Une nouvelle salle de cinéma à New York… l’ONU.

Posté par anne-laure, le 11 juin 2010

affiche a barefoot dreamLe quartier général des Nations-Unies à New York, a accueilli jeudi 10 juin la projection du film sud-coréen A Barefoot Dream, consacré à un entraîneur de football et à l’équipe du Timor oriental. C’est la première fois qu’un film, autre qu’un documentaire, est présenté dans ce sanctuaire international. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est lui-même sud-coréen.

Inspiré de l’histoire vraie de Kim Shin-Hwan, le film de Kim Tae-gyoon raconte le parcours de cet ex-footballeur professionnel, parti s’installer au Timor oriental. Une nouvelle vie s’offre à lui, en tant que représentant en chaussures de de football. Découvrant qu’aucun joueur local n’a les moyens de s’offrir un équipement digne de ce nom, il met fin à cette activité et se reconvertit en entraîneur de l'équipe nationale des espoirs. Il obtient alors des résultats inattendus sur le plan international au cours des saisons 2004 et 2005.

Une partie des recettes du film serviront à construire un terrain de football au Timor oriental.

A Barefoot Dream sort le 24 juin dans les salles sud-coréennes.

The Age of Stupid : science-frictions

Posté par Claire Fayau, le 22 septembre 2009

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Synopsis : 2055, un homme seul en haut d'une tour s'installe devant son ordinateur relié à l'ensemble des archives vidéo du monde. Face au monde dévasté qui l'entoure, il se pose la question suivante : pourquoi n'avons nous pas réagi lorsqu'il était encore temps ? Pour y répondre, il ouvre les archives de 2008.

Notre avis : Le genre a le vent en poupe : voici un documentaire écolo-moraliste. Celui-ci fait preuve d'anticipation : quel temps fera -t il en 2055 ?

L'originalité vient du fait que le seul acteur du film Pete Postlethwaite (Au nom du Père , Jurassic Park...) joue un archiviste vivant seul dans le monde dévasté de 2055, et qui regarde de vieux films datant de 2008 (les documentaires tournés entre 2004 et 2008 ) en se demandant pourquoi nous n'avons pas pu empêcher le changement climatique tant que nous le pouvions .

Une bonne idée pour faire prendre au plus grand nombre le sens des réalités. Le problème est que ce film qui a pris 4 années de la vie du réalisateur est un grand fourre-tout mélangeant la politique et l'économie avec différents styles de images (documentaire, fiction et courtes séquences d'animation)...Tout cela est confus au final.

Après avoir bien culpabilisé le spectateur, on nous dit qu'il n'est évidemment pas trop tard. Calculer l'empreinte carbone du film ne suiffra pas à le rendre plus attachant ni moins maladroit.

Le film a été projeté à New York hier soir, dans une tente installée dans Manhattan, en présence notamment l'ex-secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, à la veille d'un sommet de l'ONU sur le climat qui réunira une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement. La projection et le débat qui suivra seront retransmis en direct dans plus de 400 cinémas aux Etats-Unis.

Mardi, le film, qui a été traduit en 32 langues par des bénévoles, sera projeté dans plus de 60 pays , dans des lieux extrêmement divers: de la Géode à Paris, à une projection gratuite sur une immense toile tendue en bord de mer sur l'archipel de Vanuatu, dans le Pacifique Sud.

2008 : L’échec de la cause homosexuelle

Posté par vincy, le 26 décembre 2008

brokebackmountain gyllenhaal ledgerC'est en Italie. En 2008. Il y a une semaine, la principale chaîne de télévision publique ampute deux scènes d'un film nommé aux Oscars, Lion d'or à Venise, considéré par beaucoup comme un "classique", Brokeback Mountain. Rien de choquant : juste deux séquences où Heath Ledger et Jack Gyllenhaal s'embrassent, s'enlacent, font l'amour. Une censure inacceptable dans un pays où le sujet reste tabou.

C'est aux Etats-Unis. En 2008. Les Américains se sont déplacés en masse pour voter en faveur de Barack Obama. Les mêmes électeurs en Californie ont rejeté l'officialisation du mariage homosexuel. On peut accepter un métis à la Maison Blanche mais pas deux hommes ou deux femmes sous un même toit. Du coup, l'Etat le plus riche et le plus peuplé du pays a subit une grève (un jour sans gays). La communauté se mobilise, fort de ses soutiens, notamment hollywoodiens, pour refaire le vote par voie référendaire. Cette proposition 8 (voir actualité du 26 septembre) a des incidences réelles sur l'industrie du cinéma puisque le Festival de Sundance, en plein état Mormon et homophobe (mais polygame) est menacé de boycott. Nombreux sont ceux qui sont en désaccord avec ces formes de protestations. beaucoup préfèrent aller voir Harvey Milk, de Gus Van Sant : l'histoire du premier politicien ouvertement gay aux USA. Le film est dans les dix favoris de l'année et remplit son parc de salles, pourtant limité

C'est à l'ONU. En 2008. Rama Yade, qui a souvent plus de couilles que son patron Bernard Kouchner, va faire face à 192 nations dont seulement 66 ont signé l'appel à la dépénalisation de l'homosexualité. 77 pays punissent même l'acte sexuel entre deux personnes de même sexe. Dans sept pays, la peine de mort est possible. Juste parce que deux filles, deux mecs se font plaisir, ne font pas de mal.

C'est en cela où le film de Ang lee est universel, et n'est ni homo, ni hétéro, ni même sexuel. Juste une romance, avec ses sentiments, ses émotions, ses souffrances.