Le Cirque du Soleil enchante James Cameron avec son spectacle sur Avatar

Posté par vincy, le 31 octobre 2016

En attendant les suites d'Avatar, le public américain peut profiter de l'univers du film de James Cameron en "live" avec Toruk, la nouvelle création du Cirque du Soleil. En tournée dans tous les Etats-Unis, au Canada et au Mexique (l'Europe n'est toujours pas dans le programme), Toruk a reçu l'imprimatur du réalisateur, qui a publiquement loué les costumes, les coiffures et les idées chorégraphiques. "J'aime l'idée de ce dialogue entre deux mondes, celui du spectacle et celui du cinéma" affirme-t-il. "J'aime beaucoup la culture du Cirque du Soleil, leur manière de penser, de repousser les milites et d'enrichir le travail artistique. Leur équipe travaille comme Hollywood devrait travailler. Ils aiment l'innovation, la folie."

Conversation créative

Toruk est nom d'un géant aux allures de dragon qu'on a pu voir dans le premier film. Cameron a avoué que les suites d'Avatar suivraient Jake, Neytiri et leurs enfants: "C'est une saga familiale au sein d'un conflit avec les humains. Mais, thématiquement, Toruk s'approche de très très près de ce que seront les histoires des prochains films" explique-t-il. "C'est comme une conversation créative."

Le réalisateur a servi de consultant sur le spectacle du Cirque du Soleil, lancé il y a un an à Montréal par Michel Lemieux et Victor Pilon. Le récit prend place sur Pandora, avant que les humains ne prennent contact avec les Na'vi. Dans le show, deux guerriers Na'vi (qui parlent Na'vi) partent en quête d'une série d'objets sacrés.

Avatar ne s'arrêtera pas au cirque. Même si pour l'instant on est loin de l'exploitation d'une marque comme pour Star Wars, les Marvel ou Harry Potter, la franchise veut se décliner au-delà des jeux-vidéos et des parcs d'attraction.

La première suite d'Avatar devrait arriver sur les écrans pour Noël 2018. Si tout va bien. Le réalisateur canadien peut encore retarder le rendez-vous: il veut être sûr de pouvoir sortir un film par an dès le deuxième film terminé.

Quand la Chine croque Hollywood

Posté par vincy, le 30 octobre 2016

La tentation chinoise d'Hollywood est de plus en plus palpable: les studios se battent pour avoir un pied dans l'Empire du milieu, soit en créant des structures de production comme DreamWorks Animation (DreamWorks Oriental), soit en y bâtissant des parcs d'attraction (Disneyland à Shanghai). Même les stars s'y mettent. La grosse production de fin d'année, réalisée par Zhang Yimou, La Grande muraille, a pour tête d'affiche Matt Damon. Le blockbuster est avant tout ciblé pour être un carton en Asie.

Il n'y a rien de surprenant à tout ça: la Chine est déjà le 2e plus gros marché en fréquentation et en recettes dans le monde. Il devrait même être le premier marché dès 2018, avec un box office en forte croissance chaque année.

Depuis un mois, Hollywood se laisse dévorer par le dragon chinois. Il y a trente ans, le Japon avait tenté de conquérir l'industrie du divertissement américain (Sony en reste la plus belle preuve), suscitant à l'époque une "nippophobie". Là, rien de tel: les Chinois sont accueillis à bras ouverts.

Mondialisation

Ainsi Stan Lee, la légende des Comics, a décidé, avec Sharad Devarajan, de lancer un nouveau superhéros, Monkey Master, pour une coproduction sino-indienne. Ce gros budget en prises de vues réelles ciblera le marché chinois en priorité mais le casting international vise à le rendre rentable à l'export également. D'autant que l'histoire se passera entre la Chine et l'Inde, entre les temps anciens et les temps modernes. La figure du singe guerrier est populaire dans les mythologies des deux grands pays. Le tournage (en anglais) devrait commencer dans un an, avec un réalisateur occidental. Un pur produit mondialisé.

Wonder Wanda

Car c'est bien de mondialisation dont il s'agit. L'un des mastodontes chinois les plus conquérants est le conglomérat géant Dalian Wanda Group. Wanda a racheté en janvier le studio hollywoodien Legendary Entertainment à qui l'on doit Jurassic World et Godzilla (et autres films de ce genre chez Universal), pour 3,5 milliards de dollars. En septembre, après avoir échoué à prendre 49% de Paramount, le groupe chinois s'est s'associé avec Sony Pictures pour co-produire des films (notamment des blockbusters coûteux). Pour Sony, c'est aussi l'opportunité d'avoir un accès direct au marché chinois en se reposant sur les moyens de marketing et de distribution de son nouveau partenaire. Wanda a en plus des actions dans certaines franchises de la Paramount, notamment Transformers, 75% des parts du réseau de multiplexes nord-américains AMC, le circuit Hoyt's en Australie, le portail web dédié au cinéma en Chine Mtime ou encore Dick Clark productions, producteur historique de la TV aux Etats-Unis (notamment des Golden Globe Awards)... Le groupe possède déjà  le plus grand circuit de cinémas en Chine (avec un écran sur cinq au total) et un deal avec Imax pour de nouvelles salles. Et ses ambitions ne s'arrêtent pas là puisque le patron du groupe, Wang Jianlin drague les producteurs américains pour qu'ils viennent tourner dans le futur complexe Qingdao Movie Metropolis (plateaux de tournages, post-production, équipements techniques, décors...), en offrant un rabais fiscal de 40% et des charges salariales défiant toute concurrence. Lionsgate, qui a un partenariat avec China Media Capital, s'est déjà dit intéressé et Digital Domain étudie actuellement la possibilité d'installer une filiale pour les effets numériques. Pacific Rim 2 et la suite de Godzilla seront tournés en partie là bas.

La Chine investit aussi à Hollywood dans des propriétés et des terrains. Wang Jianlin peut se le permettre: le chinois le plus riche de la planète pèse 32 milliards de dollars.  Et cela n'émeut plus personne. Les politiques considèrent que c'est juste du business.

Aussi n'y a t-il plus de complexe à traverser le Pacifique. Joe Johnston vient de confirmer qu'il réaliserait un film de Science-Fiction de 100M$, Starfall, dans les studios de Qingdao, coproduit par Lionsgate et Wanda. Le film se déroule dans une station spatiale. Le réalisateur de Captain America, Jurassic Park III et Jumanji est l'une des grosses prises du moment mais pas la seule.

L'Empire du Soleil

Alpha Animation a recruté l'ancien directeur de la stratégie de DreamWorks Animation pour superviser la production de ses films en Chine. Alpha est notamment réputé pour avoir coproduit The Mermaid, le recordman du box office chinois. Le film a rapporté 553M$ dans le monde (dont 526 en Chine), soit le 9e succès de l'année, devant le dernier X-Men ou Kung-Fu Panda 3. Et le groupe Alpha est aussi partenaire de New Regency, et a notamment investit dans The Revenant et Assassins Creed.

Autre géant chinois: Alibaba. Le groupe du milliardaire chinois Jack Ma va investir dans la société historique de Steven Spielberg, Amblin Entertainment, pour coproduire des films à destination du marché chinois. Alibaba Pictures, la branche cinéma du "Amazon" chinois va prendre 20% du capital d'Amblin Partners, ce qui inclut les studios DreamWorks. "Au niveau humain, nous partageons les mêmes valeurs en Orient et en Occident. Nous apporterons plus de Chine à l'Amérique et plus d'Amérique en Chine", a commenté Steven Spielberg.Ou comment se payer un passe-droit vers les salles chinoises. Car pour les producteurs américains, l'équation est simple: sans partenaires chinois, leurs films doivent être validés par le ministère chinois et seuls un certain nombre ont l'autorisation de sortir chaque année. Avec un pourcentage chinois dans leur ADN? les films ne sont plus soumis qu'à la censure classique (sexe, drogue, politique) et contournent la règle des quotas. Iron Man 3 ou Le Dernier loup en ont bénéficié. Pour Spielberg, c'est aussi toute la galaxie d'Alibaba qui s'offre à ses films: site de vidéos en streaming Youku Tudou, plateformes de vente où peuvent être achetés billets et produits dérivés.

Cheval de Troie?

Forcément, cela commence à déranger un pays comme les USA, soucieux de leur "soft power" comme de leur indépendance et de leur puissance cinématographique: seize parlementaires américains se sont ainsi alarmés d'une possible "extension du contrôle de la propagande (chinoise) aux médias américains", pointant les relations étroites entre les milliardaires chinois et le régime communiste.

Les Chinois ont d'autres arguments: selon eux, seule une entreprise chinoise connaît le public chinois. Par ailleurs, beaucoup critiquent Hollywood de ne pas se soucier des attentes de leur public, qui préfère les belles histoires aux films à effets spéciaux."Pour faire de l'argent sur le marché chinois, vous devez comprendre le public chinois, lui plaire. Et le meilleur moyen est d'ajouter des éléments chinois aux histoires" explique le patron de Wanda. Cela promet pour les scénarios à venir...

Ceci dit, ne soyons pas étranger à cette conquête de l'Amérique. Alibaba comme Wanda regardent de très près où ils peuvent investir en Europe. Et pas seulement eux. China’s FF Motion Invest, une filiale du chinois Fundamental Films, a investit 60 millions d'euros dans EuropaCorp, soit 27,9% de la société de Luc Besson (qui conserve 31,6% des actions). Il a déjà mis une part non négligeable dans le budget de Valerian, le prochain film du cinéaste.

Paris reste d'ailleurs une cible prioritaire: Wanda, toujours, veut ouvrir un méga parc thématique, touristique et commercial, EuropaCity. Pour 3,3 milliards de dollars d'investissements.

Jean Yanne était-il prophétique avec son film de 1974, Les Chinois à Paris?

Leonardo DiCaprio cherche son prochain film

Posté par vincy, le 29 octobre 2016

Paramount Pictures vient d'acquérir les droits de la biographie écrite par Peter Guralnick, Sam Phillips: The Man Who Invented Rock ‘N’ Roll, inédite en France. L'auteur a publié de nombreux livres sur Elvis Presley, l'histoire du Rock n' Roll ou du Rythm n' Blues. Le studio a confirmé que l'adaptation serait produite par Leonardo DiCaprio, qui incarnera le rôle de Sam Phillips à l'écran. Mick Jaeger et l'auteur lui-même de la biographie sont également parmi les producteurs de ce futur biopic.

Sam Phillips a été un pionnier de l'industrie musicale dans les années 1950. Il a produit et lancé les carrières de Elvis Presley, Johnny Cash et Jerry Lee Lewis.

Pour l'instant, le projet se cherche un scénariste et le film ne sera pas le prochain projet de DiCaprio.

Paramount cherche le prochain film pour la star

Car l'acteur oscarisé en février cherche e film qu'il pourrait tourner avant ce biopic. La Paramount, qui a signé un contrat d'exclusivité avec la société de production de la star, Appian Way, optionne plusieurs projets pour lui, dont Truevine, adaptation du roman de Beth Macy, Truevine: Two Brothers, A Kidnapping, and a Mother’s Quest; A True Story of the Jim Crow South. Truevine se déroule en Virginie, en 1899, et raconte l'histoire deux frères afro-américains kidnappés par un homme blanc, qui pourrait être interprété par DiCaprio, et que leur mère a mis près de trente ans à retrouver.

Le studio a également acquis les droits de Captain Planet, la série télévisée d'animation américaine diffusée dans les années 1990, dont le scénario sera écrit par Glen Powell (acteur vu récemment dans Everybody Wants Some!!) et les droits de The Devil in the White City (Le diable dans la ville blanche), le roman d'Erik Larson. Martin Scorsese a été approché pour réaliser ce projet, en gestation depuis plusieurs années.

Avec « Numéro Une », Tonie Marshall s’intéresse au pouvoir des femmes

Posté par vincy, le 28 octobre 2016

Deux ans après Tu veux ou tu veux pas, avec Sophie Marceau, Patrick Bruel et Sylvie Vartan, qui avait dépassé le million de spectateurs, Tonie Marshall (César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario pour Vénus beauté (institut)) repasse derrière la caméra avec Numéro Une (son projet s'appelait Le club, à l'origine).

Elle a coécrit le scénario avec Marion Doussot (La marcheuse) et la journaliste - grand reporter du Monde, spécialiste en politique, Raphaëlle Bacqué - son dernier essai, Richie, qui s'intéresse à la vie et aux réseaux du défunt directeur de Sciences-Po, Richard Descoings, est actuellement en cours d'écriture pour une adaptation au cinéma.

Numéro Une réunit Emmanuelle Devos, Carole Bouquet, Richard Berry, Sami Frey, Benjamin Biolay, la vénérable Francine Bergé et Anne Azoulay (Bird People, Tristesse Club). Le tournage a débuté il y a deux semaines pour deux mois entre Paris, Deauville et Ostende en Belgique.

Le film raconte l'histoire d'Emmanuelle, ingénieure brillante et volontaire. Elle est désormais au comité exécutif de Trident, géant français de l'énergie. Mariée depuis vingt ans à un homme attentionné et mère de deux enfants, sa réussite est totale… ou presque. Un jour, elle est approchée par un réseau de femmes d'influences pour conquérir la direction d'une énorme entreprise française. Pour arriver à ce poste et satisfaire ses ambitions, elle va devoir tout risquer. Dans des sphères encore largement dominées par les hommes, les obstacles dans sa vie professionnelle et intime se multiplient.

Numéro Une sera distribué par Pyramide.

Edito: Chacun son chemin

Posté par redaction, le 27 octobre 2016

Les vacances de la Toussaint s'annoncent fastes pour la fréquentation. C'est une bonne nouvelle en soi. Les spectateurs trouvent leur bonheur grâce une grande variété de genres, d'histoires, de styles. Après Brice l'adolescent attardé, Courgette l'orphelin heureux, Willy le quinquagénaire cocasse, Gabrielle dévorée par sa passion, Olli démangé par son désir ou le Teckel qui passe de maître en maître, voici d'autres destinées à embrasser.

Le Dr Stephen Strange, l'ado Tamara, le chômeur Daniel Blake, la fille du train, Rachel, ou encore Conor, jeune dublinois qui fait des riffs avec sa guitare pour séduire Rafina, Ivan qui part à la recherche de sa mère Nana, ou les planteurs de thé du Myanmar, les Ta'ang montrent la diversité du 7e art. Et, jour férié oblige, quatre grosses sorties sont avancées pour se caler mardi prochain: un comptable autiste qui se prend pour Jason Bourne, Mr Wolff, on présume, un lanceur d'alerte américain exilé à Moscou, Snowden, deux jeunes femmes qui flirtent avec Eros et Thanatos, Mademoiselle et sa servante. Et enfin, Thomas, Marianne, Claire, Vincent, Jeanne, Anne, Simon, Lucie... protagonistes de Réparer les vivants, où les vies et la mort s'entremêlent.

Quoi de mieux finalement que de réparer les vivants le jour des morts. Réparer les erreurs, les fautes, les bugs. Tenter d'alerter sur les crimes, les manipulations, les mensonges. Dans ce monde soi-disant de plus en plus transparent, alors que rien n'a jamais été aussi opaque et complexe, le cinéma éclaire un peu nos cavernes, les écrans amènent un peu de lumière dans l'obscurité.

Il y aura ceux qui ne feront plus confiance à leur comptable, ceux qui voudront revoir tous les clips vidéos des groupes européens des années 80, ceux qui seront confortés dans leur méfiance à l'égard du système ultra-libéral (modèle anglais), ou d'autres qui mettront un bout de scotch sur leur webcam. L'influence du 7e art sur nos vies n'est pas nouvelle, même si elle est parfois exagérée.

Jean d'Ormesson disait qu'on peut vivre sans art, mais que sans art, on vit moins bien. C'est exactement ça: l'art n'est pas que vecteur d'émotion. C'est aussi une richesse immatérielle, impalpable, incomparable qui rend l'individu meilleur. Même le Dr Strange transmet ce message en plaçant le savoir au dessus de la force.

Art de masses, le cinéma devient passionnant quand il nous tend un miroir. Le spectateur se voit alors à l'écran. A défaut de le traverser comme dans La rose pourpre du Caire. Il nous montre un chemin (de traverse?), une voie, un détour et peut ainsi infléchir le cour de nos vies. Un film n'est rien d'autre qu'un organe. Quand il est réussit, qu'il touche un spectateur en plein cœur, c'est que la greffe a fonctionné. D'ailleurs, peut-être que grâce à Réparer les vivants, ses spectateurs verront le don d'organe différemment. Peut-être que le cinéma a ce pouvoir. Si la mort est une fatalité que nous subissons tous, parfois, nous pouvons en effet sauver les vivants de notre vivant. Tous saints?

L’adaptation de « Pierre Lapin », le héros de Beatrix Potter, en préparation

Posté par vincy, le 26 octobre 2016

Loin des rôles dans des blockbuster d'aventure ou d'action (Suicide Squad, Tarzan) ou même du Loup de Wall Street, Margot Robbie fait un pas dans le cinéma familial en intégrant le casting de Pierre Lapin. Ce sera moins glam, moins rock, moins sexy.

Mais ça reste smart. Peter Rabbit (en français, Pierre Lapin) est l'un des classiques de la littérature jeunesse de Beatrix Potter (à qui l'on doit aussi Jeannot Lapin). Pierre Lapin a été publié pour la première fois en 1902. 45 millions d'exemplaires plus tard, Pierre Lapin a connu aussi une vie en série animée dans les années 1990 puis une autre en 2013. L'histoire relate les aventures de Pierre Lapin, un jeune lapin facétieux, rebelle et désobéissant, qui s'aventure dans le jardin de M. McGregor. Un ancêtre de Bugs Bunny en sorte.

Le film distribué par Sony sera un mélange de prises de vues réelles et d'animation (réalisées par Animal Logic). Le générique comprend James Corden pour la voix du lapin (on l'a aussi vu dans Kill Your Friends et The Lady in the Van). Domhnall Gleeson et Rose Byrne, vue dans X-Men: Apocalypse, incarnent de vrais personnages. Tandis que Robbie, Daisy Ridley (Star Wars: Episode VII - Le réveil de la Force, Le Crime de l'Orient Express) et Elizabeth Debicki (Gatsby le Magnifique, "The Night Manager") complètent le casting vocal.

Margot Robbie vient juste de terminer le tournage de Goodbye Christopher Robin, avec également Domhnall Gleeson.

Le film, réalisé par Will Gluck (Annie), est prévu dans les salles en mars 2018.

C'est la première fois qu'un conte de Beatrix Potter est transposé en long métrage pour le cinéma. L'histoire de la vie de Beatrix Potter a été adaptée par Chris Noonan dans le film Miss Potter, en 2006, avec Renée Zellweger dans le rôle de l'auteure.

Zinga, Lamy, Emera et Deladonchamps sont Nos patriotes

Posté par vincy, le 25 octobre 2016

marc zinga alexandra lamay pierre deladonchamps louane emora

Le réalisateur Gabriel le Bomin (Les fragments d'Antonin, nommé au César du meilleur premier film en 2007, Insoupçonnable) a commencé le tournage la semaine dernière de Nos Patriotes. Ancien documentariste au service cinématographique des armées, réalisateur de documentaires sur différentes guerres françaises pour la télévision, il adapte ici librement Le terroriste noir, livre de Tierno Monénembo (Le seuil, 2012) avec Nos patriotes.

Cette fiction, inspirée elle-même d'une histoire vraie, suit le parcours d'Addi Bâ, un jeune Guinéen né en 1916 et accueilli en France à l'âge de 13 ans. Soldat pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance après la défaite de la France en 1940 et crée le premier maquis des Vosges en 1942, "Le Maquis de la Délivrance". Les Allemands le surnomment alors le terroriste noir et décident de le traquer. Le roman avait reçu le Grand prix du roman métis, le Grand prix Palatine du roman historique et le prix Ahmadou Kourouma.

Le personnage principal sera incarné par le belge Marc Zinga (007 Spectre, Dheepan, La fille inconnue, Bienvenue à Marly-Gomont). Au casting, on retrouve également Alexandra Lamy (Retour chez ma mère), Pierre Deladonchamps (L'inconnu du lac, Le fils de Jean) et la chanteuse Louane Emera (La famille Bélier).

Le tournage se déroule entre l'Est de la France et Lyon. Près de 400 figurants ont été enrôlés pour des scènes qui se tourneront à Gérardmer. L'image est assurée par Jean-Marie Dreujou (Le dernier loup, Cézanne et moi). Le film sera distribué par Paname distribution.

Trois remakes pour Intouchables

Posté par vincy, le 24 octobre 2016

Le cinéma argentin est souvent pillé par les autres (Aux yeux de tous, remake de Dans ses yeux, Un homme à la hauteur, remake de Corazon de Leon). Pour une fois, c'est le cinéma argentin qui s'empare d'un succès étranger. Inseparable, sorti en août dernier, est le remake latino-américain d'Intouchables, d'Eric Toledano et d'Olivier Nakache.

La filiale de Disney, Buena Vista, a acquis les droits pour l'ensemble de l'Amérique latine, à l'exception du Chili, de la Colombie et du Mexique. Le film pourrait aussi être distribué aux Etats-Unis et en Europe.

Intouchables, énorme carton mondial avec 427M$ de recettes (dont 260M$ en dehors de la France), avait récolté 700000$ de recettes en Argentine. Le remake a déjà rapporté 1,9M$ depuis son lancement, devenant le 5e plus gros succès local de l'année.

Le film est réalisé par Marco Carnevale (Corazon de Leon). Oscar Martinez, qui a reçu en septembre le prix d'interprétation masculine à Venise pour El ciudadano ilustre, reprend le rôle tenu par François Cluzet , et le très "blanc" Rodrigo De la Serna (Carnets de voyage, Tetro) hérite du personnage créé par Omar Sy.

Hollywood prépare de son côté le remake etats-uniens du film. Le tournage de The Intouchables, débutera en janvier, réalisé par Neil Burger (L'illusionniste, Divergente), scénarisé par Jon Hartmer (The Electric Company) et réunissant Bryan Cranston et Kevin Hart. L’action devrait se situer à New York.

Et Bollywood a aussi réalisé son propre remake, Oopiri (Thozha). Réalisé par Vamsi Paidipally, la version indienne (télougou et tamoul pour être précis) dure 2h38! Nagarjuna Akkineni et Karthi tiennent les rôles principaux. Particularité: le film a été tourné en France. Le film est sorti en mars dernier en Inde. Le film a été un joli succès en Inde avec un milliard de roupies au box office (pour les deux versions télougou et tamoul) et 1,6 million de $ aux USA soit le 4e plus gros succès en langue télougou et/ou tamoul sur le territoire nord-américain.

Scarlett Johansson vendeuse de maïs soufflé dans le Marais

Posté par vincy, le 23 octobre 2016

scarlett johansson vendeuse de pop corn à yummy pop

Aujourd'hui est un grand jour pour les Parisiens. Une boutique spécialisée dans le Popcorn va ouvrir. Indispensable au régime alimentaire des spectateurs de cinéma, ce merveilleux produit sucré ou salé, en trois tailles, est enfin honoré comme il se doit. Bruce Willis, Sylvester Stallone & co avaient les Hard Rock Cafés. Robert de Niro préférait investir dans des restaurants hype de Tribeca. Pour le Popcorn, on a Scarlett Johansson.

La star hollywoodienne a ouvert hier, samedi 22 octobre, sa boutique Yummy Pop, en plein Marais, et plus précisément au 35 bis rue du Roi-de-Sicile. Du Pop corn? Mais diantre, pourquoi pas du maïs chaud comme à Barbès pendant qu'on y est!.Mais ici on y met de la truffe, du parmesan, du sirop d'érable, de la sauge, du chocolat!

Yummy Pop est donc le nouveau bébé de Scarlett Johansson et de son époux, Romain Dauriac. Les recettes sont été concoctées par le chef Will Horowitz. Ce dimanche matin, il y avait foule lors de l'ouverture de cette boutique éphémère (appelée à ne pas l'être). Et pour cause, Scarlett servait elle-même le pop-corn. Même l'AFP avait fait le déplacement: preuve indiscutable que c'était l'actu chaude et bien soufflée du jour.

Terry Gilliam : Don Quichotte repoussé, le Sacré Graal ressuscité!

Posté par vincy, le 22 octobre 2016

40 ans après Monty Python : Sacré Graal !, la troupe anglaise continue d'exploiter le sacré filon. John Cleese et Eric Idle font une tournée américaine avec leur duo sur scène, Together Again At Last…For The Very First Time. Michael Palin (l'amoureux des animaux dans Un poisson nommé Wanda) continue de promouvoir le troisième tome de son journal, Diaries 1988-98. Terry Jones a sorti coup sur coup un long métrage Absolutely Anything et un documentaire Boom Bust Boom, à quelques mois d'intervalle. Et Terry Gilliam?

On espérait vous annoncer le tournage de son Don Quichotte, confirmé au dernier festival de Cannes. Le projet qu'il traine depuis vingt ans a encore été frappé de malédiction (ce qui donnera peut-être un Lost in la Mancha 2). Le tournage devait commencer début octobre et faire son avant-première mondiale à Cannes l'année prochaine. Mais voilà Paulo Branco a jeté l'éponge. Gilliam le confirme: "Ça a été légèrement repoussé. J’avais ce producteur, un type portugais, qui prétendait qu’il aurait rassemblé l’argent à temps. Et puis il y a quelques semaines, il s’est avéré qu’il n’avait pas l’argent. Donc nous sommes encore en train de chercher des fonds.” Et d'ajouter: “Le projet n’est pas mort. Je mourrai avant que le film existe!”

Car les Monty Python, on le voit bien, sont toujours vivants. Et la bonne nouvelle c'est la résurrection sur le compte YouTube de la troupe de séquences d'animation de Terry Gilliam inutilisées pour le Sacré Graal.