Coeur d’Encre : au coeur du livre
« - je ne suis pas juste un pauvre personnage de ton livre »
Synopsis : Mo et sa fille de 12 ans, Meggie, ont en commun le don extraordinaire de pouvoir donner vie aux personnages des livres qu’ils lisent à haute voix. Mais ce miracle a un prix : pour chaque personnage surgi d’un livre, une personne du monde réel disparaît en retour dans ses pages… Un jour, dans une boutique de livres d’occasion, Mo reconnaît des voix qu’il n’avait plus entendues depuis des années. Elles proviennent de Cœur d’Encre, un livre aux fabuleuses illustrations remplies de châteaux et de créatures fantastiques. Mo cherche ce livre depuis que la mère de Meggie, Resa, y a disparu, emportée dans son monde merveilleux voilà déjà neuf ans. Mais le risque est grand : le redoutable Capricorne, le méchant de Cœur d’Encre, veut kidnapper Meggie dans le but d’utiliser son don pour donner vie à son plus puissant allié : l’Ombre.
Ce que l’on en pense : Cœur d’Encre, adapté du roman du même nom de l’écrivain Cornelia Funke et premier volet de la trilogie d’Encre (Sang d’Encre et Mort d’Encre), mêle la magie à la réalité.
L’histoire faisant entrer le fantastique au cœur du quotidien séduit, à première vue. De plus, l’idée d’un grand pouvoir possédé par les livres, dans un monde où le tout numérique guette, fait rêver petits et grands. La force contenue dans ces gouttes d’encre donne très certainement le goût de l’évasion et c’est avec plaisir qu’on s’engouffre dans l’aventure aux côtés de Mo et de sa fille Meggie. Brendan Fraser (vu récemment dans La Momie 3, Voyage au centre de la Terre) est d’ailleurs plutôt convaincant en papa protecteur prêt à tout pour réunir sa petite famille et les gentils sont assez attachants.
Néanmoins, les figures des méchants déçoivent très rapidement, sans doute trop caricaturales, et l’on regrette que le monde imaginaire dépeint par Iain Softley ne soit pas plus riche. Le château rempli de méchantes créatures perdu au milieu d’une forêt paraît assez léger et manque quelque peu d’imagination, laissant ainsi le spectateur sur sa faim.
Cœur d’Encre se fonde sur une bonne idée à l’origine pour un résultat malheureusement décevant. Dommage..
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