3 raisons d’aller voir Ex Libris, The New York Public Library

Posté par vincy, le 1 novembre 2017

En compétition au dernier Festival de Venise, et reparti injustement sans aucune distinction, Ex Libris, The New York Public Library est le dernier documentaire du vétéran Frederick Wiseman, qui célèbre ses 50 ans de cinéma cette année, à qui l'on doit des immersions tentaculaires dans de sublimes institutions comme L'Opéra de Paris, La Comédie française ou la National Gallery. Cette fois-ci il plonge dans le réseau des bibliothèques publiques de New York.

Un portrait de l'Amérique. Sans voix off ni interviews ni commentaires, le film montre la diversité ethnique, sociale, générationnelle des usagers de ces bibliothèques, et tous les corps de métiers (et autant de compétences) qui sont nécessaires au fonctionnement de celles-ci. C'est un condensé du pays qui nous ait ainsi offert, des "stars" comme Elvis Costello et Patti Smith, aux petites mains qui numérisent, classent, ou trient les livres et les archives en passant par les animateurs, les pédagogues et les dirigeants. Davantage qu'une histoire de visages, il s'agit aussi d'une histoire de "village". Tout s'y croise: le social (aide aux immigrants, aux handicaps, aux chômeurs), le culturel (concerts, expositions), le personnel (selon ce que l'on recherche), l'économie (du besoin de mécènes aux contraintes des financiers publics), l'éducatif (pour les petits comme pour les plus grands)...

Un film très politique. Frederick Wiseman l'affirme. L'élection de Donald Trump a influé sur son montage. A travers ce tableau d'un lieu emblématique fréquenté par 17 millions de personnes chaque année, on voit bien que le cinéaste a cherché une antidote à cette Amérique de Trump. D'abord en valorisant le travail (la noble mission même) des bibliothécaires et archivistes qui ne cessent de s'adapter à leur époque, notamment avec l'accès numérique, et aux populations, parfois précaires ou délaissées par la mondialisation. Ensuite en laissant la parole à des artistes et des écrivains engagés ou des conférenciers qui fouillent les racines d'une Amérique en quête d'identité, à commencer par les questions liées aux Afro-américains et à l'esclavagisme ou celles sur la lutte des classes et le rapport aux dominants. Enfin, en rappelant qu'une bibliothèque est un pilier de la démocratie - c'est un accès à la connaissance ouvert à tous donc un rempart à l'ignorance -, en décryptant les contraintes financières dépendant à la fois des agendas publics locaux et nationaux et des attentes pas forcément d'intérêt général des mécènes et donateurs privés, il prouve si besoin est qu'une bibliothèque d'envergure mondiale comme une filiale de quartier sont des des lieux de service public (les derniers?) nécessaires à la "communauté".

Un objet cinématographique unique. D'une durée de 3h20, cette épopée particulièrement bien rythmée pour ne jamais s'ennuyer, si richement variée pour nous passionner, est un film singulier, avec ses réflexions, ses dialogues et ses respirations. C'est un grand documentaire sur le fond. Mais en ne cherchant jamais à séduire par la forme - à l'inverse d'un Michael Moore par exemple - il révèle aussi son intégrité. Du début à la fin, sans morale dictée, mais non sans subjectivité, Ex Libris, The New York Public Library prend le temps de faire le tour d'un espace multiforme, où l'on circule d'un plan à l'autre sans avoir l'impression d'avoir bougé.

Mad Men, Hunger Games et John Wick en plein cœur de New York

Posté par vincy, le 29 septembre 2017

Lionsgate a décidé de trouver des recettes dérivées en investissant dans un centre d'attraction en plein cœur de New York, près de Times Square: un restaurant Mad Men, un simulateur de vol Hunger Games et un face-à-face avec des assaillants issus de l'univers de John Wick sont prévus. Un cinéma 4D ainsi qu'une salle de spectacle, et une salle de réalité virtuelle sont également planifiés. A cela s'ajouteront un Lionsgate Café, une boulangerie Peeta (Hunger Games) et un magasin de produits dérivés des films du studio.

Ce lieu "indoor" devrait être ouvert en 2019. Le studio américain prévoit de décliner le concept ailleurs aux Etats-Unis et en Europe mais aussi en Asie et au Moyen-Orient. Lionsgate Entertainment City se distingue des autres parcs d'attraction de studios (Disney, Warner, Universal en tête) en étant situé dans les centres-villes ou des centres commerciaux.

Le studio avait déjà annoncé la construction de cinq "parcs" similaires il y a un an. Au total, il y en aurait une vingtaine dans les prochaines années. D'ici là, Lionsgate prévoit d'ouvrir trois parcs d'attractions à Jeju en Corée du sud, Hengqin en Chine et Dubai.

Quentin Tarantino se met la police de New York à dos

Posté par vincy, le 26 octobre 2015

Au départ, il y a Quentin Tarantino dans les rues de New York, manifestant le 24 octobre, sous les acclamations, contre la violence policière aux Etats-Unis. Les deux manifestations new yorkaises réclamaient la fin des violences policières mais aussi une réforme du système judiciaire. Tarantino a lu une liste de noms des victimes policières en public, expliquant que ce problème n'est pas pris en considération et ajoutant: "Si c'était pris en considération, ces policiers meurtriers seraient emprisonnés ou au moins inculpés".

Ce ne fut pas du goût de tout le monde. Dès dimanche, dans un communiqué, le syndicat de policiers new yorkais Patrolmen's Benevolent Association, le plus important des syndicats policiers de la métropole, a réclamé le boycott des films de Quentin Tarantino.

Le syndicat dénonce l'hypocrisie d'un réalisateur qui "gagne sa vie en glorifiant la criminalité et la violence". A moins que ce ne soit, selon le syndicat, la raison principale de son "combat" contre la police. "Les policiers que Quentin Tarantino qualifie de meurtriers ne vivent pas dans un univers fait de ses fantasmes pervers pour grand écran, ils risquent et parfois sacrifient leur vie pour protéger des communautés de la véritable criminalité et du désordre", a réagi le syndicat. Qui demande que les New Yorkais n'aillent plus voir ses films.

Le syndicat, au passage, oublie la liberté d'expression (premier amendement de la constitution américaine)  et la liberté de création. Mais nul ne doute que son prochain film, Les huit salopards, qui sort le 25 décembres à New York et le 6 janvier en France, ne devrait pas trop souffrir de ce "boycott".

Rappelons que depuis le début de l'année, 356 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre aux Etats-Unis, ce qui inclus les cas de légitime défense. En 2014 on a compté 623 morts, un record depuis le début du siècle.

Tom Hanks s’amuse dans le nouveau clip de Carly Rae Jepsen

Posté par cynthia, le 8 mars 2015

tom hanks dans le clip de jepsen

Carly Rae Jepsen, qui s'est fait connaître à travers le monde avec son tube Call me maybe, s'est octroyée les services de Tom Hanks pour son nouveau tube I really like you, premier extrait de son troisième album, qui sort cet été.

Même dans nos rêves les plus tordus, nous n'aurions jamais pu imaginer la star hollywoodienne dans un clip de la chanteuse pop.
Et pourtant, dans la nouvelle vidéo de l'artiste canadienne, Tom Hanks s'exécute dans un playback loufoque, drôle et très réussit. Imitant les postures de Carly Rae Jepsen, l'acteur doublement oscarisé de 58 ans s'est prêté avec humour à ce jeu, entre selfies dans la rue et émoticônes par sms, volant littéralement la vedette à la chanteuse qui n'apparaît qu'en seconde partie du clip, après deux minutes. Le final chorégraphié avec une vingtaine de danseurs montre Hanks dansant avec la chanteuse. Malgré l'apparition tardive de la jeune fille, les deux protagonistes affiche une complicité parfaite, au point de croire à une complicité père-fille.

Le film de 3 minutes et des poussières a été filmé il y a trois semaines, en grande partie autour du palace Mondrian Hotel dans SoHo, à Manhattan (New York).

Ajoutez à cela une musique entraînante et ce clip vidéo produit la petite bonne humeur de la semaine.

15 400 photos de Stanley Kubrick en ligne

Posté par vincy, le 29 mai 2014

montgomery clift par stanley kubrick © sk film archives / museum city of new yorkLe SK Film Archives et le Museum of the City of New York ont mis en ligne, à disposition plus de 15 400 photos de Stanley Kubrick.

L'ensemble de l'oeuvre photographique de Stanley Kubrick, qui fut photographe avant de devenir le cinéaste légendaire que l'on connaît, propose des portraits de new-yorkais et des scènes de la vie quotidienne.

Avec son Graflex, acheté par son père pour son treizième anniversaire, il a photographié le monde qui l'entourait. A 16 ans, le magazine Look lui achète pour 25 dollars le cliché d’un vendeur de journaux, abattu de tristesse, alors que les titres annoncent la mort du président Franklin D. Roosevelt. En 1949, il réalise une série de 175 instantanés de Montgomery Clift, pas encore star mais déjà "sex-symbol". L'acteur de 28 ans apparaît au naturel, dans son appartement, les yeux fixant rarement l'objectif.

Car plus intéressant dans cette somme de clichés est bien l'évolution du regard de Kubrick, de plus en plus froid malgré le chaos qui cerne toutes les situations, de moins en moins frontal avec des gens qui fuient l'appareil photo.
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Lire aussi : L'exposition Stanley Kubrick à la Cinémathèque française

Endeuillés, les Chats persans sont condamnés au silence

Posté par cynthia, le 15 novembre 2013

les chats persansLes membres de The Yellow Dogs, icônes de la scène underground iranienne, devenus célèbres grâce au film Les Chats persans (prix spécial du jury Un certain regard à Cannes en 2009), viennent de vivre une tragédie sanglante qui feront taire à tout jamais leur musique.

Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 novembre, le batteur, Arash Farazmand, 28 ans, et son frère, le guitariste Soroush, 27 ans, ont été tués par balles dans leur appartement de Brooklyn à New York, par un autre musicien iranien, Ali Rafie, souffrant probablement de troubles mentaux. Ali Eskandarian, 35 ans, compositeur et musicien irano-américain, vivant dans un appartement au-dessus du groupe, a aussi été tué. Le meurtrier s'est ensuite suicidé sur le toit de l'immeuble.

Exilé de leur Iran natal pour les États-Unis afin de vivre pleinement de leur art, le groupe jouait dans des bars new-yorkais et se produisait dans quelques festivals. Le porte-parole de la police de New York, John J. McCarthy, a confié au New York Times que le tireur avait été exclu en 2012 de son groupe de musique underground iranien, The Free Keys, exilé également aux États-Unis, pour avoir volé de l'argent et du matériel.  La chaîne BBC Persian ajoute que le meurtrier était devenu extrêmement "colérique" et "compulsif" depuis son arrivée aux États-Unis en 2011. Ce qui pourrait expliquer le geste macabre de ce dernier.

Les deux autres membres des Yellow Dogs, le bassiste Koory Mirz et le chanteur Siavash Karampour, ne se trouvaient pas sur place au moment de la tuerie. Sur la page Facebook du groupe, les deux hommes ont posté un bref message : "Merci pour vos prières et vos condoléances. Nous n'arrivons pas encore à croire à cette tragédie."

the yellow dogs

Le film de Todd Haynes « Loin du Paradis » transposé à Broadway

Posté par vincy, le 4 juin 2013

loin du paradis far from heavenLoin du Paradis est sans doute le meilleur film, sinon le plus beau, de Todd Haynes. Sorti il y a 11 ans, quatre fois nommé aux Oscars et aux Golden Globes, cinq fois primé aux Independent Spirit Awards, le film réunissait Julianne Moore en épouse délaissée par un mari aux désirs homosexuels de moins en moins refoulés (Dennis Quaid) et tombant amoureuse de son jardinier noir (Dennis Haysbert) en pleine période de ségrégation raciale.

C'est désormais un drame musical qui se joue "off-Broadway" depuis dimanche (après un mois d'avant-premières) au Playwrights Horizons (petit théâtre de 198 places) de New York. Pour ceux qui envisagent un voyage à "Big Apple", la pièce se jouera jusqu'à début juillet, pour l'instant. Le spectacle avait été rodé au Festival de Williamston l'été dernier.

Divisée en deux actes, cette pièce de deux heures a été adapté par le dramaturge Richard Greenberg (Tony Award pour "Take Me Out"), le musicien Scott Frankel et le parolier Michael Korie. Mis en scène par Michael Greif (on lui doit Rent), Far from Heaven réunit quelques pointures du secteur : Kelli O'Hara, Steven Pasquale et Isaiah Johnson pour les trois rôles principaux.

Ce n'est ni le premier ni le seul film qui inspire les metteurs en scène. Mme Doubtfire, Big, Billy Elliott, La cage aux folles, The Producers, Priscilla Queen of the Desert, Little Miss Sunshine, Sister Act, Martin Guerre, The Full Monty, Peggye Sue s'est mariée, Femmes au bord de la crise de nerfs sont autant d'exemples ... A Los Angeles, le Pasadena Playhouse vient de lancer une version musicale de Nuits blanches à Seattle.

Cannes 2013 / Un film, une ville : New York

Posté par vincy, le 15 mai 2013

New York dans Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann

New York est cinégénique par définition. Woody Allen (avec son générique mémorable de Manhattan sur une musique de Gershwin), Martin Scorsese (du Temps de l'innocence aux Affranchis, de Taxi Driver à Gangs of New York, en passant par New York New York et ce refrain qui devint son hymne) et tant de cinéastes américains et étrangers ont voulu la filmer : verticale ou romantique, frénétique ou nocturne, envahie par des aliens ou saccagée par un gorille géant, refuge d'animaux vedettes dans son zoo ou lieu de jogging à haute tension... la fascinante métropole qui s'est inventée un destin de star du 7e art.

Gatsby le magnifique, en ouverture du Festival de Cannes ce soir, n'échappe pas à cet amour passionné. A l'instar de Peter Jackson qui ressuscitait numériquement Big Apple au début des années 30 dans King Kong, Baz Luhrmann reprend la même charte artistique pour reconstituer la ville : Times Square la nuit, le Plaza et Central Park, les plages nantis de Long Island... La New York de Luhrmann passe ainsi de villas luxueuses aux rues animées des faubourgs, des commerces avec pignons sur rue aux boîtes clandestines... C'est définitivement une ville qui ne dort jamais.

Le jour le plus court 2012 : Big family de Cyril Cohen

Posté par MpM, le 21 décembre 2012

Le 21 décembre, c'est le Jour le plus court ! Ecran Noir s'associe à cet événement national et vous propose un court métrage chaque heure.

New York, la nuit. La grande pomme ne dort jamais, nimbée par des milliers de petites lumières. Et si l'impensable se produisait ?

Le très court film de Cyril Cohen joue sur les peurs actuelles (du terrorisme à la fin du monde) et prouve qu'on peut raconter une histoire sans dialogues, dans une quasi obscurité... et en une poignée de secondes.

Le Jour le plus Court de la Gare Montparnasse au Lincoln Center à New York en passant par l’Algérie

Posté par vincy, le 20 décembre 2012

le jour le plus courtLe Jour le plus court, la fête du court métrage, démarre ce soir au Palais de Tokyo et se déroulera toute la journée de demain en France mais aussi dans 50 pays. Un record de 1 900 organisateurs inscrits a été enregistré pour contribuer à l'événement initié par le CNC l'an dernier. Ecran Noir participera en diffusant un court métrage chaque heure sur son blog. L'ouverture se fera avec Chris Marker, en hommage au cinéaste disparu cette année.

A Paris, par exemple, la Gare de Montparnasse diffusera sur de grands écrans  une sélection de courts métrages avec une programmation spécialement conçue pour les enfants ; un piano sera mis à disposition des artistes amateurs pour accompagner les films ; et sur le parvis de la Gare, le camion de l’INA proposera à partir de midi des programmes jeunesse ou les Paris remix réalisés à partir d’images d’archive.

Le camion, paradoxalement immobile, sert aussi de salle de cinéma à Nantes. Les Films du Camion projetteront 9 courts place Bouffay de 18h à 19h15, en plein air.

Au Musée du Louvre, la carte blanche à Abbas Kiarostami touche à sa fin : demain sera l'occasion de voir ses courts métrages. Quelques stations de métro plus loin, dans la salle privée de l'Elysée Biarritz, ce seront les femmes qui seront à l'honneur avec la projection du programme "Héroïnes", à 19h : des courts métrages réalisés, co-réalisés ou écrits par des femmes, en présence des équipes des films pendant la soirée. Au menu, des films de Keren Marciano, Anaïs Volpe, Katia Olivier, Chloé Bourges, Maud Ferrari, Audrey Clinet, Fleur Chabaud, Sara Verhagen et notre amie Julie Lipinski (un peu de copinage ne fait pas de mal).

Au Musée du Quai Branly s'est installé un "Ciné Club africain". Et à Lyon, des films seront diffusés toute la journée à l'Institut Lumière.

21 décembre 2012 oblige, il faut bien que la fin du monde, supercherie véhiculée par des occidentaux ignares, inspire... à l4espace Histoire-Image de Pessac en Gironde, une fresque grandeur nature autour du court métrage a été créée et des films autour du thème « Fin du monde : et si c’était du cinéma ? » seront proposés.

Cette année, c'est surtout l'internationalisation de cette journée qui est frappante.

En Algérie, l’association Cinéma & Mémoire organise une grande opération de diffusion de courts métrages dans quatre salles de la Cinémathèque Algérienne : 22 décembre à Béjaïa, 26 décembre à Tizi Ouzou, 27 décembre à Alger, 29 décembre à Oran. D’autres projections sont prévues à Timezrit le 25 décembre en partenariat avec le ciné-club Ciné+, et à Sétif le 21 décembre grâce au ciné-club Persé Ciné. Au programme, une large programmation de courts du monde arabe avec notamment une carte blanche à Assila Cherfi, les œuvres des réalisateurs Tahar Kessl et Abdelghani Raoul, ainsi qu’une sélection des Lutins du court métrage.

A New York, "The Shortest Day" prendra ses quartiers. Le Festival des Nouveaux Cinémas, organisé par Cinéfac, invite à découvrir la première séance de ce nouveau cycle. Au programme : des courts métrages innovants et audacieux venus du monde entier et un concert de Video Video, groupe de Brooklyn. De son côté, la Film society of Lincoln Center, qui organise chaque année au Lincoln Center le festival du film français à New Yor, participe avec une sélection de courts métrages français en partenariat avec Rose Kuo et Robert Koehler.

L’Asie se met également aux couleurs du Jour le plus Court avec des programmations spéciales en Chine, au Japon et particulièrement à Taïwan dans 7 universités avec le soutien de l’Alliance Française et de Kaohsiung Film.

En tout, ce sont environ "15 000 événements qui émailleront le territoire français pour fêter le court métrage", affirme le CNC.

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Le jour le plus court : demandez le programme!