Posté par vincy, le 11 octobre 2015
Depuis le 20 août et jusqu'en novembre, le réalisateur canadien Christian Duguay (Jappeloup) tourne une nouvelle adaptation du best-seller mondial Un sac de billes, le récit autobiographique de Joseph Joffo. Le casting rassemble Patrick Bruel, Elsa Zylberstein, Christian Clavier, Bernard Campan, Kev Adams autour des deux jeunes héros de l'histoire, Dorian Le Clech qui incarne Joseph et Batyste Fleurial dans le rôle de Maurice.
La semaine dernière, le tournage a donné lieu à une petite crise de stress pour les Niçois qui ont découvert, sans qu'on les ait prévenus, des drapeaux nazis sur le bâtiment de la préfecture des Alpes-Maritimes. Certains passants ont été offusqués à la vue de la croix gammée.
Le livre, traduit dans une vingtaine de langues, avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma réalisée par Jacques Doillon il y a 40 ans. Cette nouvelle version devait, à l'origine, être un "musical" signé Olivier Dahan (La Môme, Grace de Monaco). Annoncé en février dernier comme son prochain projet, Dahan, qui travaille depuis plusieurs années sur ce film, n'a finalement pas été jusqu'au bout de son rêve, sans que l'on sache pourquoi.
Pour la Gaumont, qui distribuera le film au second semestre 2016, le choix de Duguay est dans la continuité de son catalogue. Un sac de billes est assez complémentaire avec sa franchise Belle et Sébastien, dont le nouvel opus sort en salles en décembre et est signé... Christian Duguay.
Un sac de billes se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Deux jeunes frères juifs parisiens doivent fuir les Nazis et rejoindre deux de leurs frères déjà installés à Menton. Leur odyssée se déroulera non sans mal mais leur ingéniosité et leur complicité les sauveront. Mais une fois sur la Côte d'Azur, en 1942, la famille ne connaîtra aucun répit et sera sous la menace permanente d'une déportation.
Un sac de billes a été publié en 1973.
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Posté par vincy, le 23 mars 2013
C'était un autre siècle. Il y avait Les Nuls et Les Inconnus, formé par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus. Ces derniers, avec des sketches restés cultes pour une grande partie des Français, ont cartonné à la radio et sur scène dès les années 80 puis sur le petit écran dans les années 90. Au cinéma, en 1995, Les trois frères, leur premier film, avait séduit 6,67 millions de spectateurs (plus gros succès de l'année) et récolté un César de la meilleure première oeuvre.
Le trio prépare la suite de ce hit, sobrement intitulé Les Trois frères, le retour. Le tournage débutera en mai, produit par la Pan Européenne.
Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus n'ont plus eut le droit d'utiliser le nom des Inconnus suite à un litige avec leur producteur/manager Paul Lederman. Cela ne les empêche pas de tourner ensemble : Le Pari (3,8 millions d'entrées, sans Pascal Légitimus), L'Extraterrestre (485 000 entrées, toujours sans Pascal Légitimus), Les Rois mages (2,3 millions d'entrées) et Madame Irma (600 000 entrées, sans Bernard Campan ce coup-ci).
Ils ont aussi suivi des itinéraires distincts. Bourdon a joué dans Fanfan la tulipe, Sept ans de mariage ou dans le prochain Riad Sattouf (Jacky au royaume des filles) et a connu un gros succès sur les planches avec la reprise de "La cage aux folles" ; Campan a dévié de la comédie avec Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman et Le Cœur des hommes de Marc Esposito. Il restera fidèle à ces deux réalisateurs et se fera également remarqué dans Le Dernier pour la route de Philippe Godeau. Legitimus a surtout eu des seconds-rôles au cinéma ; il est resté populaire grâce à la série Camping Paradis sur TF1 et des pièces comiques sur les planches.
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Posté par vincy, le 16 novembre 2009
Quelques mois à peine après la sortie de Je l'aimais (725 000 spectateurs en France, et pour l'instant 100 000 dans le monde), Zabou Breitman attaque son quatrième film. Après le roman d'Anna Gavalda, ce sera sa deuxième adaptation d'un livre. No et moi, de Delphine de Vigan, a reçu le prix des libraires l'an dernier. Mais ce sera la première fois que la cinéaste sera aussi interprète de son propre film. Elle donnera la réplique à Bernard Campan, qui en sera à son troisième film avec la réalisatrice. Premier clap en janvier prochain.
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Posté par Morgane, le 20 juillet 2009
« - C’est quoi un type bien ? Tu sais ce qu’elle disait maman ? Sur dix mecs, y’a onze cons »
L’Histoire : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même. Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...
Notre avis : Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires) a un petit arrière-goût de LOL (laughing out loud). En même temps, des films sur une jeunesse ballottée par des adultes divorcés souvent plus paumés que leur progéniture, il en existe bien plus que deux. Mais les sorties de ceux-ci sont assez rapprochées pour que l'on fasse le lien entre eux. Comme dans LOL, on retrouve ici une jeunesse parisienne plutôt dorée, des parents divorcés, les premiers émois et amours de chacun, les voyages de classe (quand c’est pas l’Angleterre c’est le Mont Saint-Michel), les boums chez maman, les peines de cœur et une voix-off pour nous accompagner tout du long. À quelques traits près, les deux scénarii se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Alors, prêtons-nous plutôt au jeu des différences.
Car, même si Une semaine sur deux ressemble à son grand frère, il en ressort plus drôle, plus juste et plus réaliste. Le film n’échappe pas à certains dérapages liés au genre du "teenage movie" lui-même. Mais les personnages d’Ivan Calbérac sont attachants et touchants, la jeune Bertille Chabert (Léa) en tête qui tient ici son premier rôle sur grand écran. Son petit frère Max (Jean-Baptiste Fonck) lui emboîte le pas en jeune écolo de 9 ans rêvant de travailler plus tard chez Greenpeace. Et à la place de Sophie Marceau, la très populaire Mathilde Seigner. Les dialogues sont souvent drôles et le film, guidé par la voix-off d’une jeune collégienne de 12 ans, semble beaucoup plus proche de la réalité que LOL, commenté par Lola qui semblait enfermée dans une véritable petite bulle dorée.
Une semaine sur deux n’est certes pas un film inoubliable mais il remplit très bien son rôle de bon et gentil divertissement.
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Posté par MpM, le 14 mars 2009
Pour obtenir de ses interlocuteurs des propos vraiment personnels et intimes, la réalisatrice Raphaëlle Catteau a imaginé en 2006, pour la première série de l’Autre émoi, un dispositif original et novateur d’auto-interview. Concrètement, elle met l’acteur face à lui-même en lui demandant tout d’abord de répondre, en tant que comédien, à une série de questions sur sa vie et son travail, puis d’interpréter un personnage de journaliste qui poserait ces questions. Au montage, cela donne un fascinant dialogue entre deux facettes bien distinctes (par le biais notamment de costumes, voire de voix ou d’accent différents) d’une seule et même personne.
Diffusée depuis le début de l’année sur TPS star, la 2e saison de cette excellente série propose des rencontres avec treize comédiens aussi variés que Jean-Pierre Darroussin, Florence Foresti ou encore Arié Elmaleh, qui abordent tous sensiblement les mêmes thèmes : méthode de travail, distance avec le personnage, influence de son vécu personnel pour expliquer son choix de carrière, doutes et joies du métier de comédien… C’est tour à tour drôle et émouvant, farfelu et profond, léger et complexe, témoignant de la belle relation de confiance que Raphaëlle Catteau a su tisser avec ses interlocuteurs.
Et même si le dispositif du dédoublement de personnalité pourrait paraître artificiel, surtout quand certains comédiens s’inventent des personnages de journalistes particulièrement hauts en couleurs (mais peut-être y-a-t-il du vécu derrière tout ça…), qu’il s’agisse du fan compulsif imaginé par Thierry Frémont ou de l’anglo-saxonne ultra-stressée composée par Sara Forestier, il n’en est rien. Les deux points de vue que cela donne sur chaque comédien se complètent et se répondent en effet avec une certaine justesse. Le choix de l’interviewer (un professeur pour Bernard Campan, une réincarnation d’Henry Chapier pour Antoine Duléry, une sorte de Johnny Depp rocker pour Stéphane Rousseau…) n’est d'ailleurs jamais innocent, en disant parfois presque aussi long sur le comédien que ses propres paroles.
Chaque épisode vaut la peine d’être vu indépendamment des autres, mais il est également passionnant de dresser des parallèles entre les réactions des différents protagonistes. Ainsi ne faut-il pas manquer le best-of (programmé le dernier week-end de mars) permettant de revivre les meilleurs moments, fous rires, répliques inopinées et propos enflammés de ces treize rencontres. Sara Forestier qui vante le métier de comédien comme "expression dans sa forme la plus entière", Antoine Duléry avouant que son premier public a été composé d’arbres, Aïssa Maïga qui peut tout jouer ("Si on me demande de jouer une pute, je peux la trouver… en moi"), Bernard Campan racontant sa première tentative de suicide, Thierry Frémont qui au début de sa carrière voulait "être extraordinaire tout le temps", Mathias Mlekuz et ses exercices de diction loufoques pour combattre le trac, Bruno Lochet qui a besoin de croire en son personnage pour l’interpréter, Hafsia Herzi en pleine démonstration de danse orientale, Mélanie Laurent qui déclare s’effacer totalement derrière le personnage au moment où elle joue… Autant de sensations, de vécu et de convictions qui constituent une plongée fascinante et souvent instructive dans l’univers mystérieux du jeu et de la création.
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Les derniers épisodes de la saison 2 sont diffusés chaque dimanche soir sur TPS star jusqu’au 29 mars.
Extraits et informations sur le site de Canal+.
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