The Inn Crowd : Jim Parsons va produire une série sur un couple gay pour NBC

Posté par wyzman, le 13 septembre 2018

Actuellement au centre de l'attention depuis l'annonce de l'arrêt de The Big Bang Theory au terme de sa 12e saison, la star de la série, Jim Parsons, semble bien décidée à aller de l'avant.

Un projet adapté

Grâce à Big Bang Theory, Jim Parsons a acquis une notoriété impressionnante. Sheldon Cooper, son personnage de physicien inadapté social en a fait une star au point que CBS a lancé l'an dernier une série dérivée : Young Sheldon. Et tandis que The Big Bang Theory devrait s'achever en mai 2019, Jim Parsons, lui, ne chôme pas.

Si l'on en croit les informations recueillies par Deadline, l'acteur de 45 ans a d'ores et déjà trouvé la prochaine série qui lui permettra de briller : The Inn Crowd. Pour l'instant simplement annoncé comme producteur exécutif, Jim Parsons travaillerait en étroite collaboration avec David Holden (Young & Hungry, Shake It Up). Ce dernier est notamment l'auteur du script de The Inn Crowd, qui s'inspire d'un article éponyme de Tony Horwitz publié dans le New Yorker en 1999.

Lauréat du prix Pulitzer, Tony Horwitz raconte dans son article comment Patrick O’Connell et Reinhardt Lynch ont déclenché une polémique avec leur auberge : la population avait en effet le choix entre soutenir l'établissement qui aide les commerces locaux en attirant des stars ou s'opposer au projets d'expansion du couple.

Bien qu'aucune information n'ait été donnée quant à la distribution ou au tournage d'un pilote, nous savons déjà que le projet est produit par That’s Wonderful Productions (First in Human, A Kid Like Jake) et Warner Bros. TV (Shameless, Westworld, Riverdale). Si le projet arrivait au stade de série, cette comédie serait diffusée sur le réseau NBC.

Weinstein Company, Disney-Fox, ATT-Warner: Hollywood dans un chamboule-tout

Posté par vincy, le 31 juillet 2018

Ça bouge à Hollywood. Les studios changent de mains.

La Weinstein Company (TWC) a finalement été cédée après des mois de rebondissements et tergiversations. La société d'investissement Lantern Capital (hôtellerie, industrie) a mis la main sur la boîte d'Harvey Weinstein pour 289 millions de $, soit beaucoup moins que prévu. Bob Weinstein, ainsi que quatre des cinq membres du conseil d'administration ont démissionné. 20 employés sont partis. Il n'en reste plus qu'une quarantaine.

Il reste cependant pas mal de problèmes à régler: des films déjà tournés qui n'ont pas encore trouvé de nouveaux distributeurs, des films en développement, dont les droits ont donc été achetés par TWC, qui sont suspendus et autant de stars (Quentin Tarantino, Meryl Streep ou George Clooney entre autres) lésées qui réclamaient leur dû.

Le principal écueil reste le dédommagement des victimes d'Harvey Weinstein et la responsabilité des cadres éventuellement complices.

>> Lire aussi: 500M$ pour la reprise de The Weinstein Company

C'est d'ailleurs ce point qui a retardé longuement la transaction. Le bureau du procureur de l'Etat de New York avait bloqué une première tentative de rachat car il jugeait insuffisantes les dispositions pour indemniser les victimes présumées. Harvey Weinstein a été inculpé à New York pour des agressions sexuelles, y compris un viol, sur trois femmes différentes.

Reste que Lantern met la main sur un catalogue prestigieux de près de 280 films.

Les actionnaires de 21st Century Fox ont approuvé l’acquisition des actifs de la Fox par Disney pour 71 Milliards de $.

Après des semaines de guerre de communiqués et de pression sur les marchés, c'est bien le groupe Disney qui va mettre la main sur 21st Century Fox, qui comprend les studios de cinéma 20th Century Fox, la chaîne de télévision National Geographic et la participation de Fox dans le service de streaming Hulu, pour 71 milliards de dollars. La fusion devrait être actée début 2019, donnant naissance au plus gros studio américain (les deux réunis représentent par exemple 46% du box office depuis le début de l'année, transformant les autres en nains).

>> Lire aussi: Disney avale la Fox: c’est la souris qui mange le renard

Annoncé depuis décembre, ce rapprochement n'a pas été si facile. Le groupe Comcast (NBC et Universal) a voulu surenchérir sur Disney, avant de renoncer pour se concentrer sur un autre actif du groupe 21st Century Fox, la chaîne TV Sky. La famille Murdoch, actionnaire de la Fox, conserve Fox News, le Wall Street Journal et l'agence DowJones.

Avec ce rachat, Disney espère pouvoir rivaliser avec Apple, Amazon, Facebook, Google et Netflix qui se lancent tous dans l'entertainment et l'information, avec en bonus les données personnelles de leurs utilisateurs, affinant ainsi leur marketing en fonction de leurs goûts.

L'opération a reçu un feu vert sous condition des autorités américaines de la concurrence. La justice américaine a en effet demandé au groupe Disney de vendre les 22 chaînes sportives de la Fox "de façon à préserver la concurrence et éviter une hausse des tarifs", et ce "dans les trois mois suivant le rachat."

Pendant ce temps là, AT&T, leader des télécoms aux USA, a acquis le groupe Time Warner, rebaptisé Warner Media. Le 12 juin un juge à accordé son feu vert à la fusion entre les deux groupes, rejetant ainsi tous les arguments des autorités de la concurrence. C'est d'ailleurs à partir de ce jugement que Comcast avait décidé de tenter sa chance sur la Fox.

Tout remonte à octobre 2016, quand AT&T annonce son intention d'acquérir Time Warner pour 85 milliards de $. En Novembre 2017, le ministère de la Justice des États-Unis annonce son intention d'entamer une procédure en justice pour bloquer la fusion. La décision du 12 juin dernier a rebattu les cartes, même si le ministère de la Justice a décidé de faire appel. Il faut dire que dans le lot du groupe Warner, il y a CNN, premier média opposant à l'administration Trump. Avec AT&T aux commandes, on imagine les synergies possibles entre le premier opérateur télécom et les contenus d'infos et de divertissements de Warner, HBO, Time et CNN. Déjà, le patron d'AT&T veut faire de HBO un nouveau Netflix.

Shrek 5 pour relancer DreamWorks Animations, vraiment?

Posté par vincy, le 28 août 2016

Un cinquième épisode de l'ogre vert Shrek a été confirmé pour une sortie en 2019. Est-ce bien utile tant le quatrième était décevant? Il faut croire que oui. Shrek reste l'une des franchises les plus profitables de l'animation. Il a permis à DreamWorks de dominer Disney certaines années. 3 milliards de dollars de recettes plus tard, Shrek, disparu des écrans en 2010, veut de nouveau être le sauveur du studio.

Quatre ans de déclin

Car, voilà, DreamWorks Animation ne va pas très bien. Les chiffres d'ailleurs le montrent bien. Les quatre plus gros succès du studio sont les quatre films de la série Shrek. Jamais DreamWorks n'a fait mieux. Bien sûr, Madagascar, Dragons et autres Kung-Fu Panda ont assuré de copieuses recettes. Mais hormis Dragons et sa suite, aucun film n'a convaincu critiques et publics au point de devenir des références. Madagascar 3 (pourtant pas terrible) est le dernier film à avoir rapporté plus de 200M$ au box office nord-américain et plus de 700M$ au niveau mondial. C'était en 2012.

Entre temps Universal/Illumination a placé trois méga-hits, Disney/Pixar a repris le leadership avec 4 méga-cartons et Warner a eu ses Legos.

C'est aussi à cause de cette perte d'influence de DreamWorks Animation, qui s'est banalisé avec des productions manquant de buzz, que le studio a été vendu en avril à NBCUniversal (pour 3,8 milliards de $). Autrement dit, le studio des Minions et du récent Comme des bêtes.

Le producteur des Minions

NBCUniversal veut désormais sortir quatre films d'animation par an, et Shrek est une pépite à lustrer. Ironiquement c'est le producteur de Moi, Moche et méchant et des Minions, Chris Meledandri, qui va diriger l'opération. A la manière d'un John Lasseter, grand gourou de Pixar, qui a lifté les films animés de Disney.

Derrière cette relance, il y a des objectifs avant tout mercantiles: des licences partout, des spin-off, des attractions pour des parcs Universal, des produits dérivés, des séries, etc... Le Chat potté, spin-off de Shrek déjà, pourrait avoir sa suite. Un autre film d'animation, original, Shadows, est toujours en développement. Et d'ici au retour de Shrek, on verra en 2018 un troisième Dragons un deuxième Croods, et Trolls cet automne.

Les Golden Globes au tribunal

Posté par vincy, le 10 août 2011

La bataille est lancée. Les Golden Globes, cérémonie de prix la plus regardée après les Oscars, seront au coeur d'un procès à partir du 30 août. La juge américaine Valerie Baker Fairbank a constaté que les faits matériels étaient suffisamment avérés pour le procès ait lieu. L'Association de la presse étrangère à Hollywood, qui gère les prix depuis leur création, devra faire face à Dick Clark Prods. Le conflit juridique se base sur un accord datant de 1993 qui donnerait à Dick Clark Prods les droits perpétuels pour produire la cérémonie télévisée, aussi longtemps qu'existera l'accord de diffusion avec la chaîne NBC.

L'Association de la presse étrangère à Hollywood (HFPA) a poursuivi DCP en novembre 2010. La société de production, selon l'HFPA, n'avait pas le droit de négocier un contrat à long terme avec NBC sans son consentement. Cet accord devait commencer en 2013 pour cinq ans d'exclusivité. L'Association va jusqu'à plaider que son président de l'époque n'avait pas l'autorisation de signer un tel accord (quasiment illimité) avec DCP. Elle remet donc en question 18 ans de contrat.

La juge considère qu'il y a assez de preuves pour que le conflit soit établit et, surtout, elle remarque que certains éléments peuvent être interprétés de manière contradictoire.

Pour Dick Clark Prods, il s'agit de ne pas perdre trop de temps pour que le contrat avec NBC puisse être signé en toute validité. Pour l'HFPA, l'objectif est plutôt de faire réécrire le contrat et de faire valoir ses droits à travers ce procès.