Les Ecrans. C'est le nouveau titre pour les professionnels de l'audiovisuel lancé mercredi 18 janvier en ligne. Il s'ajoute aux deux hebdomadaires, Le Film Français et Ecran Total.
Une offre gratuite de quinze jours permet de découvrir ce nouveau venu. L'abonnement est dans la lignée de ceux de ses confrères, à 350€. Si le site est un pure-player, il publiera des numéros spéciaux thématiques imprimés à l’occasion de festivals et d'événements.
"Les Écrans, c’est toute l’actualité du cinéma, de l’audiovisuel et des nouveaux médias, tout sur les entreprises du secteur et leurs stratégies de développement, les informations essentielles et des infos exclusives, les plans de financement des longs métrages, les films et les séries TV en développement et en préparation, les livres en cours d’adaptation, les mouvements et nominations..." explique la présentation du site, qui proposera, comme ses concurrents, les box offices et audiences TV mais aussi davantage d'infographies.
Présidé par Max Azoulay (à la tête de l'ESRA, un groupe de quatre écoles d'audiovisuel en France et en Belgique), ce magazine de la société d'édition Les Ecrans ne sort pas de nulle part.
Le rédacteur en chef, Olivier du Jaunet, était au même poste chez Ecran Total depuis 1997, en plus de collaborations aux magazines Synopsis et Nouveau Cinéma.
Le directeur éditorial, Serge Siritzky, ancien président de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français) et ancien P-DG du circuit Parafrance (1982-1986), a créé en 1988 les lettres d’information Téléscoop et Ciné Finances, destinées aux professionnels du cinéma et de la télévision qui fusionneront pour devenir Ecran Total en octobre 1993. Il en resté le conseiller éditorial jusqu’en novembre 2016. Ecran Total a donc perdu ses deux têtes à la fin 2016.
Les Ecrans, société créée en novembre et sise dans le XVe arrondissement de Paris, a aussi débauché Perrine Quennesson, journaliste au Film Français et collaboratrice à Cinemateaser et Illimité, après être passée chez Mad Movies et Première, et Manuel Raynaud, cofondateur du site sur les séries Spin-Off.fr, en plus d'avoir géré le blog d'Arte dédié au sujet, Dimension Séries, pendant plusieurs années.
A cela s'ajoutent quatre chroniqueurs: René Bonnell, Pascal Josèphe, la rubrique juridique de Maître Gérard Bigle et Vincent Colonna pour les séries.
Il y a quelques semaines, LFF Média, la société d'édition du Film français, a pris une part majoritaire dans le capital du leader de l'édition et de la formation professionnelle aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel, Dixit.
LFF Media est entré au capital du groupe Dixit à hauteur de 51%. La société sera rebaptisée Dixit Le Film français, et dirigée par Jean-Marc Berne. Ce dernier restera actionnaire à hauteur de 49%. Les négociations ont été bouclées par les deux parties le 19 septembre.
Dixit est le leader de la formation professionnelle dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel, en proposant 12 modules différents abordant tous les secteurs de la filière - la production, la distribution, l’écriture et les nouveaux médias notamment - répartis en 25 sessions organisées chaque année. Cette activité représente 60% de son chiffre d’affaires tandis que le pôle éditorial, un catalogue actif de 59 ouvrages (10 000 exemplaires vendus par an) amène 40% des recettes. L’activité d’édition devrait être renforcée avec de nouvelles thématiques.
Objectif 100000 ex
Cette acquisition fait suite à celle du magazine Première, dans le domaine de la presse grand public. Lourdement déficitaire, Première a été repris en mai 2016 par LFF Médias. Avec un tirage et une fréquentation de son site internet en forte baisse, Première essaie de trouver un nouveau souffle dans un contexte dramatique pour la presse magazine. L'objectif est de repasser au dessus des 100000 exemplaires.
Le magazine, qui fête cette année ses 40 ans, est toujours bimestriel (tous les deux mois si vous préférez). La nouvelle formule a été lancée le 2 novembre avec Valerian en couverture. Plus grand, avec une maquette refondue, des nouvelles rubriques et des reportages de films à venir, Première cherche à être la référence dans la “culture cinéma et de séries TV”, à la manière du magazine Empire.
Le cahier critique est profondément transformé misant davantage sur les films que la rédaction veut encourager et oubliant ainsi l'exhaustivité des sorties (devenue impossible à raison de 10 à 15 films par semaine). Selon l'APCM (ex-OJD, Première est tiré à 93 659 exemplaires (-5,36% en un an), dominant toujours la presse cinéma puisqu'il devance Studio-Ciné Live (47 444 ex, -13,70%) et Les Cahiers du cinéma (15 038 ex, - 4,2%). La refonte du site internet et de son application est prévue pour le 1er semestre 2017.
Le mensuel de cinéma Première serait de nouveau à vendre. Créé en 1976, Première doit fêter ses 40 ans en novembre. L'anniversaire reste assez incertain...
Vendu en juillet 2014 par son propriétaire historique Lagardère au groupe belge Rossel, il aurait été placé en redressement judiciaire le 24 février par le tribunal de commerce de Paris selon Presse News. Rossel, qui l'avait acquis pour une bouchée de pain, n'a semble-t-il pas été capable de trouver une stratégie pour le titre ni des synergies avec les autres marques de son groupe.Rossel avait envisagé des synergies entre Première et le quotidien belge Le Soir en créant des suppléments cinéma ou encore des abonnements couplés.
Selon Libération, il y a déjà un nombre impressionnant de prétendants parmi lesquels Altice Media (Libération, Numéricable-SFR), et nouveau propriétaire de Studio Ciné Live depuis son rachat du groupe L'Express, les magazines professionnels Ecran Total et Le Film Français, Sophia Publications (Le Magazine littéraire, Historia), ou encore Link Digital Spirit (Jeux vidéos Magazine).
Les offres sont à déposées jusqu'au 1er avril.
Première, déficitaire depuis plusieurs exercices, n'a pas réussit son rebond. Toujours selon une source de Libération, le mensuel dégage "une marge brute négative de 40 %."
Des ventes et des clics en chute libre
Employant 23 personnes et réalisant un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros par an, il continue à subir l'érosion de ses ventes. Selon l'OJD, le magazine est désormais diffusé à 97 642 exemplaires en 2015 (avec un pic en juillet à 115 000 exemplaires). Soit une baisse de 5,84% par rapport à 2014 et très loin des 200 000 exemplaires lors de son âge d'or ou même des 135 000 exemplaires en 2011. Ses concurrents ne vont pas beaucoup mieux: Studio Ciné Live n'est désormais diffusé qu'à 51 094 exemplaires (-12,29% en un an) et Les Cahiers du cinéma sont sous la barre des 20 000 exemplaires.
Première peut compter sur un solide socle d'abonnés (66% de ses ventes selon l'OJD) et un site web qui a atteint en février 2,7 millions de visites (l'appli smartphone n'attirant que 16 000 "clics"). Mais là encore, les résultats sont très décevants puisqu'il y a un an le site du magazine séduisait 8 millions de visiteurs mensuels.
Cette semaine avait lieu le tout premier Showeb Séries. Organisé par Le Film Français et Newcast, c'était l'occasion de découvrir en avant-première la line-up de différents distributeurs, producteurs et chaînes de télévision tels que OCS, Studio+, 13ème Rue, Syfy, Arte ou encore TF1. Et pour cette première édition, chacun à leur manière, ils ont mis le paquet.
D'entrée de jeu, OCS en a mis plein les yeux à l'assemblée via des teasers et quelques bandes annonces des séries produites et/ou prochainement diffusées sur le bouquet. Très orienté cinéma et séries télévisées, ce dernier n'a pas lésiné sur les images (pas forcément inédites) de ses hits tels que Game of Thrones ou The Walking Dead. Tout cela avant d'évoquer ses nouvelles acquisitions : Ash vs Evil Dead (produite par Sam Raimi), Blunt Talk (avec Patrick Stewart), Kingdom (avec Nick Jonas) et Mozart In the Jungle (Golden Globe de la Meilleure série comique), avec Gael Garcia Bernal.
Mais il ne fait aucun doute que la nouveauté la plus attendue sera Vinyl. Produite et diffusée par HBO aux Etats-Unis, le show est le nouveau bébé de Terence Winter (Les Sopranos), Martin Scorsese (Le Loup de Wall Sreet) et Mick Jagger. La série raconte les péripéties d'un label musical dans le New York des années 1970. La première saison compte 10 épisodes et Martin Scorsese devrait en réaliser quelques uns (dont le pilote). La série sera lancée le dimanche 14 février sur HBO et visible le lendemain sur OCS.
Du côté des séries françaises, le diffuseur n'est pas à la traîne puisque les séries Les Grands et Irresponsable ont été produites via son label OCS Signature. La première est co-écrite par Benjamin Parent (Ceci n'est pas un film de cow-boys) tandis que la seconde est l'œuvre de Frédéric Rosset. Et il va sans dire qu'après avoir vu les premières images, on ne peut qu'être impatient. De son côté, Studio+ ce n'est pas fait prier au moment de dévoiler les 3 premiers épisodes de sa digital sérieBrutal. Tournée en 18 jours à Bangkok, la série raconte les combats ultra violents de David Belle (Banlieue 13 : Ultimatum).
Niveau nouveautés, 13ème Rue et Syfy n'ont pas à se plaindre. La première chaîne diffusera la série Dig à partir du 31 janvier. Signée du créateur de Hatufim et Homeland, Dig s'intéresse aux mystérieuses fouilles archéologiques qui ont lieu à Jérusalem. A son bord, Anne Heche (Arthur Newman) et Jason Isaacs (Fury). Sur Syfy, il est possible de retrouver l'unique saison de Heroes Reborn depuis le 5 janvier tandis que The Shannara Chronicles a débuté cette semaine. Cette dernière est adaptée des romans de Terry Brooks et s'avère être un mix réussi entre Le Seigneur des Anneaux (pour les elfes et les nains), Game of Thrones (pour les personnages tués sans remord) et Hunger Games (pour l'héroïne en devenir et le casting rempli de beaux gosses).
Impossible de ne pas évoquer les pépites d'Arte. Le 21 janvier, Wolf Hall fera son apparition sur la chaîne franco-allemande. Sacrée meilleure mini-série aux derniers Golden Globes, elle raconte les péripéties de Thomas Cromwell à la cour d'Henri VIII. Et diffusée le 11 février, Trepalium raconte comment la société fait face à une population composée à 80% de chômeurs !
Enfin, TF1 a pu fanfaronner au moment de dévoiler sa programmation de 2016. Parmi les séries de retour, on trouve sans surprise : Arrow, The Blacklist, Esprits Criminels, The Flash, Gotham, Grey's Anatomy The Originals et The Vampire Diaries. Et question nouveautés, le plein est largement fait avec Blindspot (avec Jaimie Alexander), Contaiment (de Julie Plec), Legends of Tomorrow (avec Wentworth Miller), Lucifer (avec Tom Ellis), The Player (avec Wesley Snipes) et Supergirl (avec Calista Flockhart) qui rythmeront nos soirées !
Le Film Français révèle une situation surprenante : un film belge distribué partout en France, sauf à Paris. C'est ce qui arrivera au film Au nom du fils, de Vincent Lannoo, distribué par Eurozoom.
Primé au festival du film fantastique de Neuchâtel en Suisse, sélectionné dans les festivals de Montréal, Namur, Karlovy Vary, Turin, à l'Absurde séance, 7 fois nommé aux Magritte du cinéma (les Césars de la Belgique francophone), Au nom du fils sera diffusé dans une quinzaine de grandes villes de province au minimum. Le film est co-écrit par le québécois Philippe Falardeau, nommé à l'Oscar du meilleur film étranger pour Monsieur Lazhar.
Cet "incident" industriel révèle une fois de plus les problèmes dont souffrent les distributeurs indépendants d'une part, et la difficulté à promouvoir des films de genre ou singuliers d'autre part. Ici l'humour belge - l'histoire est celle d'une mère, catholique convaincue, qui décide de venger son fils, qui vient de se suicider après avoir avoué son amour pour un prêtre, en s'en prenant aux membres du clergé impliqués dans la pédophilie - passerait mal (elle est loin l'époque de C'est arrivé près de chez vous? ).
Pourtant, il y a un public pour ce comique décalé, teinté de noir et de jaune. Et si le film était mauvais, pourquoi le circuit Utopia ou des salles art & essai de références en province l'auraient choisi? Le sujet (religion, pédophilie)? Alors cette censure déguisée serait grave. Philippe Falardeau explique au Film français : "Le film n’est ni scabreux, ni scandaleux. Lars van Trier fait bien pire. Vincent Lannoo me disait qu’avec les manifestations de droite récentes, les exploitants de salle ne voulaient peut être pas passer pour des antireligieux. Sur un terrain plus marécageux, j’ai toujours pensé qu’une intelligentsia cinématographique, tant au niveau de la production que de la distribution est plus en plus réticente à montrer des films de la francophonie quand ils ne sont pas signés par quelques favoris comme Joachim Lafosse, les Dardenne ou Xavier Dolan. Même si je suis mal placé pour me plaindre". Il demande une explication claire pour justifier ce refus de la part des salles parisiennes.
Il est très rare qu'un film distribué en France ne soit pas diffusé en salles. Mais il est de plus en plus fréquent que des bons films d'auteur ne trouvent plus leur place ailleurs que dans une ou deux salles parisienne... Pour Eurozoom, il faudra peut-être suivre de très près l'expérience du film d'Abel Ferrara, Welcome in New York, qui sera lancé exclusivement en vidéo à la demande. Si les cinémas ne veulent plus de ces films, il n'y a pas de raison qu'on ne les montre pas au public, qui désormais a le choix des écrans.
La vente de l'hebdomadaire professionnel Le Film français a été conclue. Un an après celle de Variety par Penske Media Corp(Deadline.com), c'est donc un autre fleuron de la presse cinéma B2B qui change de mains. Comme annoncé le 27 septembre dernier, Mandadori abandonne Le Film Français à la holding française Hildegarde, qui n'est pas un groupe de presse. La société possède déjà le studio d'animation et de production Les Armateurs.
Selon l'AFP, Hildegarde veut "renforcer la marque et développer de nouveaux services pour les professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, notamment l'événementiel, la formation continue et les supports numériques." Cette stratégie a déjà été amorcée du temps de Mandadori.
Avec des résultats médiocres cette année, Mandadori souhaite se concentrer sur la presse grand public. Le Film Français, qui lui est profitable, était son seul titre professionnel. Le Film Français est diffusé à 9 400 exemplaires, principalement sur abonnement.
Annoncé il y a une semaine aux équipes de la rédaction, Le Film français, hebdomadaire professionnel spécialisé dans le secteur audiovisuel, devrait être cédé par le groupe Mandadori, en difficultés, d'ici la fin de l'année au holding français Hildegarde.
Le Film Français emploie une vingtaine de personnes et bénéficie d'une bonne santé financière (la presse professionnelle spécialisée ne connaît pas la crise que subit la presse écrite grand public). Depuis quelques années, le magazine a investit pour être davantage présent sur Internet. Et ses numéros quotidiens au Festival de Cannes ont connu une forte croissance publicitaire. Le titre réalise un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros environ.
Hildegarde est une holding qui a notamment ouvert l'école de formation en art Parsons en France. Depuis deux ans, elle possède les 66% de la société de production spécialisée dans l'animation, Les Armateurs (Kirikou, Les triplettes de Belleville) qui étaient auparavant détenus par Carrere Group.
Ce n'est plus une pause fiscale, c'est un cadeau! Actuellement le gouvernement planche sur ses ultimes arbitrages pour savoir quelle catégorie de produits sera taxée à 5, 10 ou 20%. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication a annoncé ce matin au Film Français que la TVA sur les billets de cinéma ne passerait pas de 7% à 10% (lire notre actualité du 7 décembre 2012) mais de 7% à 5%, comme d'autres produits culturels (les livres et le spectacle vivant notamment).
Selon la ministre, l'arbitrage est définitif. Filippetti s'est longuement battue pour que le taux de TVA réduit s'applique à tout le secteur culturel.
Dans un communiqué, la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français) se dit soulagée pour les salles de cinéma et l'ensemble des professionnels du cinéma, remerciant l'exécutif "pour cette décision qui réaffirme la place pleine et entière du cinéma au sein du champ culturel comme la pratique culturelle." La FNCF assure que "les salles de cinéma vont se saisir de cette décision pour reprendre et approfondir leur réflexion collective sur l’évolution de la fréquentation des cinémas, la modération tarifaire qui en découle et tout particulièrement les mesures à l’attention du jeune public, l’une de leurs priorités."
Le magazine professionnel Le Film Français a décerné ses trophées annuels hier soir. Ils récompensent d'une part les plus grands succès publics du box office par catégorie, mais aussi des personnalités, à travers un vote des professionnels ou le choix d'un jury. Un Trophée du public TF1 a été remis pour la troisième année : les internautes des sites du groupe audiovisuel étaient invités à choisir leur film préféré parmi les 15 plus gros succès français du box-office.
Trophée des Trophées : Skyfall de Sam Mendes (Sony Pictures Releasing France). 7 millions d'entrées.
Trophée de la personnalité de l'année: Michel Reilhac, directeur de l'unité cinéma d'Arte France et directeur général délégué d'Arte France Cinéma pendant dix ans (voir actualité du 27 août 2012).
Trophée de l’exploitant : Patrick Troudet - Utopia Saint-Siméon à Bordeaux,
Trophée du public TF1 : Le prénom d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (Pathé Distribution). 3,3 millions d'entrées.
Trophée de la première œuvre : Les Kaïra de Franck Gastambide (Gaumont Distribution). 1 million d'entrées.
Trophée UniFrance Films (le film le plus vu dans le monde) : Intouchables d'Éric Toledano et Olivier Nakache (Gaumont Distribution). 30 millions d'entrées à l'international.
Trophée du film français : Sur la piste du Marsupilami d'Alain Chabat (Pathé Distribution). 5,3 millions d'entrées.
Trophées duos cinéma :
- Duo révélation: : Régis Roinsard/Alain Attal (Les Productions du Trésor) pour Populaire. 1,1 million d'entrées.
- Duo cinéma: : Noémie Lvovsky/Jean-Louis Livi (F Comme Film) et Philippe Carcassonne (Ciné@) pour Camille redouble. 875 000 entrées.
Le Film français a remis ses 19e Trophées hier soir. Les prix récompensent chaque année les champions du box office, mais pas seulement : des jurys ont aussi leur mot à dire dans certaines catégories et les lecteurs du magazine désignent la personnalité de l'année.Quant au Trophée du public, il est choisi parmi les 15 plus gros succès français de l'année et élu par les internautes des sites du groupe de la chaîne de télévision.
Innovation pour l'édition 2012 : un Trophée d'honneur et un Trophée Unifrance films, pour le film français ayant attiré le plus de spectateurs à l'étranger.
Résultat des courses : Intouchables emporte logiquement trois Trophées. The Artist a été récompensé pour son duo producteur-réalisateur. Et Maïwenn a été élue par les lecteurs du magazine (c'était notre vote aussi) comme personnalité de l'année!
Trophée d’honneur : Costa-Gavras pour l’ensemble de son œuvre.
Trophée des Trophées (champion du box office) :Intouchables d’Olivier Nakache et Éric Toledano
Trophée de la personnalité de l’année :Maïwenn, élue par les lecteurs du Film français
Trophée du prix du public TF1 : Intouchables d’Olivier Nakache et Éric Toledano
Trophée du Film français (champion du box office) :Intouchables d’Olivier Nakache et Éric Toledano
Trophée de la première œuvre (champion du box office) : Case départ de Thomas Ngijol, Fabrice Éboué et Laurent Steketee