Les mots de Cannes : Haim Tabakman indésirable

Posté par vincy, le 21 mai 2009

"On a tourné un peu comme des voleurs car notre présence ne plaisait pas du tout aux gens du quartier."

- Le réalisateur d'Haim Tabakman de Tu ne m'aimeras point (Eyes Wide Open), une histoire d'amour homosexuelle entre deux hommes pieux, se déroulant dans une communauté juive orthodoxe de Jérusalem.

Wong Kar-wai enrôle (de nouveau) Tony Leung pour The Grand Master

Posté par vincy, le 21 mai 2009

Venu six fois à Cannes en sélection officielle, Tony Leung Chiu-wai lui doit son prix d'interprétation (In the mood for love) et deux de ses montées des marches (Happy Together, 2046). L'acteur de 47 ans retrouvera son cinéaste fétiche, Wong Kar-wai, pour la septième fois depuis 1990 dans le prochain film du réalisateur. The Grand Master racnte la vie d'un des plus grands maîtres du kung-fu, dont l'un de ses élèves était Bruce Lee. Le tournage débutera en septembre, après des mois de préparation, et devrait s'achever cet hiver. Mais avec le cinéaste, il ne faut jamais parier sur rien et srutout pas sur une sélection cannoise en 2010.

Nadal et Federer au cinéma

Posté par vincy, le 21 mai 2009

Le dernier jour du festival de Cannes sera aussi le premier jour du tournoi de tennis, sport cher à Gilles Jacob, de Roland Garros. Les deux meilleurs joueurs mondiaux, Rafael Nadal et Roger Federer, seront aussi l'objet d'un documentaire de Jose Luis Lopez-Linares. il se concentrera sur leur rivalité, et notamment le passage de relais entre les deux "générations de joueur".

Leur première rencontre date de 2004. Depuis que Nadal estarrivé à la deuxième place en juillet 2005, les deux joueurs n'ont partagé le haut du podium avec personne d'autre. Tout juste l'ordre s'est il inversé quand Federer, après 237 semaines au top, a été détrôné en août dernier par l'espagnol.

Ils ont joué 20 fois ensemble.

Lopez-Linares avait réalisé des documentaires sur le concours culinaire des Bocuse d'or  mais aussi sur Carlos Saura et Luis Bunuel. Il était aussi un des chef opérateurs espagnols les plus connus (Calle 54).

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voir aussi : le tennis au cinéma

Les nouveaux films de Nanni Moretti, Ari Folman et François Ozon en chantier…

Posté par vincy, le 21 mai 2009

Et l'on pense déjà à l'année prochaine. Cannes n'a pas encore retrouvé sa tranquillité, que les accords signés préfigurent des films à venir. Ainsi Nanni Moretti, Palme d'or 2001, et sélectionné régulier, va réaliser son nouveau film à Rome et à Florence cette été et devrait être prêt pour le festival de l'an prochain. Nous avons un Pape est budgété à 9 millions d'euros. Moretty y sera un psychiatre appelé par un Cardinal du Vatican qui ne sent pas prêt à devenir Pape.

De même Ari Folman, à qui l'on doit Valse avec Bashir, a décidé d'adapter le roman de Stanisla Lem, The Congress. Le film mélangera prises de vues réelles et animation et vise une sortie en 2011. Enfin, François Ozon ne sera pas à Cannes, mais il termine actuellement le tournage de son nouveau film, Le refuge, avec Isabelle Carré et Melvil Poupaud (avec qui il avait tourné Le temps qui reste). Sorties en salles autour de Berlin 2010.

Depardieu et Adjani, pour la quatrième fois

Posté par vincy, le 21 mai 2009

Ils ont tourné ensemble chez André Téchiné, Bruno Nuytten et Jean-Paul Rappeneau. Isabelle Adjani et Gérard Depardieu se retrouveront pour la quatrième fois dans le prochain film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, à qui l'on doit Louise-Michel. La comédie sociale Matmout réunira aussi Bouli Lanners et Yolande Moreau, qui eux en seront à leur cinquième collaboration.

Isabelle Adjani, depuis La journée de la jupe, diffusé en mars sur Arte, tente un nouveau retour cinématographique. Elle devait remettre la Palme d'or ce dimanche 24 mai. Gérard Depardieu joue un second-rôle dans A l'origine, qui est en compétition ce soir.

Cannes 2009 : Qui est Elia Suleiman ?

Posté par MpM, le 21 mai 2009

cnz_suleiman.jpgOn compare souvent Elia Suleiman à Jacques Tati ou Buster Keaton, dont il a la physionomie perplexe et mélancolique. Mais, plus qu’une apparence, c’est une filiation formelle que partage l’acteur, écrivain et réalisateur palestinien avec ces grands comiques burlesques et lunaires qui avaient le don de tourner en dérision leur époque et ses absurdités.

Intervention divine (prix du jury et gros coup de coeur sur la Croisette en 2002) a révélé au grand public sa capacité à manier tour à tour poésie absurde et gravité désabusée pour décrire des difficultés de la vie quotidienne dans les territoires palestiniens. Pourtant, le sujet le préoccupe depuis longtemps déjà. Ses premiers courts métrages, tournés entre 1982 et 1993, alors qu’il vit à New York, montrent la représentation des Arabes à la télévision et dans le cinéma américain. Chronique d’une disparition (son premier long métrage) traite de l’identité palestinienne. Le deuxième (sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2001) s’intitule Cyber Palestine et met en scène des Marie et Joseph modernes revenant vivre à Gaza sous occupation israélienne.

En parallèle, il écrit des articles et des essais pour lesquels il est invité dans les écoles et facultés du monde entier. En 1994, mandaté par la Commission européenne, il rentre en Palestine où il crée le département "cinéma et média" de l’université de Bir Zeit, près de Ramallah.

Cette année, pour son 4e passage à Cannes (en 2007, il avait réalisé le segment Irtebak du film collectif Chacun son cinéma), Elia Suleiman revient là où on l’attend avec Le temps qu’il reste, un film qui interroge une nouvelle fois la quête d’identité des jeunes Palestiniens.

Le nombre d’or : 80

Posté par vincy, le 21 mai 2009

L'hôtel Martinez a 80 ans cette année. Le plus célèbre Palace de la Croisette a été inauguré le 20 février 1929. Pour son anniversaire, il a reçu un procès de la part de Jean et Denise d'Anella, frère et soeur âgés respectivement de 83 et 75 ans. Ils revendiquent 8% des parts de l'hôtel que leur père avait bâti et dont il possédait des actions. la bataille judiciaire a commencé en 2007 et va se porusuivre au delà de l'été, les tribunaux se renvoyant la balle. Cela rappelle la batille du Fouquet's qui avait finalement donné raison aux retraités plaignants. Pour le Martinez, l'Etat français avait confisqué le Palace et nié les actions que possédait le constructeur : en le revandant au groupe Taittinger en 1981, sans répondre à l'opposition des Anella, il aurait donc spolié les héritiers.