléchir." Voilà une citation (signée Henri Poincaré, philosophe français) qui devrait guider le spectateur de Chomsky et cie tout au long du film. En effet, cette plongée dans la pensée du théoricien du langage et analyste politique ne se présente pas tant comme un point de vue objectif sur ses théories que comme une explication de texte destinée à les exposer. Aussi vaut-il mieux ne jamais se départir de tout esprit critique… après tout, n’est-ce pas le premier enseignement du philosophe lui-même ?!

Chomsky en appelle en effet au bon sens et à l’intelligence pour contrer les dérives de ce qu’il nomme "la fabrique de l’opinion" et "la fabrique du consentement". Sa thèse, qui n’est ni celle d’un complot international, ni celle d’un groupuscule surpuissant tirant les ficelles en coulisse, incrimine les comportements d’auto-censure de la presse (qui passe sous silence certaines informations par peur de déplaire ou d’être privée d’informations) ainsi que la façon dont l’utilisation d’un langage connoté ("frappes chirurgicales", "armes de destruction massive", "dommages collatéraux"…) peut amener l’opinion publique à pencher dans un sens plutôt que dans l’autre.

C’est d’autant plus passionnant que Chomsky comme Mermet donnent un tour éminemment pédagogique au film : chaque assertion est accompagnée d’un exemple édifiant et facilement vérifiable, et d’autres témoignages viennent compléter la pensée du chercheur américain. Sur la forme, c’est moins réussi, car on sent la scénarisation a posteriori, et les limites de cette transcription cinématographique d’un contenu radiophonique. Qu’importe, il se détache de l’ensemble une immense énergie (génératrice d’une volonté de comprendre, d’expliquer, de dénoncer et d’agir) et une certaine candeur, le film disant à la fois des choses que l’on sent confusément sans être capable de mettre un nom dessus et des évidences auxquelles on est fréquemment confronté. En complément, on ne peut que recommander la lecture de l’excellent manuel de Normand Baillargeon, Petit cours d’autodéfense intellectuelle, qui prend au mot l’idée de Chomsky : "si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle".

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Les 50 ans du cinéma marocain : un pays qui manque de salles

Posté par vincy, le 23 novembre 2008

blog_marrakech1.jpgPour ses cinquante ans, le cinéma marocain a profité du Festival international du film de Marrakech (FIFM) pour établir son bilan. Cetes le Festival, à l'origine destiné pour défendre le cinéma africain et arabe, est devenu un instrument marketing pour la ville de Marrakech et le Royaume du Maroc. Une vitrine luxueuse (et coûteuse) où l'on invite médias français et stars hollywoodiennes.

Pourtant, Marrakech mériterait de promouvoir davantage le cinéma maghrébin et d'attirer l'aspect industriel de la profession. Car le Maroc manque de salles. Au point que les quotidiens nationaux peuvent aficher la programmation des quelques multiplexes sur une demi page (Megarama est présent à Casablanca et Marrakech). Les sorties sont presque simultanées avec l'Europe, et les films américains se taillent la part du lion d'un marché qui se réduit année après année. Les Marocains préfèrent regarder la télévision. Il y a trente ans, 40 millions de spectateurs allaient dans les salles chaque année, il n'en reste plus que quatre millions. La faute aux chaînes étrangères et aux antennes satellites. Pendant le Ramada, la prgrammation cinéma est si intense que tous les blockbusters hollywoodiens remplissent les écrans.

Peu de nouvelles salles se son construites, beaucoup ont disparu, et la vétusté de la plupart des cinémas n'incite pas à séduire un public en voie d'occidentalisation. Le Maroc ne compte que 90 écrans (130 de moins en trente ans), soint trois fois moins qu'en Afrique du Sud ou en Egypte. Il y aurait un manque de 150 salles.

Une association "Sauvons les salles de cinéma au Maroc" est née il y a un an (voit leur site : savecinemainmarocco.com), dans ce même Festival du film de Marrakech. L'associationveut que le cinéma redevienne un vecteur régional de culture et d'ouverture, tout en sensibilisant les citoyens sur l'état désastreux de l'exploitation cinématographique locale. L'Eden de Marrakech, avec le soutien de l'Unesco, sera le premier chantier de réhabilitation lancé par l'association.

Hélas, depuis un an, une salle (à El Jadida) à été complètement détruite, après cinq ans de fermeture, et quatre ont baissé le rideau (deux à Fès, une à Al-Hoceima, une autre à Casablanca).

Le cinéaste Ahmed El Maânouni évoquait en avril dernier au quotidien L'Humanité ce problème de chaînon manquant pour favoriser la croissance d'un cinéma nord-africain. "Il y a (...) le problème du piratage. On peut acheter Bienvenue chez les Ch’tis pour un euro. Il y a deux multiplexes au Maroc dont un tenu par un Français, Claude Lemoine, à Casablanca. Le second est à Marrakech. Il me semble que ceux qui analysent mal la situation disent que le cinéma ne se porte pas bien à cause des multiplexes. Or, il en faudrait beaucoup plus car cela permet une offre de films variée avec un accueil marchand qui fait venir le client. Nous en sommes réduits à ça. On a besoin des petites salles de quartiers et de multiplexes."