Jake Gyllenhaal et Jessica Chastain jouent « The Division »

Posté par vincy, le 3 août 2016

Ubisoft Motion Pictures, le studio d’Ubisoft, a annoncé hier un nouveau projet de film, The Division, avec Jessica Chastain et Jake Gyllenhaal en tête d'affiche.

The Division est l'adaptation du jeu vidéo scénarisé par l'écrivain Tom Clancy, édité chez Ubisoft. Le film sera une coproduction Ubisoft, Nine Stories (Jake Gyllenhaal) et Freckle Films (Jessica Chastain).

Sorti le 8 mars dernier, The Division est un jeu vidéo en ligne démarre avec une maladie se propageant lors du plus gros jour de soldes aux Etats-Unis, le Black Friday. La contamination se fait par l'argent et provoque la chute des USA en quelques jours. Deux semaines après la catastrophe, la Division, groupe d'agents tactiques, doivent établir une base et reprendre New York, en proie au chaos et mise en quarantaine afin de stopper le virus.

D'ici le tournage, Ubisoft testera sa première production à Noël prochain avec la sortie d'Assassin's Creed. Le studio développe également Splinter Cell, avec Tom Hardy, Ghost Recon, Watch Dogs et un film animé avec les Lapins crétins.

Jimmy Fallon présentera les Golden Globes 2017

Posté par vincy, le 2 août 2016

On ne peut que se réjouir. L'impertinence et l'élégance de Jimmy Fallon, animateur du "Late Night with Jimmy Fallon" de la NBC, seront à l'honneur aux prochains Golden Globes, qui se tiendront le 8 janvier 2017. Nommé deux fois aux Emmy Awards cette année, l'émission de Jimmy Fallon est l'une des plus suivies parmi les "talk shows" nocturnes américains et certainement la plus connue à l'extérieur des frontières grâce aux extraits diffusés sur le Net.

A 42 ans, Jimmy Fallon aura donc la lourde charge de faire rire les nominés des 74e Golden Globes. Ce new yorkais, qui a succédé à Jay Leno en 2014, avait été révélé par le Saturday Night Live où il officia durant six ans.

On l'a aussi vu au cinéma dans Presque célèbre. Il a surtout prêté sa voix dans des films d'animation comme Pollux et la trilogie d'Arthur et les Minimoys, en plus d'apparaître dans son propre rôle dans Jurassic World, "30 Rock" et "Gossip Girl".

Son émission est contractuellement confirmée jusqu'en 2021 et est diffusée sur MCM en France.

Les ressorties de l’été 2016 (6) : Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk

Posté par MpM, le 2 août 2016

Non seulement l'été est cinéphile, mais il est également éclectique, garantissant aux amoureux du cinéma de patrimoine d'aller de découvertes en retrouvailles et de films cultes en films rares.

Après Macadam à deux voies de Monte Hellman, Silent running de Douglas Trumbull, La panthère noire de Ian Merrick, Fargo des frères Coen et cinq œuvres de jeunesse de Hou Hsiao-Hsien, c'est un superbe classique, le si élégant Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, qui ressort sur grand écran en version restaurée. Et un bonheur n'arrivant jamais seul, il est accompagné du Secret magnifique, un autre Douglas Sirk tourné un an avant (1954) avec le même couple-phare, les délicieux Jane Wyman et Rock Hudson.

Dans Tout ce que le ciel permet, l'étroitesse d'esprit d'une petite ville américaine met à l'épreuve l'histoire d'amour romantique entre une veuve de la bonne société et son (jeune) jardinier. On retrouve à la fois la thématique des barrières de classe et des préjugés sociaux et celle de l'émancipation féminine et du mépris des conventions.

Délicieusement suranné, mais qui prête toujours à réfléchir, le scénario détaille les difficultés rencontrées par le personnage féminin pour faire accepter son nouveau fiancé à ses proches, et notamment à ses enfants pourtant adultes. La cruauté des ragots, l'importance du qu'en-dira-t-on, et surtout le poids des conventions sont autant d'obstacles mis au jour par un Douglas Sirk au sommet de son art.

Dans un Technicolor flamboyant, les sentiments s'exaltent et les émotions fourmillent, toujours retenues et subtiles, mais profondes et communicatives. Si l'on échappe de peu au pur mélo (le producteur avait exigé un happy end), on ne peut que se laisser séduire par la mise en scène délicate, l'écriture très ténue et le jeu intérieur des acteurs. On croit à cette histoire d'amour plus forte que tout, et surtout aux mécanismes bien huilés qu'elle bouscule et remet en cause.

Ce n'est guère étonnant que le film en ait inspiré d'autres (Tous les autres s'appellent Ali de Fassbinder en 1974, Loin du paradis de Todd Haynes en 2003), comme si quelques soient les époques, il était encore et toujours nécessaire de revenir sur le nœud gordien du film : une femme empêchée, coupée en deux par un carcan social qu'elle a trop bien intégré et dont on s'est jamais tout à fait certain qu'elle est réellement prête à se débarrasser. Du conte de fées sentimental, on bascule alors dans quelque chose de plus ambigu et de plus pessimiste sur la difficulté pour les êtres humains de changer brutalement de vie et d'habitudes.

Forcément séduit par la beauté délicate de ce conte romantique cruel, on ne peut ensuite que se précipiter sur Le secret magnifique, oeuvre certes moins personnelle de Sirk (c'est un film de commande, remake de celui de John M. Stahl sorti en 1935 et lui-même inspiré du roman éponyme de Lloyd C. Douglas), mais qui réunit pour la première fois à l'écran Jane Wyman et Rock Hudson, dans une comédie dramatique tout aussi flamboyante autour de la culpabilité et du deuil. Un déferlement d'élégance et de délicatesse qui est plus que jamais le bienvenu.

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Tout ce que le ciel permet et Le secret magnifique de Douglas Sirk
Sortie le 3 août en version numérique restaurée
Distribué par Ciné Sorbonne

Locarno 2016: Harvey Keitel recevra un Prix pour l’ensemble de sa carrière

Posté par vincy, le 1 août 2016

Le 69e Festival de Locarno décernera un Prix pour l'ensemble de sa carrière à l'acteur américain Harvey Keitel. Le prix lui sera remis le 6 août avant la projection de Smoke, de Wayne Wang sur la Piazza Grande, film qui avait reçu le Prix du Public UBS à Locarno en 1995.

On ne présente plus Keitel. Il a été des premiers Scorsese (Who's that knocking at my door ?, Mean Streets, Alice doesn't live here anymore, Taxi Driver), a été un flic inoubliable dans Thelma & Louise dont on célèbre les 25 ans cette année, un second-rôle délicieux dans Sister Act, son film le plus populaire. On l'a d'ailleurs vu "exploser" au début des années 1990 avec Reservoir Dogs, deux Palme d'or (La leçon de Piano, Pulp Fiction), puis a enchaîné des films aussi variés que Bad Lieutenant et Get Shorty, Cop Land et U-571, Benjamin Gates et The Grand Budapest Hotel. L'an dernier, il était à l'affiche de Youth face à Michael Caine, film désenchanté de Paolo Sorrentino.

L'an prochain, il fêtera ses 50 ans de carrière. A l'âge de 77 ans, Keitel est un dinosaure qui aura tourné pour Altman, De Palma, Rodriguez, Auster, Mangold, Weith ou encore Spike Lee mais aussi les italiens Scola, Faenza, Comencini, Wertmüller, Soldati et Argento. Il est également producteur et coprésident de l’Actors Studio.

"Je suis très heureux d’accueillir à Locarno et de récompenser l’un des acteurs qui a le mieux incarné les différentes âmes de ce cinéma indépendant qui nous est si cher. Au cœur d’un New York qui bat pour une humanité multiethnique, Harvey Keitel a raconté une Amérique qui oscille entre violence et fragilité, entre autodérision et engagement. Parmi ses très nombreuses collaborations, je me dois de citer celles avec Scorsese et Tarantino, comme dans un passage de relais entre deux façons de penser le cinéma" s'est félicité Carlo Chatrian, Directeur artistique du Festival.

Dimanche 7 août, le public du Festival pourra participer à une conversation avec l’acteur au Spazio Cinema.