Le carton de Bohemian Rhapsody (900M$ dans le monde) et le succès critique en Amérique du nord de Rocketman (qui s'approche déjà des 100M$ dans le monde malgré un récit plus sombre et ouvertement gay) ouvre les appétits. Sans compter les films comme La La Land et A Star is Born qui ont rouvert un boulevard aux "musicals" (Spielberg va bientôt commencer le tournage de son West Side Story). Mettons à part Céline Dion (un hommage façon Valérie Lemercier, avec un confortable budget, intitulé Dis-moi Céline) et les Beatles (détournés par Danny Boyle dans Yesterday). Les studios ont un nombre de biopics de stars de la musiques assez impressionnant dans leurs cartons.
Ainsi Baz Luhrman prépare un film extravagant (forcément) sur Elvis Presley. Stardust, un film sur David Bowie, non approuvé par les héritiers, est en cours de développement. Judy Garland, incarnée par Renée Zellweger, arrive sur les écrans cet automne. a href="http://archives.ecrannoir.fr/blog/blog/2018/08/28/aretha-franklin-un-biopic-en-preparation-un-docu-dans-le-maquis/">Aretha Franklin avait choisi Jennifer Hudson et validé un script avant son décès pour une version ciné de sa vie. Et on parle de projets autour de Carole King ou de Bruce Springsteen.
Le dernier en date est celui sur Boy George. La MGM - qui prépare le film sur Aretha - a confirmé le projet le jour de la sortie de Rocketman. Sacha Gervasi écrira et réalisera le film sur le chanteur de Culture Club.
Boy George, avec ses origines modestes, ses looks excentriques, sa musique pop parfois audacieuse, a vendu plus de 50 millions d'albums, avec son groupe ou en solo. Pour le chanteur, c'est l'assurance de faire découvrir son répertoire à une nouvelle génération. Le cinéma sauve la musique.
Pour l'acteur qui l'incarnera, c'est presque un visa vers les Oscars. Rappelez-vous Marion Cotillard en Edith Piaf, Jamie Foxx en Ray Charles, Joaquin Phoenix en Johnny Cash, Angela Bassett en Tina Turner ou Rami Malek en Freddie Mercury.
D'autres films ont marqué leur époque, car le phénomène n'est pas nouveau même s'il retrouve une véritable dynamique: The Doors, Nowhere boy (John Lennon), Get on up (James Brown), Control (Ian Curtis et Joy Division), Bird (Charlie Parker), 8 Mile (Eminem), La Bamba (Ritchie Valens), etc... Et le cinéma français n'est pas en reste avec Cloclo, Dalida et Gainsbourg.