Posté par vincy, le 19 avril 2011
À Cannes, l'Adami (société civile pour l’administration des droits des artistes et des musiciens Interprètes) révèle des jeunes comédiens depuis 18 ans. Parmi eux, on a remarqué Aure Atika, Sylvie Testud, Audrey Tautou, Alice Taglioni, Léa Seydoux, Clément Sibony, Tomer Sisley, Samy Naceri, Guillaume Gallienne...
Pour les 18 ans de cette opération, 18 nouveaux noms (sur 568 candidatures) seront mis en lumières. Une projection de six courts métrages aura lieu le 16 mai dans l'après midi, permettant de découvrir ces acteurs : Yasmine la révolution, de Karin Abou ; Encore heureux, d'Ivan Calbérac (Irène) ; Deep Inside, de Marc Gibaja ; Scène de Vestiaire, de Frédéric Malègue ; Devine, de Laurent Perreau ; et Christine, de Gilles Porte.
Les 18 Talents sont Marc Arnaud, Camille Bardery, Louis-Emmanuel Blanc, Mourad Boudaoud, Bastien Bouillon, Lionel Cecilio, Alexandre Desane, Adel Djemai, Karmi El Handouz, Pierre-André Gilard, Raphaël Goldman, Juliette Lamboley, Charlotte Victoire Legrain, Karim Leklou, Sid-Ali Limam, Lisa Makhedjouf, Vincent Menjou-Cortès et Romain Merle. Quatre filles seulement... (vous pouvez consulter leurs bios sur la page dédiée du site internet de l'Adami).
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Posté par Morgane, le 20 juillet 2009
« - C’est quoi un type bien ? Tu sais ce qu’elle disait maman ? Sur dix mecs, y’a onze cons »
L’Histoire : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même. Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...
Notre avis : Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) a un petit arrière-goût de LOL (laughing out loud). En même temps, des films sur une jeunesse ballottée par des adultes divorcés souvent plus paumés que leur progéniture, il en existe bien plus que deux. Mais les sorties de ceux-ci sont assez rapprochées pour que l'on fasse le lien entre eux. Comme dans LOL, on retrouve ici une jeunesse parisienne plutôt dorée, des parents divorcés, les premiers émois et amours de chacun, les voyages de classe (quand c’est pas l’Angleterre c’est le Mont Saint-Michel), les boums chez maman, les peines de cœur et une voix-off pour nous accompagner tout du long. À quelques traits près, les deux scénarii se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Alors, prêtons-nous plutôt au jeu des différences.
Car, même si Une semaine sur deux ressemble à son grand frère, il en ressort plus drôle, plus juste et plus réaliste. Le film n’échappe pas à certains dérapages liés au genre du "teenage movie" lui-même. Mais les personnages d’Ivan Calbérac sont attachants et touchants, la jeune Bertille Chabert (Léa) en tête qui tient ici son premier rôle sur grand écran. Son petit frère Max (Jean-Baptiste Fonck) lui emboîte le pas en jeune écolo de 9 ans rêvant de travailler plus tard chez Greenpeace. Et à la place de Sophie Marceau, la très populaire Mathilde Seigner. Les dialogues sont souvent drôles et le film, guidé par la voix-off d’une jeune collégienne de 12 ans, semble beaucoup plus proche de la réalité que LOL, commenté par Lola qui semblait enfermée dans une véritable petite bulle dorée.
Une semaine sur deux n’est certes pas un film inoubliable mais il remplit très bien son rôle de bon et gentil divertissement.
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