[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 10: Les feux de l’amour
Oyé oyé cinéphiles, dixième jour sur la Croisette, le temps passe aussi vite que la langue de Miley Cyrus sur son marteau dans le clip Wrecking ball, les films s'enchaînent et nous déchaînent, et le tapis rouge continue de nous faire rêver.
Hier soir on a aperçu Juliette Binoche avec un livre ouvert sur la tête (casquette originale), Milla Jovovich et ses yeux revolver, Vanessa Paradis tout de blanc vêtu, Lambert Wilson classe et surtout l'équipe de The Last Face de Sean Penn.
Imaginez, vous sortez avec votre collègue de travail... Au début entre les mots d'amour en cachette et les parties de jambes en l'air à côté de la photocopieuse, c'est génial, mais après... Si vous vous séparez... Quel genre d'ambiance il y aurait au bureau? Et bien c'est exactement ce qu'a dû ressentir le (feu) couple Sean Penn/Charlize Theron sur les marches.
Venus présenter The Last Face, les deux compères étaient bien éloignés l'un de l'autre durant le photoshoot, la pauvre Adèle Exarchopoulos se retrouvant souvent au milieu. Je dis la pauvre car j'ai déjà été à sa place et ce n'est jamais joyeux de faire bonne figure au milieu d'un couple séparé. Et dire que l'année dernière encore ils s'aimaient à la folie sur la Croisette... Rien n'est éternel. Ce qui l'est en revanche, c'est leur beauté : Charlize Theron a mis le paquet avec son smoking et sa chemise ouverte laissant place à l'imagination (voulait-elle dégoûter le petit Sean) montrant ainsi qu'elle mérite sa place dans le classement des plus belles femmes du monde. Comme Dior, on l'adore. Sortir avec Charlize Theron doit faire ressentir le même sentiment qu'a eu Leonardo Dicaprio en tenant son Oscar dans les mains pour la première fois. Le Saint Graal, bordel ! Autre beauté, moins flamboyante, de la Croisette, Adèle Exarchopoulos avec son top crop et un jupe longue blanche : sexy, elle a agité les organes reproducteurs de ses fans, fixés sur son nombril exhibé. N'oublions pas Javier Bardem, plutôt cravate que nœud pap, qui respire le sexe à chacun de ses mouvements (le mâle...le vrai) et Jean Reno qui représente le swagg à la Française. Ou pas.
Plus tard dans la soirée pour la projection de l'étrange The Neon Demon de Nicolas Winding Refn, on a croisé Mads Mikkelsen et sa beauté vampirique aux côtés de la douce Kirsten Dunst avant de perdre notre âme devant la sublime Elle Fanning. Il n'est pas étonnant que la jeune actrice ait incarné la Belle au bois dormant... Elle a l'air d'une princesse tout droit sorti d'un conte de fées Disney. Aux côtés de la belle, Nicolas Winding Refn en smoking est monté tel un guerrier viking prêt au combat, afin de supporter les critiques négatives sur son film (un peu comme tous les ans à Cannes). Nous avons aussi été subjugués par Bella Heathcote, la partenaire d'Elle Fanning, qui a montré son penchant pour le sang (demi-spoiler) avec une robe rouge qui, de loin, faisait penser à la texture d'un oiseau effrayé (Black Swan is back?).
Après tout, c'est ça la magie cannoise... Se fringuer en fonction du film que l'on présente intentionnellement.
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