Apparitions

Posté par MpM, le 13 février 2008

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Ils étaient nombreux, aujourd'hui, à se presser à Potsdamer Platz pour apercevoir la chevelure blonde de la Madone, et rares sont les élus qui ont réussi à en voir plus. L'actrice, chanteuse et désormais réalisatrice présentait son premier film Filth and wisdom dans la section Panorama. Séance de presse comble, conférence de presse sur le point d'imploser... même les écrans disposés ça et là étaient inaccessibles, tellement s'y agglutinaient de journalistes avides des moindres propos de la Star !

Moins d'une heure plus tard, Robert Guédiguian accompagné de sa petite "famille" (Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan) s'installait au même endroit devant une salle quasi vide. Certes, Lady Jane est loin d'être son meilleur film, mais on ne pouvait s'empêcher de ressentir un petit pincement au coeur devant le traitement plutôt cavalier infligé à ces vrais talents du cinéma contemporain.

C’est déjà le printemps…

Posté par vincy, le 13 février 2008

La 9e édition du Printemps du cinéma se déroulera du 16 au 18 mars. C'est à dire avant le printemps... Trois jours de cinoche au tarif réduit et unique de 3,5 euros. 2,6 millions de spectateurs s'étaient rués dans les salles l'an dernier au cours de cette opération. Cette semaine là les amateurs du grand écran pourront découvrir une grosse production hollywoodienne 10 000 (Roland Emmerich), des films d'auteurs français J'ai toujours rêvé d'être un gangster et Julia (sélectionné à Berlin), une comédie allemande (Mon führer), le polar à stars d'Olivier Marchal, MR 73. La guerre s'annonce terrible.

Mais quelle drôle d'idée de commencer cette fête le 16 mars. Ce dimanche en plein salon du livre est aussi la date du deuxième tour des municipales. Un choix malheureux qui aurait pu être évité mais qui aura sans doute quelques incidences.

Mike Leigh y croit encore

Posté par MpM, le 13 février 2008

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On avait un peu peur de la direction empruntée par Mike Leigh. Après l'impression de défaitisme laissée par le dernier film de son collègue Ken Loach, autre observateur et pourfendeur des réalités sociales de son pays, il y avait de quoi se demander si le réalisateur britannique aurait encore la flamme. La réponse est oui, tant son portrait de femme énergique et joyeuse dans Happy-go-lucky est une véritable déclaration d'amour au genre humain. Comme l'explique son héroïne, la délurée et fantasque Poppy, il n'est peut-être pas possible de rendre tout le monde heureux, mais ça vaut le coup d'essayer. Même si, en ce qui la concerne, la belle essaie surtout sur les hommes... avec des résultats plutôt divers. En plus d'aborder certains des thèmes favoris de Leigh (les fratries, les amitiés entre femmes, le célibat), le film est tout simplement hilarant du début à la fin : les cours de flamenco se transforment en parades guerrières, les leçons de conduite en révélateur des faiblesses humaines et les soirées trop arrosées en petites lamelles de bonheur. A la sortie, on est comme Poppy, plein d'entrain et d'énergie, prêt à tout pour communiquer un peu de sa bonne humeur à quelqu'un... et à nouveau confiant dans l'avenir de l'humanité.