Jean Dujardin et Mélanie Laurent dans « Le Retour du héros »

Posté par redaction, le 10 mai 2017

Cette semaine a débuté le tournage du Retour du héros annonce le Film français. Le septième film de Laurent Tirard (Mensonges et trahisons et plus si affinités..., Molière, Le Petit Nicolas, Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté, Les Vacances du petit Nicolas, Un homme à la hauteur) réunira Jean Dujardin (sa vedette d'Un homme à la hauteur, semi-flop au box office avec 700000 entrées), Mélanie Laurent, Noémie Merlant (Les héritiers, Le ciel attendra), Christophe Montenez (pensionnaire de la Comédie-Française), Evelyne Buyle ("Louis la brocante") et Christian Bujeau (Alibi.com). Le casting est complété par Fabienne Galula, Laurent Bateau, Jean-Michel Lahmi et une participation de Féodor Atkine.

L'histoire se déroule en 1809, au temps des guerres napoléoniennes. Jean Dujardin y est le capitaine Neuville, séducteur qui demande sa main à la jeune Pauline (Noémie Merlant), sous le regard méfiant de la sœur de la jeune fille, Elisabeth (Mélanie Laurent). Las, Neuville est appelé sur le front de la campagne de Prusse et d'Autriche, et ne donne aucune nouvelles. Pour palier à la dépression de sa cadette, Elisabeth commence une correspondance avec Pauline, qu'elle signe du nom du prétendant disparu. Elle fait de Neuville un héros de guerre. Quand le capitaine finit par réapparaître, barbu et en guenilles, au grand dam de la jeune femme, la vérité risque de compliquer les relations...

Le tournage s'achèvera début juillet. Il se déroule actuellement dans l'Oise, près de Paris. La sortie est prévue le 14 février 2018.

Le Petit Nicolas prend ses vacances à Noirmoutier

Posté par vincy, le 22 juin 2013

Le petit Nicolas ne prend pas de vacances : pour pouvoir sortir le 9 juillet 2014, tout le monde travaille cet été. Le tournage de la suite, Les vacances du petit Nicolas, a débuté cette semaine à Noirmoutuer.

Laurent Tirard est toujours aux manettes. Valérie Lemercier, Kad Merad, François-Xavier Demaison et Daniel Prévost ont une fois de plus répondu à l'appel. Bernadette Lafont (dans le rôle de la mémé), Francis Perrin et Bouli Lanners se sont ajoutés à la bande. Et Maxime Godart (désormais trop vieux à 15 ans) s'est fait remplacé par Mathéo Boisselier dans le rôle principal du garnement. Il a triomphé des dizaines de gamins qui se sont présentés durant les séances de casting (800 au total).

Le livre de Goscinny et Sempé a été adapté par le cinéaste, Grégoire Vigneron (collaborateur fidèle de tous les films de Tirard) et, plus étrangement, Jaco Van Dormael (Toto le héros). L'histoire s'installe à l'Hôtel Beau-Rivage où naîtra une romance entre Nicolas et la belle Isabelle.

L'enjeu est de taille : le premier film avait séduit 5,7 millions de Français. Et les ventes des livres avaient amplement relancées...

2011 – avril : début du tournage d’Astérix 4

Posté par vincy, le 27 décembre 2011

1er avril 2011. Premier clap de tournage pour le nouvel Astérix, et ce n'est pas un poisson d'avril. L'une des productions les plus importantes pour l'année 2012 (17 octobre précisément, n'est-il pas?) se met sur les flots. Ce quatrième épisode a longtemps chercher son titre : God Save Britannia a laissé la place à Au service de sa majesté. Sa majesté n'est autre que Catherine Deneuve en Cordélia, Reine des Bretons. Elle retrouvera l'inusable Depardieu / Obélix, qui défraiera la chronique lors du tournage, à cause d'une pause pipi insolite dans un avion. Pour le reste, tout a été changé : producteurs, réalisateur (Laurent Tirard qui, après Le Petit Nicolas retrouve les mots de Goscinny), héros (Edouard Baer), seconds rôles (Luchini en césar va certainement affronter Deneuve, son ex-Potiche)... Ce mix de deux albums (Chez les Bretons et Les Normands) a coûté 50 millions d'euros, soit un tiers de moins que le précédent Astérix, qui n'avait pas convaincu le public, les ayant-droits et encore moins ses producteurs.

Tout le bilan 2011

Premier clap pour Astérix et Obélix : God save Britannia en 3D

Posté par kristofy, le 2 avril 2011

Vendredi 1er avril : quelque part à Malte a commencé le premier tour de manivelle du tournage du 4ème film adapté des bandes dessinées de René Goscinny et Albert Uderzo, 'Les aventures d'Astérix le gaulois'. Après Christian Clavier les deux premières fois et ensuite Clovis Cornillac, le héros gaulois aura les traits d'Edouard Baer (qui jouait d’ailleurs un autre personnage dans le second film). Le choix paraît étranger tant le poète excentrique Edouard n'a rien à voir avec l'obstiné combattif gaulois....

Après les jeux olympiques, l’histoire de Astérix et Obélix : God Save Britannia est inspirée de deux albums qui sont ‘Astérix chez les Bretons’ et ‘Astérix chez les Normands’. Comme dans Potiche (dont les producteurs sont ceux de ce nouvel Astérix), Fabrice Luchini en César va retrouver Catherine Deneuve en Cordélia, reine des Bretons, et Gérard Depardieu toujours en Obélix.

Après avoir envahit la Gaule (sauf le célèbre village d’irréductibles gaulois…), l’empereur romain traverse la Manche pour envahir la Bretagne, la reine envoie un émissaire (Guillaume Gallienne), Jolitorax, cousin d'Obélix, chercher de l’aide : Astérix et Obélix, avec Goudurix, snobinard frimeur et couard, le neveu du chef (Vincent Lacoste révélé avec Les beaux gosses) et de la fameuse potion magique. Malheureusement le tonneau est perdu et le jeune Goudurix est enlevé par les valeureux Normands (parmi lesquels le frêle Dany Boon qui remplace François Damien dans le rôle de Popcornbaf) à la solde de César…

En plus de ce casting prestigieux, la liste des autres seconds rôles ressemblent à un  bottin mondain du cinéma. Il y aura ainsi l’allemand Götz Otto (un géant de deux mètres) et les débuts de la miss météo de Canal + Charlotte Le Bon (Ophélia, qui tournera la tête à Goudurix) ; mais on verra surtout Valérie Lemercier (en gouvernante anglaise, Miss Macintosh, qui séduira Obélix) et Jean Rochefort (dont on ne sait pas vraiment s'il sera le romain Lucius Fouinus ou un britannique typique) ; Bouli Lanners alias Grossebaf (lui aussi avait un autre rôle dans le film précédent) sera le chef des méchants Normands ; Gérard Jugnot, qui devait réaliser le troisième Astérix (à l'époque en Hispanie), en capitaine des pirates ; et aussi la participation de Simon Astier, Yves Jacques (en psy de César) et de Stéphane De Groodt.

C’est le réalisateur Laurent Tirard (Le petit Nicolas, Molière) qui est derrière la caméra avec un budget confortable d’environ 50 millions d’euros, la nouveauté sera la 3D qui devrait mettre en relief les effets de la potion magique (voir aussi l'actualité du 2 février 2010). Astérix et Obélix : God save Britannia devrait comporter de multiples gags (y compris sémantiques) entre Gaulois, Bretons et Normands (il suffit de relire les albums).

Le tournage va durer tout l’été et se promènera jusqu’en Irlande pour les décors naturels, les scènes d’intérieur seront filmées en studio en Hongrie. Il faudra ensuite patienter jusqu’en octobre 2012 pour la sortie du film en France.

Astérix : Le domaine des Dieux, en 3D

Posté par vincy, le 25 octobre 2010

SND (filiale de M6) a annoncé que le prochain dessin animé adapté des aventures d'Astérix le Gaulois serait Le domaine des Dieux (17e album de la série, traduit en 26 langues). L'histoire raconte un complot que César met en place pour "coloniser" les irréductibles gaulois : construire une ville nouvelle autour du village et les mettre au diapason de la civilisation romaine. Adieux arbres et sangliers.

Quatre ans après Astérix et les Vikings, SND remet donc le couvert avec le héros français le plus populaire dans le monde. Mais l'innovation sera ailleurs : le film est annoncé en 3D, en collaboration, vraisemblablement, avec le studio Mac Guff (Moi, moche et méchant).

Réalisé par Alexandre Astier (Kaamelott), ce dixième long métrage animé devrait sortir en salles début 2012.

D'ici là, Astérix chez les Bretons devrait être en tournage (voir actualité du 2 février 2010). Lui aussi est prévu pour 2012. Laurent Tirard achève les préparatifs de ce quatrième Astérix  en prises de vues réelles. En 3D?

Le cinéma Français obsédé par la 3D…

Posté par vincy, le 27 avril 2010

On savait que le dessin animé se piquait de 3D relief (voir article du 15 mars). Le cinéma s'y met, notamment les films visant un public familial et international. En peu de temps, de nombreuses déclarations ont confirmé le désir de passer à l'ère Avatar. Le cinéma français ne s'y prête pourtant pas facilement et "booster" un gros budget en 3D ne suffit pas à convaincre les cinéastes, malgré les recettes supplémentaires potentielles. Luc Besson l'a encore affirmé récemment, justifiant ainsi son Adèle Blanc-Sec en 2D.

Luc Jacquet (La marche de l'Empereur) réfléchit actuellement à réaliser La Fresque, son prochain film sur la naissance de l'art rupestre il y a 30 0000 ans, dans ce format. Le tournage est prévu pour l'année prochaine. Quelques documentaires pourraient aussi s'adapter à cette nouvelle forme d'écriture visuelle. Mais la fiction n'est pas en reste.

Christopher Gans a imaginé sa version de Fantômas (avec Vincent Cassel) en 3D.  Même s'il a conscience des contraintes budgétaires et techniques, il espère tourner entièrement en relief, plutôt que de le redimensionner. Le film entrerait en production début 2011.

Le quatrième Astérix (voir article du 2 février) pourrait aussi bénéficier du même traitement, afin de revitaliser la franchise. Astérix chez les Bretons, de Laurent Tirard, va, cependant, être confronté à un budget pharaonique qui pourrait l'empêcher de réaliser ce rêve.

Alain Chabat envisage lui aussi de faire passer son Marsupilami en 3D.  Ce projet en gestation depuis des années doit démarrer dans quelques mois. Imaginé en 2D, il paraîtrait aujourd'hui presque désuet tant le film se prête naturellement au relief.

Pour un film de genre comme Derrière les murs, Pascal Sid et Julien Lacombe n'ont pas hésité, quitte à enfler un peu le devis, malgré tout modeste. Pour eux l'outil permet d'intensifier les scènes d'angoisse.

Pendant ce temps, les studios hollywoodiens ont prévu une douzaine de sorties en 3D dans les salles françaises, rien qu'au second semestre.

Tous les chemins mènent à Astérix, n’est-il pas?

Posté par vincy, le 2 février 2010

Le groupe a récemment pris la majorité des parts des éditions Albert-René, dans la douleur, devenant ainsi le principal décideur pour les droits d'Astérix, la bande dessinée française la plus lucrative dans le monde. Et à peine quelques mois après cette emprise sur le patrimoine du Gaulois, on note un changement majeur : ce ne sera plus La Petite Reine, la société de production de feu Claude Berri, qui sera en charge de la suite des aventures d'Astérix au cinéma.

En effet, après le désistement d'Europacorp (Luc Besson), Hachette a laissé en concurrence La Petite Reine, désormais gérée par le fils de berri, Thomas Langmann, co-réalisateur du troisième épisode cinématographique, et Fidélité productions, qui vient de signer le plus gros succès français de l'année, Le Petit Nicolas.

Fidélité a gagné la compétition avec un projet rassurant. Car la saga Astérix n'a pas été de tout repos au cinéma. Quand Claude Berri décide de sauter le pas, sous la pression de son fils fan de la BD, il confie la réalisation à Claude Zidi. Avec 9 millions de spectateurs, Astérix et Obélix contre César séduit en France, mais aussi, grâce à un casting européen, à l'international. Hélas, les médiocres effets spéciaux et le scénario ennuyeux ne persuadent pas beaucoup de critiques. Berri pense alors confier le prochain épisode au Splendid, qui cherche alors à se réunir. C'était avant Les Bronzés 3. Ils commencent l'écriture de l'adptation d'Astérix en Hispanie, mais Uderzo, à la lecture du script, rejette le projet. berri change de fusil d'épaule et demande à Chabat une autre version. L'ex-Nul opte pour Astérix et Cléopâtre, à sa sauce. Malgré ses défauts, le film est à la fois le plus gros succès de la série, l'un des plus importants triomphes au box office de ces trente dernières années, et reçoit des critiques plutôt favorables. 14,5 millions de spectateurs plus tard, Berri lance une autre suite. Elle sera co-réalisée par Langman et Frédéric Forestier. Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques change d'acteur pour le héros gaulois, embauche Poelvoorde et Delon, coûte 78 millions d'euros et se "plante" à 6,8 millions de spectateurs. Pas un échec mais une sérieuse déception quia certainement pesé dans la décision d'Hachette.

Résultat des courses, Astérix 4 change d'équipe. Après avoir adapté Goscinny pour Le Petit Nicolas, Fidélité et Laurent Tirard s'attaquent à un autre monument de Goscinny, Astérix chez les Bretons. On attend encore de voir qui interprétera les villageois bretons, et quand le tournage débutera.