Copies restaurées, films légendaires de la Croisette, cinéastes injustement oubliés, Cannes Classics présente cette année des grands films, tous genres confondus, mais aussi des portraits de grands noms du cinéma.
- Le Baiser de la femme-araignée (Etats-Unis / Brésil, 120’) d’Hector Babenco, (Prix d’interprétation masculine – Cannes – 1985). Copie restaurées, en présence de l’équipe du film à l’occasion de son 25e anniversaire. Le film prochainement ressort en France (Carlotta Films).
- Tristana (Espagne/France/Italie, 99’ 1970) de Luis Buñuel, sélectionné à Cannes en 1970, sera projeté dans le cadre d’une célébration du cinéma espagnol. Le film sera présenté par Pedro Almodovar.
- La Bataille du Rail (France, 1946, 82’) de René Clément, Prix du Jury en 1946, restaurée par l’INA et Full Images, sera projetée en présence de Mme. Johanna Clément.
- La campagne de Cicéron (France, 111’, 1989) de Jacques Davila, décédé en 1991 en présence de l’équipe du film, reconstituée pour l’occasion. Le film ressort en DVD chez Carlotta.
- Le grand amour (France, 87’), en compétition à Cannes en 1969, réalisé et présenté par Pierre Etaix.
- Psychose (Etats-Unis, 109’, 1960) d’Alfred Hitchcock. Copie restaurée par Universal Pictures et Audionamix. A noter que le film fait l’objet d’une restauration/reconstruction de la bande-son.
- African Queen (Etats-Unis / Royaume-Uni, 105’, 1951) de John Huston. Copie restaurée, parrainée par Angelica Huston.
- Au petit bonheur (France, 102’, 1946) de Marcel L’Herbier. Copie restaurée.
- Boudu sauvé des eaux (France, 85’, 1932) de Jean Renoir, une restauration présentée par Pathé dans une version inédite qui réintègre une scène coupée à l’époque. Copie restaurée par la Cinémathèque de Bologne.
- Le Tambour (Allemagne, 140’) de Volker Schlöndorff, Palme d’Or en 1979, restaurée et remontée par Kinowelt dans une « director’s cut » présentée par l’auteur.
- La 317e section (France, 94’), Prix du Scénario en 1965, copie restauré, en présence de son réalisateur Pierre Schoendoerffer et du
Président de la Cinémathèque Costa-Gavras.
- Les Ruines (Inde, 102’) réalisé en 1983 par Mrinal Sen, doyen du cinéma indien qui sera présent à la projection.
- Le Guépard (Italie, 185’, 1963) de Luchino Visconti, Palme d’Or en 1963. Restauré en association avec la Cinémathèque de Bologne
La World Cinema Foundation, fondée à Cannes par Martin Scorsese en 2007, présente : La Flute de roseau d’Ermek Shinarbaev, (Kazakhstan, 96’, 1989), Deux filles dans la rue d’André de Toth (Hongrie, 85’, 1939,) et Une rivière nommé Titash de Ritwik Ghatak (Inde, 158’, 1973). Les copies ont été restaurées par la Cinémathèque de Bologne / l’Immagine Ritrovata.
Côté documentaires, on appréciera Hollywood Don't Surf (Etats-Unis, 2010, 85’) de Greg MacGillivray, avec des témoignages, entre autres, de John Milius et de Steven Spielberg ; Cameraman : The Life and Work of John Cardiff (Royaume-Uni, 2010, 90’) de Craig McCall ; ... Mais le cinéma reste ma maîtresse (Suède, 2010, 66’) de Stig Bjorkman, edeuxième volet d’images inédites de - et par - Bergman, document produit par l’Ingmar Bergman Foundation. Et Toscan d’Isabelle Partiot-Pieri (France, 2010, 90’) brillant « autoportrait
posthume » de Daniel Toscan du Plantier, producteur français, disparu en 2003.
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(avec communiqué de presse du festival de Cannes)