Synopsis : 2055, un homme seul en haut d'une tour s'installe devant son ordinateur relié à l'ensemble des archives vidéo du monde. Face au monde dévasté qui l'entoure, il se pose la question suivante : pourquoi n'avons nous pas réagi lorsqu'il était encore temps ? Pour y répondre, il ouvre les archives de 2008.
Notre avis : Le genre a le vent en poupe : voici un documentaire écolo-moraliste. Celui-ci fait preuve d'anticipation : quel temps fera -t il en 2055 ?
L'originalité vient du fait que le seul acteur du film Pete Postlethwaite (Au nom du Père , Jurassic Park...) joue un archiviste vivant seul dans le monde dévasté de 2055, et qui regarde de vieux films datant de 2008 (les documentaires tournés entre 2004 et 2008 ) en se demandant pourquoi nous n'avons pas pu empêcher le changement climatique tant que nous le pouvions .
Une bonne idée pour faire prendre au plus grand nombre le sens des réalités. Le problème est que ce film qui a pris 4 années de la vie du réalisateur est un grand fourre-tout mélangeant la politique et l'économie avec différents styles de images (documentaire, fiction et courtes séquences d'animation)...Tout cela est confus au final.
Après avoir bien culpabilisé le spectateur, on nous dit qu'il n'est évidemment pas trop tard. Calculer l'empreinte carbone du film ne suiffra pas à le rendre plus attachant ni moins maladroit.
Le film a été projeté à New York hier soir, dans une tente installée dans Manhattan, en présence notamment l'ex-secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, à la veille d'un sommet de l'ONU sur le climat qui réunira une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement. La projection et le débat qui suivra seront retransmis en direct dans plus de 400 cinémas aux Etats-Unis.
Mardi, le film, qui a été traduit en 32 langues par des bénévoles, sera projeté dans plus de 60 pays , dans des lieux extrêmement divers: de la Géode à Paris, à une projection gratuite sur une immense toile tendue en bord de mer sur l'archipel de Vanuatu, dans le Pacifique Sud.