Le box office des 13 films d’Astérix : quels enjeux pour le Domaine des Dieux?

Posté par vincy, le 25 novembre 2014

asterix le domaine des dieux

Astérix - Le domaine des Dieux est le 13ème film (et le 9ème film animé) adapté des aventures du héros Gaulois imaginées par René Goscinny et Albert Uderzo. 35 albums ont été publiés : il reste de la marge. Le Domaine des Dieux est le 17ème de la série.

Record absolu au box office: le film d'Alain Chabat en 2002, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, en prises de vues réelles avec 14 559 509 entrées. Il reste le 4ème plus gros succès français et le 11ème toutes nationalités confondues au box office depuis 1945. Les trois autres films en prises de vues réelles suivent : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi (1999) avec 8 948 624 entrées (17ème film français le plus populaire), Astérix aux Jeux Olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier (2008) avec 6 817 803 entrées et Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté de Laurent Tirard (2012) avec 3 820 404 entrées.

Côté animation, le succès est moindre mais néanmoins impressionnant pour le genre.

Astérix le Gaulois, première adaptation cinématographique en 1967, a séduit 2 415 230 spectateurs. C'est aujourd'hui encore le 5ème film d'animation français le plus populaire. En 1976, Les 12 travaux d'Astérix, qui n'est pas adapté d'un album (cas unique dans la franchise animée), ont attiré 2 202 481 spectateurs, 6ème au classement hexagonal historique. Il n'y a que 9 films d'animations non américains qui ont franchi le cap des 2 millions d'entrées (la trilogie d'Arthur et les Minimoys, Lucky Luke, ces deux Astérix, Pokémon, Tintin et Kirikou).

Juste derrière Astérix et Cléopâtre (1968) avec 1 951 615 entrées et Astérix chez les Bretons (1986) avec 1 724 770 entrées réussissent quand même l'exploit d'être classés das le Top 100 des films d'animation les plus vus depuis 1945.

Astérix et la Surprise de César n'est pas loin avec 1 704 226 entrées. Mais la série décline incontestablement. Ainsi en 1989 Astérix et le coup du menhir (1 442 311 entrées) et en 1994 Astérix et les Indiens (1 059 709 entrées) ont du mal à s'imposer. Ce dernier, le pire résultat pour un Astérix, est à relativiser. Après tout il est dans le Top 25 des films français d'animation. Et, particularité, aucun des 13 films de la série n'a enregistré moins d'un million de tickets vendus.

A partir de ce moment là, les aventures abandonnent l'animation pour l'incarnation par des vrais comédiens dans de "vrais" décors. Il faut attendre 12 ans avant de revoir une version animée, Astérix et les Vikings, un mix de deux albums (les Vikings et les Normands) retrouver de la force avec 1 374 027 entrées.

L'enjeu du nouvel Astérix, pour la première fois en dessin animé 3D (mais pas en relief), est évidemment de dépasser ce score. Face à lui, il a les Pingouins de Madagascar et Paddington (et une myriade de "petits" films animés). Rude concurrence. Hormis les Minimoys et Kirikou, aucun film français animé n'a franchit le cap des 2 millions d'entrées durant les années 2000. Si Toutatis est avec les irréductibles Gaulois, un tel box office conduirait forcément à la production d'un nouvel opus animé, alors que les Astérix en prises de vues réelles, eux, déclinent. La rentabilité est un autre problème: Le Domaine des Dieux a coûté 30 M€.

Dinard 2012 : Astérix et Obélix au service de Sa Majesté en avant-première

Posté par kristofy, le 7 octobre 2012

C’est le 4ème film (hors animation) avec les personnages de Goscinny et Uderzo, c’est le 3ème acteur a porter le costume de Astérix, c’est l’adaptation de 2 albums de bande-dessinée en même temps, et c’est la 1ère fois que la gaulois castagne en 3D… L’avant-première de Astérix et Obélix au service de Sa Majesté réalisé par Laurent Tirard était un des évènements de ce 23ème Festival du film britannique de Dinard, avec la présence de Guillaume Gallienne, alias Joritorax, et Valérie Lemercier. Les enfants ont rigolé durant la projection. Mais les adultes ne faisaient que sourire devant ce devoir appliqué de Laurent Tirard.

Les différences entre bande-dessinée et film :

Si le premier film de Claude Zidi montrait le meilleur mimétisme possible entre les acteurs et les dessins de Albert Uderzo, celui-ci est peut-être la transposition la plus fidèle des scénarios de René Goscinny, même si l’histoire mélange  Astérix chez les Bretons et Astérix chez les Normands. A noter que les deux, séparément, ont fait l'objet d'une adaptation en film d'animation. La liaison entre ces deux aventures est tout de même un peu artificielle : César demande le renfort des normands…mais ensuite, il n’y aura pas un seul contact entre ceux-ci et les romains. Pour le reste Astérix et Obélix au service de Sa Majesté est fidèle à presque tous les rebondissements des albums avec Jolitorax l’émissaire breton qui fait venir les gaulois pour leur "magique potion" et les normands qui veulent découvrir la peur en capturant le jeune Goudurix (Vincent Lacoste) pour apprendre la peur. Certains personnages sont cette fois totalement absent : le druide Panoramix, le barde Assurancetourix. La façon de parler des anglais et le flegme britannique à toute épreuve ainsi que leurs manières courtoises qui font l’humour de la BD se retrouvent bien transposées dans le film. Obélix-Gérard Depardieu et le nouvel Astérix-Edouard Baer forme un duo tout à fait convaincant même s'il n'est pas très fidèle à l’esprit de la BD : le premier est plus stupide et le second est moins héroïque.

Un casting all-stars :

Comme pour les précédents films, c’est le bottin mondain du cinéma français qui se retrouve au générique avec cette fois Catherine Deneuve et Fabrice Luchini (qui ne se croisent jamais), Vincent Lacoste, Dany Boon, Bouli Lanners, la surprise Atmen Kelif et aussi Charlotte Le Bon qui est l’atout charme du film (ex miss météo qu’on verra beaucoup en 2013 chez Clément Michel et chez Michel Gondry). On y remarque dans certaines séquences quelques guests célèbres comme Jean Rochefort et Gérard Jugnot (pas rancunier après l’annulation de son projet de réaliser le troisième film Astérix en Espagne), et d’autres encore qui se montrent pour dire à peine deux répliques comme Nader Boussandel. A noter qu’il s’agit de la dernière apparition au cinéma de l’acteur Michel Duchaussoy (dans le furtif rôle du chef Abraracourcix) avant son décès. Après Jamel et Gérard Darmon dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre et Benoît Poelvoorde dans Astérix aux Jeux olympiques, deux autres personnages principaux deviennent les moteurs à gags : Guillaume Gallienne et Valérie Lemercier avec leur savoureux accent british. Une case de la BD avec les Beatles a inspiré le générique de fin chanté par les BB Brunes. On regrettera qu'aucun acteur anglais ne fasse parti de la distribution. Le cinéma européen ce n'est pas pour maintenant.

Les nouveaux gags :

L’opus le plus drôle venait de l’humour spécifique d'Alain Chabat et de Jamel ; ici le scénario s’inspire de l’actualité la plus récente et joue aussi avec la parodie de d’autres films célèbres. On y voit des clins d’œil à Kill Bill, Star Wars et Orange Mécanique ! Plusieurs dialogues font écho à la politique sous la présidence Sarkozy avec notamment des dépenses excessives et "bling-bling" reprochées par le Sénat et la chasse aux clandestins (des sans papyrus) qui traversent la Manche. Côté gaulois on ironise sur les cheveux coiffés avec effet décoiffé, et côté breton on pourra remarquer les courbes des fesses de Pippa Middleton... La plus grande nouveauté est de s’amuser avec le sujet adulte de la sexualité. On y évoque le couple homosexuel (Astérix et Obélix sont deux hommes qui vivent ensemble avec un petit chien…), Astérix se met à draguer dans un bar, et César organise des orgies pour ses sénateurs. Sans compter le dépucelage électrique et tactile d'Obélix. Les enfants qui sont aussi le public-cible du film essaieront de comprendre ce que signifie une "orgie à emporter"… Ces différents nouveaux gags qui sont dans l’air du temps ne se substituent pas pour autant à la ligne directrice qui guide l’humour de ce film : nos personnages en provenance de la Gaule découvrent tout le charme de l’excentricité des Bretons. "To be a gentilhomme or not to be, that is the question". Reste que le film est l'une des cartouches principales pour résister à le véritable espion de sa majesté, James Bond, qui sort sur les écrans le 26 octobre, une semaine après l'arrivée d'Astérix et Obélix au service de Sa Majesté sur nos "gaulois écrans" le 17 octobre.

Dinard 2012 : Astérix et James Bond au menu de la 23e édition

Posté par vincy, le 31 août 2012

Le Festival du Film Britannique de Dinard célèbre sa 23e édition du festival du 3 au 7 octobre. 6 films en compétition, 14 avant-premières et James Bond en guest-star au menu. Et Astérix. Edition mythologique puisque l'avant-première d'Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté de Laurent Tirard, en présence de Valérie Lemercier et Guillaume Gallienne, se fera logiquement à deux pas du village gaulois avec un film qui met les Anglais en vedette.

Cette année, le jury sera présidé par Patrick Bruel. Le casino Lucien Barrière de Dinard peut déjà réserver ses tables de poker. Il sera entouré de la réalisatrice Gurinder Chadha (Joue-la comme Beckham), du producteur Cyril Colbeau-Justin (Cloclo), de la réalisatrice Catherine Corsini (Partir), de la réalisatrice et productrice de télévision Josée Dayan , des comédiens britanniques Stephen Dillane (The Hours), Celia Imrie (Indian Palace) et Raza Jaffrey (The Cape), de la réalisatrice et actrice Maria de Medeiros (Pulp Fiction) et la dessinatrice, auteure et réalisatrice Marjane Satrapi (Poulet aux prunes, Persépolis). Un dernier membre du jury reste à être confirmé.

Nouveauté cette année, Dinard crée une section télévision avec une nouvelle section non compétitive, "UK-TV".

Et puis les hommages pleuvront sur la Bretagne : un Focus sur l'acteur Tom Courtenay (La solitude du coureur de fond, Docteur Jivago) ; une rétrospective "Dickens au cinéma" à l’occasion du bicentenaire de sa naissance (Les grandes espérances, Oliver Twist (de Lean comme de Polanski), Oliver !, le documentaire Dickens on Film et un programme de trois courts métrages) ; un hommage à John Schlesinger (A Kind of Loving, Billy Liar, Darling). Deux chefs d'oeuvres restaurés seront à redécouvrir : The Lodger, film muet d'Alfred Hitchcock et Tell Me Lies de Peter Brook. Et puis surtout, 007.

Le Festival fêtera en effet les 50 ans de James Bond au cinéma. En avant-première mondiale, Everything or Nothing: The Untold Story of 007 de Stevan Riley, documentaire autour des batailles et des enjeux autour des producteurs et de l'auteur, Ian Fleming, sera projeté en avant-première le 5 octobre, 50 ans jour pour jour après la première projection de James Bond contre Dr No. Une séance J’écoute le cinéma sera dédiée à l'espion de sa majesté. Et quelques films de la franchise seront projetés. Le prochain James Bond, Skyfall sera dans les salles le 26 octobre.

Côté compétition, six films coucourront pour le Hitchcock d'or. Il en reste un à sélectionner.

The Comedian de Tom Shkolnik ; Good Vibrations de Lisa Barros D’Sa & Glenn Leyburn ; Ill Manors de Ben Drew ; Live East, Die Young de Laura Hypponen et Shadow Dancer de James Marsh (avec Clive Owen), déjà présenté à Sundance et Berlin.

Par ailleurs, quatorze avant-premières sont annoncées :
- Berberian Sound Studio de Peter Strickland
- Borrowed Time de Jules Bishop
- Dead but Not Buried de Phil Mulloy
- Four Horsemen de Ross Ashcroft
- Hitch de Stéphane Boulan et Alain Riou
- Hunky Dory de Marc Evans
- I, Anna de Barnaby Southcombe
- Life in a Day de Kevin Macdonald
- Louyre de Andrew Kötting
- Me and Me Dad de Katrine Boorman
- Now is Good de Ol Parker
- Papadopoulos and Sons de Marcus Markou
- The Scapegoat de Charles Sturridge
- Sightseers de Ben Wheatley

Enfin le Festival continue ses autres activités : L’atelier de scénario franco-britannique ; La compétition NFTS / FEMIS ; une exposition de photographies de Kate Barry à Ze Art Galerie ; une Table ronde : « Du scénario à la salle de cinéma : l’aventure d’un film » ; et un Ciné-concert NEIRDA & Z3RO autour du Prisonnier.

Astérix : Le domaine des Dieux, en 3D

Posté par vincy, le 25 octobre 2010

SND (filiale de M6) a annoncé que le prochain dessin animé adapté des aventures d'Astérix le Gaulois serait Le domaine des Dieux (17e album de la série, traduit en 26 langues). L'histoire raconte un complot que César met en place pour "coloniser" les irréductibles gaulois : construire une ville nouvelle autour du village et les mettre au diapason de la civilisation romaine. Adieux arbres et sangliers.

Quatre ans après Astérix et les Vikings, SND remet donc le couvert avec le héros français le plus populaire dans le monde. Mais l'innovation sera ailleurs : le film est annoncé en 3D, en collaboration, vraisemblablement, avec le studio Mac Guff (Moi, moche et méchant).

Réalisé par Alexandre Astier (Kaamelott), ce dixième long métrage animé devrait sortir en salles début 2012.

D'ici là, Astérix chez les Bretons devrait être en tournage (voir actualité du 2 février 2010). Lui aussi est prévu pour 2012. Laurent Tirard achève les préparatifs de ce quatrième Astérix  en prises de vues réelles. En 3D?

Le cinéma Français obsédé par la 3D…

Posté par vincy, le 27 avril 2010

On savait que le dessin animé se piquait de 3D relief (voir article du 15 mars). Le cinéma s'y met, notamment les films visant un public familial et international. En peu de temps, de nombreuses déclarations ont confirmé le désir de passer à l'ère Avatar. Le cinéma français ne s'y prête pourtant pas facilement et "booster" un gros budget en 3D ne suffit pas à convaincre les cinéastes, malgré les recettes supplémentaires potentielles. Luc Besson l'a encore affirmé récemment, justifiant ainsi son Adèle Blanc-Sec en 2D.

Luc Jacquet (La marche de l'Empereur) réfléchit actuellement à réaliser La Fresque, son prochain film sur la naissance de l'art rupestre il y a 30 0000 ans, dans ce format. Le tournage est prévu pour l'année prochaine. Quelques documentaires pourraient aussi s'adapter à cette nouvelle forme d'écriture visuelle. Mais la fiction n'est pas en reste.

Christopher Gans a imaginé sa version de Fantômas (avec Vincent Cassel) en 3D.  Même s'il a conscience des contraintes budgétaires et techniques, il espère tourner entièrement en relief, plutôt que de le redimensionner. Le film entrerait en production début 2011.

Le quatrième Astérix (voir article du 2 février) pourrait aussi bénéficier du même traitement, afin de revitaliser la franchise. Astérix chez les Bretons, de Laurent Tirard, va, cependant, être confronté à un budget pharaonique qui pourrait l'empêcher de réaliser ce rêve.

Alain Chabat envisage lui aussi de faire passer son Marsupilami en 3D.  Ce projet en gestation depuis des années doit démarrer dans quelques mois. Imaginé en 2D, il paraîtrait aujourd'hui presque désuet tant le film se prête naturellement au relief.

Pour un film de genre comme Derrière les murs, Pascal Sid et Julien Lacombe n'ont pas hésité, quitte à enfler un peu le devis, malgré tout modeste. Pour eux l'outil permet d'intensifier les scènes d'angoisse.

Pendant ce temps, les studios hollywoodiens ont prévu une douzaine de sorties en 3D dans les salles françaises, rien qu'au second semestre.

Tous les chemins mènent à Astérix, n’est-il pas?

Posté par vincy, le 2 février 2010

Le groupe a récemment pris la majorité des parts des éditions Albert-René, dans la douleur, devenant ainsi le principal décideur pour les droits d'Astérix, la bande dessinée française la plus lucrative dans le monde. Et à peine quelques mois après cette emprise sur le patrimoine du Gaulois, on note un changement majeur : ce ne sera plus La Petite Reine, la société de production de feu Claude Berri, qui sera en charge de la suite des aventures d'Astérix au cinéma.

En effet, après le désistement d'Europacorp (Luc Besson), Hachette a laissé en concurrence La Petite Reine, désormais gérée par le fils de berri, Thomas Langmann, co-réalisateur du troisième épisode cinématographique, et Fidélité productions, qui vient de signer le plus gros succès français de l'année, Le Petit Nicolas.

Fidélité a gagné la compétition avec un projet rassurant. Car la saga Astérix n'a pas été de tout repos au cinéma. Quand Claude Berri décide de sauter le pas, sous la pression de son fils fan de la BD, il confie la réalisation à Claude Zidi. Avec 9 millions de spectateurs, Astérix et Obélix contre César séduit en France, mais aussi, grâce à un casting européen, à l'international. Hélas, les médiocres effets spéciaux et le scénario ennuyeux ne persuadent pas beaucoup de critiques. Berri pense alors confier le prochain épisode au Splendid, qui cherche alors à se réunir. C'était avant Les Bronzés 3. Ils commencent l'écriture de l'adptation d'Astérix en Hispanie, mais Uderzo, à la lecture du script, rejette le projet. berri change de fusil d'épaule et demande à Chabat une autre version. L'ex-Nul opte pour Astérix et Cléopâtre, à sa sauce. Malgré ses défauts, le film est à la fois le plus gros succès de la série, l'un des plus importants triomphes au box office de ces trente dernières années, et reçoit des critiques plutôt favorables. 14,5 millions de spectateurs plus tard, Berri lance une autre suite. Elle sera co-réalisée par Langman et Frédéric Forestier. Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques change d'acteur pour le héros gaulois, embauche Poelvoorde et Delon, coûte 78 millions d'euros et se "plante" à 6,8 millions de spectateurs. Pas un échec mais une sérieuse déception quia certainement pesé dans la décision d'Hachette.

Résultat des courses, Astérix 4 change d'équipe. Après avoir adapté Goscinny pour Le Petit Nicolas, Fidélité et Laurent Tirard s'attaquent à un autre monument de Goscinny, Astérix chez les Bretons. On attend encore de voir qui interprétera les villageois bretons, et quand le tournage débutera.