Cannes 2009 : Trois questions à Simon Yam
Qu'est ce que cela vous fait de travailler avec Johnnie To une fois de plus ?
C'est merveilleux. A chaque fois, ça l'est. C'est une telle source d'inspiration ! J'aime Johnnie To car ce n'est pas un garçon traditionnel et aussi parce qu'il ne me donne jamais le script avant le tournage... Chaque film est basé sur un nouveau concept. En tant qu'ami de Johnnie To, je suis très fier de lui.
Vous ne saviez vraiment pas quel rôle vous alliez jouer ?
Johnnie To m'a dit quatre mots : "you are the boss" (c'est toi le chef) et pour le reste, il m'a laissé faire. J'ai dû réfléchir par moi-même à ce que cela signifie : donner des ordres, être imprévisible... Si quelqu'un me trahit, le tuer. J'ai aussi pensé que je devais être relativement seul et avoir développé une sorte d'humour très personnel.
Que préférez-vous entre les rôles de héros positif et ceux d'hommes vraiment mauvais ?
Cela m'a égal. On ne sait jamais si quelqu'un est bon ou mauvais. Prenez le personnage interprété par Johnny Halliday : est-il bon ou mauvais ? Après tout, c'est un tueur... Qui sait ?! Il y a beaucoup d'arguments pour et contre. Moi, j'ai suffisament de passion dans mon coeur pour être capable de jouer les deux. Je peux créer n'importe quel personnage. Je peux être policier, gangster, dictateur... C'est pour ça que j'aime jouer : je peux être qui je veux.
Tags liés à cet article : cannes, festival, festival de cannes, hong kong, johnnie to, Simon Yam, Vengeance.