Deneuve et Depardieu pour la 9e fois à l’écran

Posté par vincy, le 11 août 2016

Catherine Deneuve et Gérard Depardieu seront pour la neuvième fois réunis à l'écran dans un film dont le tournage commencera le 22 août dans la région parisienne.

Bonne Pomme sera une "comédie poétique" réalisée par Florence Quentin et produite par Dominique Besnéhard.

Catherine Deneuve  incarnera une tenancière d'auberge et Gérard Depardieu un garagiste. ils seront entourés de Chantal Ladesou et de Guillaume de Tonquédec.

Le duo a déjà partagé l'affiche de Je vous aime, Le dernier métro, Le choix des armes, Fort Saganne, Drôle d'endroit pour une rencontre, Les temps qui changent, Potiche et Astérix et Obélix: Au service de sa majesté.

Florence Quentin, scénariste de La Vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danielle et Le Bonheur et dans le pré, a déjà réalisé J'ai faim, Olé et Leur Morale... et la nôtre.

Bonne Pomme sera en salles l'année prochaine.

Les ressorties de l’été 2016 (7) : La ligne rouge de Terrence Malick

Posté par MpM, le 10 août 2016

Alors que la rentrée cinéphile n'est plus très loin, on redécouvre cette semaine un incontournable du cinéma américain moderne, fresque monumentale au casting 5 étoiles doublée d'une réflexion poético-mystique sur les affres de la guerre, La ligne rouge de Terrence Malick qui succède à Macadam à deux voies de Monte Hellman, Silent running de Douglas Trumbull, La panthère noire de Ian Merrick, Fargo des frères Coen, cinq œuvres de jeunesse de Hou Hsiao-Hsien, et Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk.

A partir du 17 août, Ciné Sorbonne offre en effet une nouvelle jeunesse au film qui ressort pour la première fois (en version numérique 4k) depuis sa sortie en 1998. L'occasion de se replonger dans cette adaptation spectaculaire du roman éponyme de James Jones qui, à sa sortie, marqua le retour à la réalisation de Terrence Malick vingt ans après son précédent opus (Les moissons du ciel).

Couronné d'un Ours d'or à Berlin et accompagné d'un parfum de souffre (Malick s'est fâché avec ses producteurs avant même le tournage et a froissé certains acteurs qui ont vu leur rôle fondre au montage, voire tout simplement disparaître), La ligne rouge est une oeuvre forcément singulière dont les personnages - des soldats américains pris dans la terrible bataille de Guadalcanal - sont comme autant de fantômes du passé venant hanter le spectateur. Dans ce foisonnement de destins et de pensées (livrées en voix-off, un procédé qui deviendra central dans le travail du cinéaste) se livre le combat universel de l'homme pour sa survie et sa conservation, tiraillé entre sa conscience et son instinct, ses croyances et ses souvenirs, ses principes et une réalité sur laquelle il n'a aucune prise.

Dans un décor de paradis terrestre (destiné à être irrémédiablement perdu), les soldats se confrontent aux besoins et émotions les plus primaires : la peur, la haine, la soif, mais aussi cette forme de solidarité fraternelle qui transcende tout sur son passage, et permet à la fois l'héroïsme, le miracle et le sacrifice. La guerre, et donc la proximité permanente de la mort, devient comme le révélateur des pensées et aspirations les plus intimes de chacun qui rejaillissent alors sur le spectateur pris lui aussi dans ce tourbillon d'horreurs qui mène aux doutes et interrogations les plus viscérales.

L'être humain s'interroge sur le sens de ce qui l'entoure comme sur sa propre finalité, cruellement tenaillé par la question ultime : dans un tel univers, où le mal et le bien ne sont plus que des mots qui se confondent, une rédemption est-elle possible ?

Le film de Malick est à la fois âpre et sensoriel, éthéré et brutal, proposant une narration déconcertante d'où émerge à répétition une réplique fulgurante, un plan sublime, un regard douloureux. Et toujours cet antagonisme originel de la nature et de l'Homme, pris chacun dans des engrenages qui tour à tour se rejoignent et s'éloignent, s'entretiennent et se contrarient. Une vision prodigieusement pessimiste du monde, où l'homme est condamné à être déchiré entre beauté et monstruosité, horreur et félicité, pris au piège dans l'immense paradoxe de son existence finie.

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La ligne rouge de Terrence Malick
Sortie le 17 août en version numérique 4k
Distribué par Ciné Sorbonne

Un Ocean’s 11 au féminin se prépare avec un sacré casting

Posté par vincy, le 10 août 2016

Cela fait quelques temps que la version féminine d'Ocean's 11 est en préparation. Le décès de Jerry Weintraub l'an dernier a légèrement interrompu le développement; Mais le tournage approchant, on commence à avoir quelques indices sur le casting final. A l'instar du nouveeau S.O.S. Fantômes, il sera complètement féminin.

Désormais ce sont Rihanna et Anne Hathaway, selon Deadline, qui sont en négociations finales pour rejoindre Sandra Bullock, Cate Blanchett, Helena Bonham Carter, la rappeuse Nora Lum et Mindy Kaling dans Ocean's Eight.

Gary Ross (Hunger Games) réalisera le spin-off de la série de Steven Soderbergh, qui coproduit le film. Bullock sera la sœur et l'alter-ego de George Clooney et Cate Blanchett devrait avoir un rôle assez similaire à celui de Brad Pitt, en bras droit raisonné, dans ce scénario écrit par Olivia Milch (dont c'est le premier scénario pour un studio).

Le tournage doit débuter en octobre à New York.

L’instant Zappette : Empire aura-t-elle droit à son spin-off ?

Posté par wyzman, le 9 août 2016

En sériephiles aguerris que vous êtes, il ne vous aura pas échappé qu'Empire était le phénomène télévisuel le plus important de la saison 2015-2016. Et si par la suite, la hype s'est un peu calmée, la série de Lee Daniels et Danny Strong n'en demeure pas moins ultra populaire outre-Atlantique. Tandis que W9 diffuse actuellement la saison 2 tous les mercredis soirs, il se pourrait bien que les prochains épisodes nous réservent pas mal de surprises.

En effet, lors du panel de la série au TCA Summer Press Tour, la productrice exécutive du show, Ilene Chaiken, a laissé entrevoir que la FOX pourrait étendre l'univers d'Empire. Interrogée sur la question, elle déclare ainsi : "Il y a de bonnes chances pour qu'il y ait un spin-off." Et les rumeurs autour d'un spin-off ne sont pas nouvelles. En effet, l'été dernier, les médias américains évoquaient déjà la possibilité d'une série centrée sur la jeunesse de Cookie, le personnage principal et préféré d'Empire. Et si entre-temps, nous n'avions pas eu de nouvelles du projet, c'est sans doute parce que Lee Daniels était occupé à développer une autre série musical pour FOX : Star.

Diffusée au cours de la saison prochaine, Star devrait confirmer (ou pas) les talents de storyteller du réalisateur du Majordome. Plus encore, avec Queen Latifah, Lenny Kravitz et Benjamin Bratt à son bord, Star pourrait être le phénomène de 2017. Et comme si tout cela ne suffisait pas à assurer la mise en chantier d'un spin-off d'Empire, vous noterez que les jeunes Cookie et Lucious apparaîtront dans la saison 3 pour un arc de plusieurs épisodes. Bref, on n'a pas fini d'entendre parler de Lee Daniels et Taraji P. Henson. Et c'est une bonne chose !

Anne Fontaine tourne Eddy Bellegueule avec Isabelle Huppert et Finnegan Oldfield

Posté par vincy, le 8 août 2016

Le premier roman d'Edouard Louis avait d'abord intéressé André Téchiné. Finalement En Finir avec Eddy Bellegueule est actuellement réalisé par Anne Fontaine. Le film est réintitulé Marvin.

Le tournage a commencé la semaine dernière dans l'Est de la France (le roman se situant plutôt en Picardie). Le comédien Finnegan Oldfield (Les cowboys) incarnera le fameux Eddy, rebaptisé Marvin, aux côtés d'Isabelle Huppert.

En finir avec Eddy Bellegueule, paru en 2014, est l'histoire en grande partie autobiographique de son auteur, qui a souffert de la violence et des moqueries de ses camarades, de son père alcoolique et de sa mère acariâtre, tandis qu'il paraissait très efféminé dans un territoire où la culture et l'éducation, selon lui, étaient absents. Parallèlement, il s'interroge sur sa sexualité.

Véritable phénomène, le livre s'était vendu à 300000 exemplaires.

Clap de fin pour « Telle mère, telle fille » avec Juliette Binoche et Camille Cottin

Posté par vincy, le 7 août 2016

camille cottin juliette binoche

Juliette Binoche a clamé avec insistance son envie de refaire de la comédie en France. Son vœu a été exaucé. Elle a terminé vendredi le tournage de Telle mère, telle fille, aux côtés de Camille Cottin qui incarne sa progéniture.

Réalisé par Noémie Saglio, co-réalisatrice de Toute première fois et de Connasse, princesse des cœurs, le film a été co-écrit par la cinéaste et Agathe Pastorino. La comédie suit une mère et sa fille, complètement opposées, tombant enceintes simultanément.

Au côtés des deux comédiennes, on retrouvera Lambert Wilson, Catherine Jacob, Jean-Luc Bideau, Charlie Dupont et Michael Dichter. Distribué par la Gaumont, le film doit sortir au premier semestre 2017.

Camille Cottin sera prochainement à l'affiche de Cigarettes et chocolat chaud, avec Gustave Kervern (14 décembre), Iris, avec Romain Duris et Charlotte le Bon (2 novembre) et Allied, avec Brad Pitt et Marion Cotillard (23 novembre).

Juliette Binoche, récemment fantasque dans Ma Loute, présentera Polina, danser sa vie à Venise en septembre, et sera aux côtés de Scarlett Johansson dans Ghost in the Shell, prévu fin mars 2017 dans les salles.

Tarek Boudali mixe mariage blanc et mariage gay pour son premier film

Posté par vincy, le 6 août 2016

Tarek Boudali, le beau gosse un peu crétin de Babysitting et de sa suite, va faire ses premiers pas en tant que réalisateur avec Mariage (blanc) pour tous.

Il a démarré le tournage fin juillet et le film devrait sortit l'année prochaine. Entre la région parisienne et le Maroc, le film raconte l'histoire de Yassine, jeune étudiant marocain, qui vient à Paris faire des études d’architecture, avec un simple visa étudiant.Mais voilà: après un incident, il rate son examen, perd son visa et se retrouve en situation irrégulière. Il trouve la solution à ses tracas en se mariant avec son meilleur ami. Il pense alors que son problème est résolu, lorsqu’un inspecteur tenace se met sur leur dos pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un mariage blanc… On imagine déjà les quiproquos même si on espère qu'ils ne seront pas aussi lourdingues que dans Toute première fois.

Tarek Boudali sera évidemment aussi devant la caméra, au côté de son comparse Philippe Lacheau, héros malgré lui des Babysitting (5,6 millions d'entrées pour les deux films), de l'humoriste Charlotte Gabris (Estelle dans Babysitting), la youtubeuse Andy (raconte), le comique David Marsais, Julien Arruti et Philippe Duquesne (habitué de l'univers de Dupontel).

Si l'équipe de Babysitting est devant la caméra, la production est également la même avec Axel Films. Studiocanal et M6 sont de la partie.

A noter que Philippe Lacheau a aussi écrit et réalisé  Alibi.com, tourné au printemps et qui sortira le 15 février 2017. En plus du duo Lacheau - Boudali, le générique comprend, Julien Arruti, Didier Bourdon et Nathalie Baye. Il s'agit de l'histoire de Greg qui a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d’excuses plausibles. Avec Augustin, son associé, et Medhi, son nouvel employé, ils élaborent des stratagèmes pour couvrir leurs clients. Mais Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, surtout quand ce dernier comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients.

Ava DuVernay rejoint le cercle des réalisatrices qui comptent

Posté par wyzman, le 5 août 2016

Ce mardi, Deadline assurait qu'Oprah Winfrey rejoignait l'adaptation d'Un raccourci dans le temps (A Wrinkle in Time), le roman de science-fiction de Madeleine L'Engle (publié sous le titre Un raccourci dans le temps en français).

Réalisé par Ava DuVernay et tourné dans les alentours de Los Angeles, le film fait partie d'une petite liste de chanceux. En effet, Deadline rapporte que c'est la première fois que la Californa Film Commission délivre autant de crédits d'impôt à une production, ce qui signifie un budget dépassant les 75 millions de dollars.  A Wrinkle in Time serait produit pour plus de 100 millions de dollars, ce que le blog Women & Hollywood a pu corroborer quelques heures plus tard.

Et ce n'est pas un fait anodin ! En 2016, Ava DuVernay devient ainsi, officiellement, la première femme de couleur à réaliser un film de plus de 100 millions de dollars. La première ! Qui plus est, A Wrinkle in Time est produit par Disney, le studio qui a offert à Jennifer Lee la co-réalisation de La Reine des neiges, un énorme succès au box office mondial ! Jennifer Lee est d'ailleurs la scénariste de A Wrinkle in Time. Nous ne pouvons que féliciter Disney pour sa capacité à montrer l'exemple en termes de diversité derrière (et devant) la caméra et Ava DuVernay pour ce projet qui semble plus que réjouissant.

Pour rappel, A Wrinkle in Time raconte comment les jeunes Margaret et Charles, guidés par une vieille dame, partent à la recherche de leur père dans la cinquième dimension.

Seulement trois blockbusters réalisés par une femme

Humble, la réalisatrice de Selma n'a pas manqué de remercier, via son compte Twitter, le studio qui lui a proposé ce projet. Car si Ava DuVernay espère bien être la première d'une longue liste d'autres réalisatrices de blockbusters issues de la diversité, ses aînées sont peu nombreuses. Vraiment peu nombreuses ! A ce jour, seules deux femmes (blanches) ont eu la possibilité de tourner des films à neuf chiffres (alors même que 335 productions américaines ont dépensé plus de 100 millions de dollars de budget). Il y a bien évidemment Kathryn Bigelow avec K-19 : Le Piège des profondeurs (avant les succès Démineurs et Zero Dark Thirty) puis Patty Jenkins à qui l'on doit le prochain Wonder Woman avec Gal Gadot et Chris Pine.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Collider a d'ores et déjà affirmé que Disney et Marvel étaient à la recherche d'une femme pour réaliser Captain Marvel, le premier film avec une super-héroïne en rôle-titre. Celle-ci sera d'ailleurs campée par la géniale Brie Larson !

Edito: Carnages

Posté par redaction, le 4 août 2016

Les semaines suivent et se ressemblent: Hollywood lance chaque semaine un blockbuster, qui, chaque semaine, est leader dans les salles. C'est l'été. Malheureusement, cette année, hormis les dessins animés, aucun film n'a attiré plus de trois millions de spectateurs. Et un seul film français y parviendra, Camping 3. Pour l'instant, tous les gros cartons de l'année sont sortis avant mai. Hormis Le Monde de Dory et L'âge de glace 5, seul X-Men Apocalypse a péniblement franchit les 2 millions de tickets. Et un seul autre film, français, Retour chez ma mère, une comédie une fois de plus, a rassemblé plus de deux millions de spectateurs.

Mais peu importe les chiffres: ce qui est déprimant avec cet été 2016, et on ne parle pas de la météo ou de l'actualité, c'est que ces blockbusters sont médiocres, souvent inutiles, toujours un peu déjà vus. Pas un pour rattraper l'autre, même si le Jason Bourne est mieux qu'Independence Day Resurgence, que Le Monde de Dory bat aisément Scrat. Mais là on désespère d'Hollywood qui ne parvient pas à se renouveler, à nous surprendre, à nous emballer. Tout est stéréotypé. Tout est fait pour vider la cervelle. Même les Bad Asss movies finissent en joli conte Disney. Remakes, sequels, reboots: tout cela montre que la machine tourne à vide, patine et ne parvient plus à créer des histoires de son époque. Jason Bourne a 14 ans. Tarzan est né il y a 100 ans. Suicide Squad n'est jamais que le cinquième film de super héros depuis janvier. Le marketing réussit à faire monter le désir, à grossir l'anticipation, mais la jouissance n'est pas au rendez-vous.

Et si c'était l'occasion pour aller voir d'autres films? Même pas. Malgré leur qualité, leur buzz ou leurs prix, les films d'auteur ou d'art et d'essai, ne parviennent pas à profiter de la lassitude pour les divertissements pyrotechniques. L'Euro de football, le Tour de France et maintenant les Jeux Olympiques ne facilitent pas la tache des distributeurs et des exploitants, c'est vrai. Mais, plus globalement, le marché se concentre chaque semaine sur deux ou trois films, laissant des miettes aux autres. Quelques films ont séduit entre 100000 et 300000 cinéphiles (La tortue rouge, Dans les forêts de Sibérie, Love & Friendship, L'Outsider, L'effet aquatique, Irréprochable, ...). On les compte sur les doigts. Un véritable jeu de massacre s'opère tous les mercredis. Qu'on soit Meryl Streep, qu'on ait gagné tous les Goyas ou que les critiques soient toutes très positives: ces films ne remplissent pas les salles, faute de curieux.

Peut-être qu'en mettant quelques Pokémon ou une arène dans les salles de cinéma diffusant ces films pourraient changer la donne. Peut-être.

Charlie Hunnam et Rami Malek dans le remake de « Papillon »

Posté par vincy, le 4 août 2016

Charlie Hunnam (futur Roi Arthur chez Guy Ritchie) et Rami Malek (révélé avec la série Mr. Robot) formeront le duo du remake de Papillon. Hunnam reprendra le rôle tenu par Steve McQueen dans le film de Franklin J. Schaffner (scénarisé par Dalton Trumbo) en 1973. Malek reprendra le personnage incarné par Dustin Hoffman.

Rappel des faits.
A l'origine Papillon est un livre: l'autobiographie romancée de l'ancien bagnard Henri Charrière, dit Papillon à cause de son tatouage réalisé durant ses années dans la section spéciale de la Marine, publiée en 1969. Après avoir été accusé d'un meurtre (qu'il a toujours nié), il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité au bagne de Guyane, en 1931. Après une tentative d'évasion ratée, il réussit à s'évader en 1944, avec quatre autres compagnons et refait sa vie au Venezuela. Le succès de son livre conduira donc à un film qui sera un carton en salles avec, à l'époque, 53M$ de recettes. Le film tient la tête du box office nord américain durant la saison de Noël 1973 et devient le 4e hit de l'année après L'Exorciste, L'Arnaque, American Graffiti et devant le James Bond Vivre et laisser mourir. En France, il sort en 1974 et séduit 3,85 millions de spectateurs, soit le 9e succès de l'année.

Le tournage du remake commencera en septembre. Le danois Michael Shoer (R; Northwest; La chambre d'en face) réalisera le film scénarisé par Aaron Guzikowski (Prisoners, Contrebande), qui promet une version moderne du récit.