Futurs talents romantiques à Cabourg

Posté par kristofy, le 22 juin 2009

C’est court mais c'est bon, et même parfois très bon. Le Festival de Cabourg fait une place importante aux courts-métrages avec plusieurs séances et une sélection de courts de haute volée en compétition. Robin Renucci présidait le jury, entouré de Cécile Cassel, François Vincentelli, Nick Rollinger, Bouraouïa Marzouk, Jeanne Cherhal (la chanteuse était ici l’année dernière en faisant l'actrice dans La copie de Coralie) et de cinéphiles.

Phone Story de Binevsa Berivan raconte une envie d’histoire d’amour d’un immigré kurde dans un Bruxelles en noir et blanc.

Clément Michel qui découvre la paternité dans Bébé (avec Marie Denarnaud) est certainement le plus drôle de tous.

C’est gratuit pour les filles déjà découvert à Cannes dans lequel on voit les dégâts que provoque une vidéo compromettante mise sur internet est une bouffée de fraîcheur. Vingt minutes après, on voudrait voir le long métrage...

Le réalisateur Nicolas Miard avait déjà eu son premier court remarqué à Cabourg avec le prix d’interprétation pour Adrien De Van, l’acteur est encore le personnage principal de son nouveau court Le chant des sirènes (avec aussi Pauline Acquart). C’est d’ailleurs un peu le point de départ d’une histoire que Nicolas Miard compte bien réaliser en long-métrage.

Nous aurions bien élu meilleur acteur le belge Thomas Roland pour La balançoire où il joue un père divorcé qui voudrait rester le plus longtemps possibles avec son fils avant que sa femme ne le récupère. La meilleure actrice aurait été Camille Claris pour En douce où elle est une adolescente qui fantasme sur son voisin.

Et j'aurai décerné le prix du meilleur court pour Les moineaux de Runar Runarsson où deux jeunes à peine ados vont basculer de manière dramatique dans le monde des adultes.

Autant de courts-métrages où l’originalité est une bonne surprise. Le Festival de Cabourg veut soutenir les jeunes talents du cinéma avec le Prix du Premier Rendez-vous qui récompense la première apparition à l’écran d’un acteur et d’une actrice.  Ce prix a été remis à Firat Ayverdi. Il a crevé l’écran en jeune clandestin dans Welcome de Philippe Lioret. C’est d'ailleurs son partenaire Vincent Lindon qui lui a donné son trophée : "ce prix est un encouragement à continuer mais pas n’importe comment."

Sandrine Bonnaire a même insisté : "pour continuer ce métier ce qui est important c’est aussi avec qui on commence." Elle a transmios le prix féminin à l’actrice Astrid Berges-Frisbey découverte dans Un barrage contre le Pacifique de Rithy Pan.