A tout juste 30 ans, Adèle Haenel pourrait bien se diriger vers une carrière à la Isabelle Huppert. En effet, l'actrice est, depuis sa participation à son deuxième long métrage, une habituée de la Croisette.
Si en 2007, elle présentait Naissance des Pieuvres de Céline Sciamma dans la section Un certain regard, c'est bien en sélection officielle qu’elle a débarqué en 2011 avec L’Apollonide – Souvenirs de la maison close de Bertrand bonello.
Depuis, on l’a vue dans L’Homme qu’on aimait trop d’André Téchiné (2014, hors compétition), La Fille inconnue des frères Dardenne (2016, sélection officielle) et 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017, sélection officielle). Et quand elle ne fait pas la montée des marches, elle s’offre les sections parallèles. On l’a ainsi vue à la Quinzaine des réalisateurs avec Après le sud (2011), En ville (2011), Les Combattants (2014) et En liberté (2018) ; du côté d’Un certain regard avec Confession d’un enfant du siècle (2012) et Trois mondes (2012) et à la Semaine de la critique avec Suzanne (2013).
Cette année, Adèle Haenel est à l’affiche de trois films : Portrait de la jeune fille en jeu de Céline Sciamma (sélection officielle - compétition), Le Daim de Quentin Dupieux (Quinzaine des Réalisateurs) et Les héros ne meurent jamais d'Aude-Léa Rapin (Semaine de la Critique). Un brelan d'as.