La Fête du cinéma s’étalera sur une semaine et augmentera son tarif

Posté par vincy, le 30 janvier 2009

Pour ses 25 ans, la Fête du cinéma modifie sa formule.  Coincée sur trois jours, elle s'étendra désormais sur sept jours, du 27 juin au 3 juillet. Du coup, le tarif unique passe de 2 à 3 euros sur présentation du passeport.

Cela faisait plus de 15 ans que le concept n'avait pas changé, et les chiffres décevants de l'an dernier (-27% par rapport à 2007) ont sans doute accéléré la volonté d'évoluer. C'est aussi deux millions de spectateurs perdus entre le record de 2004 et le chiffre de fréquentation de 2008, qui s'établissait, discrètement à 2,3 millions d'entrées. 

Le risque n'est cependant pas négligeable. Certains films, comme Seuls Two l'an dernier, ont fait l'essentiel de leur box office pendant la Fête. Or, en démarrant un samedi, pour se finir le vendredi suivant, l'événement impactera à la fois sur les sorties du 24 juin (le Michael Mann, Public enemies, avec Johnny Depp est prévu) et celles du 1er juillet, où est prévu L'âge de glace 3. Si le nombre de spectateurs sera assurément boosté, l'impact financier n'est pas encore estimé.

En attendant, rendez-vous les 22, 23 et 24 mars pour le Printemps du cinéma qui souffle ses dix bougies. L'opération avait attiré 3,5 millions de spectateurs. Une forte hausse de la fréquentation en avait fait un événément plus populaire que son aînée, La fête du cinéma.

Les Trophées du Film Français récompensent tout le monde…

Posté par vincy, le 30 janvier 2009

L'hebdomadaire professionnel Le Film Français a remis, pour la 16e fois, le 27 janvier, ses trophées. Et personne n'a été oublié.

Les prix quantitatifs, récompensant les films en fonction de leur nombre d'entrées, ont été décerné à Bienvenue chez les Ch’tis (Trophée des trophées), Vilaine (Trophée de la première oeuvre), Astérix aux Jeux Olympiques (Trophée spécial de la première oeuvre) et Braquage à l'anglaise (Trophée du film européen).

Les lecteurs du Film Français ont élu les dirigeantes du distributeur et producteur Haut et Court, Carole Scotta et Caroline Benjo, sans doute pour le succès critique et public d' Entre les murs. Pour l'année 2008, avec huit films en salles tout au long de l'année, le distributeur a attiré 2 millions de spectateurs, soit davantage qu'UGC et MK2. Le film de Laurent Cantet représente les trois quart de son audience.

Le jury exploitants a honoré le Sémaphore à Nîmes, qui diffuse des films plutôt art et essai dans un marché en légère progression.

Le jury duo a retenu Un conte de Noël, réalisé par Arnaud Desplechion et produit par Pascal Caucheteux, pour le Trophée duo cinéma; pour son équivalent dans la catégorie révélation, ils ont choisit L'apprenti, réalisé par Samuel Collardey et produit par Grégoire Debailly.