Posté par vincy, le 1 avril 2015
L'histoire: San Francisco 1985. Frankie est un jeune danseur qui vient d’intégrer une des plus prestigieuses troupes de danse contemporaine de la ville. Il fait la connaissance de Todd, un des danseurs de la troupe. Leur rencontre ne tarde pas à dépasser le cadre de la danse. Des manifestations contre la communauté gay voient le jour. Elles sont liées à la panique créée par la maladie du VIH que l’on vient de découvrir et qui décime déjà la communauté. Ensemble, Frankie et Todd évolueront dans ces événements hostiles mais aussi parfois plein d’espoir.
La critique: Deuxième long métrage de l'ancien danseur Chris Mason Johnson, San Francisco 1985 s'aventure sur des territoires complexes, entre espoir et peurs, lorsque le virus du SIDA commençait à se répandre au sein de la communauté homosexuelle. A travers les yeux d'un "candide", le cinéaste filme sa passion - la danse, comme exutoire de soi, incarnation de ses sentiments - et la frayeur - les rapports à l'autre, au corps, au sexe contaminés par ce HIV dont on ne sait pas grand chose.
Ce candide, jeune Apollon blond, danse comme un Dieu au milieu des ténèbres, en plein chaos (personnel et sociétal). Son parcours initiatique dans la vie, dans les lits et sur scène, révèle subtilement la difficulté d'être soi dans ce monde turbulent et peu tolérant. Au point de rester entre soi parfois. Le titre anglais - Test - est juste: le test sanguin (l'angoisse d'être positif), le test du public (seul sur les planches), le test d'un amant (lequel sera le "bon" et pas seulement un bon coup).
Le récit est épuré, peut-être un peu trop simple, déjà vu, manquant d'ellipses, mais la métaphore - qui met en parallèle les chorégraphies, les marches solitaires, les instants contemplatifs et les fulgurances sexuelles avec l'itinéraire d'un jeune homme à l'aube de sa vie d'adulte - séduit. L'homoérotisme bandant qu'impose le sujet est contrebalancé par ce portrait assez noir d'une communauté rejetée, contrainte de se replier sur elle-même. La force indéniable de ce film, primé à Los Angeles et nommé aux Independent Spirit Awards, pour nous entraîner dans cette histoire repose sur son acteur principal, Matthew Rish (Looking) qui illumine cette traversée des enfers.
Mais c'est à la fin de la première moitié du film que le spectateur est hypnotisé et que le talent du metteur en scène se déploie autant que les dons chorégraphiques du comédien: une (longue) scène de danse accompagnée de la musique de Ceiri Torjussen qui nous scotche par sa beauté et sa puissance. Le corps se tord dans tous les sens, défiant les lois de la gravité, au point de s'envoler vers une forme de légèreté: l'oubli de soi est alors vertigineux. Il faudra l'amour, un beau matin ensoleillé, à la fin du film, pour que notre personnage retrouve ce sentiment de bien-être dans ce monde brutal.
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Posté par Claire Fayau, le 21 août 2008
Impassible devant un film d'action ? A l'affut des nouveautés high-tech ? La technologie D-box s'offre à vous.
D-box, késako ? D-Box est un système créé par la société québécoise Technologies D-Box fondée en 1996. Son simulateur de mouvements, incorporé dans des fauteuils, réagit par des mouvements et vibrations en fonction de l'action se déroulant sur l'écran. Même principe que les jeux vidéo, d'ailleurs la D- box est une digne héritière des salles d'arcades. Afin de fêter la sortie en Blu-ray le 13 août 2008 du film Benjamin Gates 2 : le livre des secrets, Ecran noir a pu tester ce fauteuil aux pouvoirs magiques...
Le test : Je prends place sur le fauteuil de beau cuir à l'allure confortable et innocente. La lumière s'éteint, le fauteuil s'éveille... action ! La scène choisie est une course poursuite dans Londres. Je ressens les vibrations des voitures et des bus sur l'asphalte. Cela surprend un peu. Je souris. D'accord, il y a une différence : les acteurs marchent et je suis tranquillement assise. Oh oh, Benjamin Gates, son assistant et son ex-femme viennent de monter en voiture. Je m'agrippe aux accoudoirs... car c'est là que l'on rentre vraiment dans l'action. Brusque virage, dérapages, avant-arrière, à gauche-à droite... je suis en voiture avec les personnages, en totale synchronisation. Ah ! Un impact de balle sur le pare-brise, encore un, ça vibre à chaque explosion, implosion. Impossible de ne pas réagir par quelques onomatopées ou rires. Puis fondu enchaîné, changement de lieu, retour au calme. Lumière.
Alors c'était comment ? Ouf, je n'ai pas été secouée dans tous les sens : on n'est pas dans une attraction de cinéma dynamique comme au Futuroscope ou à Vulcania. Il n'y a pas de contre-indication médicale (du style interdit aux femmes enceintes, etc.) Je vis l'action avec les héros du film, je ne la subis pas, je ne suis pas cascadeuse, pilote de course ou sur des montagnes russes. Les vibrations ressemblent à celles d'un fauteuil de massage, moins violentes que celles du métro parisien !
Verdict : C'est un vrai "plus " pour l'extrait de film que je viens de voir. Plus jamais le spectateur (et même le critique de film !) ne s'endormira devant un film grâce à ce siège ! Je me prends à rêver : Star wars et ses batailles de sabres lasers, Top gun et ses avions, Batman et son batbike... ça peut marcher pour tous les films d'action ! La preuve : il y a déjà 800 titres de DVD Blu-ray compatibles avec la D-box. Et la machine nous prévient des nouveautés. De plus, comme toutes les technologies de luxe, le sur-mesure est possible, vous pouvez par exemple envoyer une requête de film à coder en D-box ou demander un canapé à la place d'un fauteuil...
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Plus d'informations sur le site de la D-box.
Tags liés à cet article: action, batman, benjamin gates, blu-ray, D-box, dvd, high-tech, interactif, jeu vidéo, star wars, test, top gun.
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