Leonard Nimoy (1931-2014): Goodbye Capitaine Spock

Posté par vincy, le 27 février 2015

Leonard Nimoy, alias Capitaine Spock dans la série télévisée Star Trek, est mort vendredi à l'âge de 83 ans à Los Angeles, selon le New York Times. Mondialement célèbre pour son personnage d'extra-terrestre vulcain aux oreilles pointues, Nimoy, né en 1931 à Boston d'un couple de juifs orthodoxes ukrainiens, a commencé son métier d'acteur à l'âge de 8 ans.

Sa carrière est véritablement lancée au début des années 50 dans des films de séries B voire Z. C'est évidemment le petit écran qui va lui fournir le plus gros de son travail. Au cinéma, il trouve son premier grand rôle dans The Balcony, de Joseph Strick, en 1963, avec Peter Falk et Shelley Winters. La série "Star Trek l'occupe" à plein temps durant 79 épisodes de 1966 à 1979. Il enchaîne avec "Mission:Impossible" durant deux saisons.

Au cinéma, il est à l'affiche en 1978 de L'invasion des profanateurs de Philip Kaufman, avec Donald Sutherland, Brooke Adams et Jeff Goldblum. Mais c'est encore Spok qui va lui offrir une carrière immense sur grand écran avec les films issus de la série Star Trek. De 1979 à 1991, la franchise Star Trek immortalisera son personnage rationnel. En tenant compte de l'inflation, ces 6 films ont rapporté près de 1,2 milliard de dollars (actuels) aux Etats Unis. Il a réalisé les épisodes III et IV. Car Nimoy fut aussi cinéaste, avec notamment le remake de Trois hommes et un couffin, Trois hommes et un bébé, gros succès de l'année 1987 aux USA.

Surtout employé pour sa voix (films d'animation, documentaires), on l'a d'ailleurs entendu dans Transformers: Dark of the Moon pour incarner le robot Sentinel Prime, il est revenu en Spock dans le reboot de Star Trek en 2009 (et a fait un passage dans la suite Into Darkness en 2013).

Légende de la Science-fiction, il a sans doute subit le poids de son personnage. Ecrasé par lui même. Obligé d'écrire un livre intitulé "Je ne suis pas Spock" dans les années 70, avant de se "ressaisir" et d'écrire 20 ans plus tard une nouvelle autobiographie ironiquement intitulée "Je suis Spock". Il a tout fait, et surtout du théâtre, pour se détacher de son rôle. Sur les planches, il a été la vedette de pièces comme Vol au dessus d'un nid de coucou; Equus, Oliver, et My Fair Lady. Il a également enregistré des albums de musique, exposé ses travaux photographiques, écrit un recueil de poèmes et une série de BD.

Décryptage autour du 12e Star Trek

Posté par vincy, le 1 avril 2009

star trek 11

Le 31 mars Paramount  annonçait la mise en route du 12e épisode de Star Trek. Prévu pour l'été 2001, cette suite sera écrite par Roberto Orci, Alex Kurtzman et Damon Lindelof. Ils ont donc 9 mois pour l'accoucher.

Le trio de scénaristes va attendre les réactions du public au 11e épisode de la franchise, qui ne sort que le 8 mai prochain (le 6 en France). Réalisé par J.J. Abrams ("Lost", "Alias", Mission Impossible III), il est censé rafraîchir et dynamiser cette saga qui s'endormait et se ringardisait malgré les inombrables liftings et les séries TV adaptées à l'air du temps.

En annonçant la mise en production du 12e épisode, avant même la sortie en salle du 11e, Paramount envoie deux messages aux fans et au public.

Premièrement, cela signifie ou veut signifier que le prochain Star Trek est si bon que le studio n'a aucun doute sur son succès et mérite déjà une suite pour satisfaire les futures attentes. De quoi créer un buzz positif, ou en tout cas conjurer d'éventuelles rumeurs négatives.

Deuxièmement, à cinq semaines de sa sortie, c'est une manière de faire parler du film. Habile communication pour occuper le terrain face à Wolverine, qui sort juste avant, ou Anges & Démons, qui sort juste après.

Il faut dire que Paramount a de fortes attentes sur la marque Star Trek. Le budget investit est conséquent (150  millions de $ hors marketing). Si Star Trek crashe, il restera  Transformers 2, G.I. Joe et une comédie familiale avec Eddie Murphy pour se rattraper.

 Le 10e opus, Nemesis, remonte à 2002. Avec seulement 67 millions de $ de recettes dans le monde, il est sorti dans l'indifférence. D'autant que cela prouvait un fort déclin. Insurrection (1998) avait récolté 113 millions de $, First Contact (1996) avait cumulé à 146 millions de $ et Generations (1994) avait rapporté 118 millions de $. 30 ans après le premier film de cinéma, Star Trek fait donc de nouveau l'expérience du grand écran.