Cinespana 2012 : Cinq bonnes raisons d’assister à la 17e édition du Festival
Du 28 septembre au 7 octobre, le cinéma espagnol est à la fête à Toulouse. Pour sa 17e édition, Cinespana propose un programme plus foisonnant que jamais, proposant des dizaines de longs métrages, de courts et de documentaires. Pour vous y retrouver, Ecran Noir, partenaire de la manifestation pour la 6e année consécutive, a dressé la liste des cinq raisons essentielles de faire le déplacement.
La compétition officielle
C'est le cœur du festival. Sept longs métrages de fiction, tous inédits, concourent pour la Violette d'or, décernée par le jury d'Agnès Jaoui. Parmi les concurrents, on retrouve un huis clos étonnant dans une salle de bains (Madrid 1987 de David Trueba), un road-movie en compagnie d'un tueur à gages mourant (El muerto y ser feliz de Javier Rebollo, lauréat de la Violette d'or en 2010 pour La mujer sin piano) ou encore un film à six yeux se déroulant au Mozambique (Kanimambo de Adán Aliaga, Carla Subirna et Abdelatif Hwidar). En parallèle, le Festival propose également une compétition de premiers films, de courts métrages et de documentaires.
Les avant-premières
Les festivaliers toulousains auront également la chance de découvrir en avant-première plusieurs longs métrages très attendus comme la nouvelle folie d'Alex de la Iglesia, La chispa de la vida, l'histoire d'un homme qui obtient popularité et attention lorsqu'il se retrouve avec une barre de fer plantée dans la tête, Rêve et silence de Jaime Rosales, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes cette année, ou encore Insensibles de Juan Carlos Medina qui aborde la question des enfants insensibles à la douleur internés et martyrisés pendant la guerre civile.
Les hommages
Cette année, plusieurs hommages sont rendus à des célébrités du cinéma espagnol, en leur présence. C'est notamment le cas du jeune réalisateur Isaki Lacuesta (La noche que no acaba, Los condenados…) à qui est consacré une rétrospective et de l'acteur Luis Tosar (Les lundis au soleil, Ne dis rien…), présent pour évoquer son travail de comédien. Par ailleurs, le critique et programmateur du Festival du film européen de Séville José Luis Cienfuegos (voir aussi notre actualité du 22 septembre) s'est vu offrir une carte blanche.
Les rencontres
L'une des particularités de Cinespana est de permettre aux spectateurs de rencontrer les (nombreuses) équipes de films présentes. A l'issue des séances s'engagent ainsi des débats et des conversations qui se poursuivent régulièrement dans la cour de la cinémathèque, autour d'un verre ! Une occasion unique d'échanger en toute convivialité avec de grands artistes espagnols. Sont ainsi attendus cette année Jaime Rosales, Juan Carlos Medina, Montxo Armendáriz, Javier Rebollo... sans oublier Agnès Jaoui, la présidente du jury longs métrages !
L’ambiance
Qui dit cinéma espagnol dit bonne humeur et même "fiesta" ! En effet, à Cinespana, la tradition veut que la cour de la cinémathèque où se déroule le festival se transforme chaque soir en salle de spectacles. Ces fameux "apéro-concerts" ouverts au public permettent de danser au rythme du tango, du jazz ou encore de musique latino-américaine ou caribéenne. De quoi se restaurer mais aussi décompresser entre deux séances...
Tags liés à cet article : agnes jaoui, alex de la iglesia, cinéma espagnol, Cinespana, festival, Festival du film européen de Séville, insensibles, jaime rosales, toulouse.