Donald Duck fête ses 75 ans

Posté par vincy, le 9 juin 2009

donald duck 1934Le plus célèbre canard de l'animation célèbre ses 75 ans. Donald Duck est apparu pour la première fois le 9 juin 1934 dans La petite poule avisée, court métrage des studios Disney réalisé par Wilfred Jackson. Il faudra attendre 1937 pour qu'il devienne un personne central des dessins animés d'Oncle Walt. Créé pour faire contrepoids au sage et parfait Mickey Mouse, Donald a hérité de nombreux défauts.  Il sera le héros de 128 courts métrages, soit davantage que Mickey. Sa célèbre voix est une création de Clarence Nash. Son personnage fut surtout dessiné et développé par Dick Lundy, l'un des animateurs de Blanche Neige et les Sept nains. La célébrité du canard est venu assez rapidement, grâce au travail du dessinateur Carl Barks, que l'on considère comme le véritable inspirateur du personnage. Donald fut nommé 15 fois à l'Oscar dans diverses catégories. Der Fuerher's face remporta l'Oscar du meilleur court métrage d'animation en 1944.

Sur grand écran, il a été "sacralisé" dans Fantasia 2000, où il est en charge de remplir l'Arche de Noé. On le remarque aussi dans Qui veut la peau de Roger Rabbit? , où il partage une séquence de piano légendaire avec son homologue de la Warner, Daffy Duck. On le voit aussi dans Les trois caballeros, Dingo et Max, Mélodie Cocktail, Coquin de printemps et Mickey Donald Dingo : Les trois mousquetaires.

Il est souvent considéré comme plus populaire que Mickey.

L’artiste Man Ray aura le droit à son biopic

Posté par vincy, le 9 juin 2009

La société de production Bizibi (qui sort Jaffa cette semaine) a finalisé le casting du film biographique sur l'artiste Man Ray (1890-1976), peintre, photographe et même réalisateur, membre à part entière de mouvements comme le dadaïsme et le surréalisme.

Giovanni Ribisi (Il faut sauver le soldar Ryan, 60 secondes chrono, Lost in Translation, Avatar) l'incarnera , aux côtés de Julien Doré (le chanteur) qui sera l'ami Marcel Duchamp, Emma de Caunes (Kiki de Montparnasse et première épouse), et Christina Ricci (sa troisième femme).

Ce film de 8 millions d'euros a été écrit par le réalisateur d'origine vénézuélienne Temistocles Lopez. Il avait déjà scénarisé un film sur Dali en 1991. L'écrivain lui-même est un adepte du style surréaliste.

Story of Jen : inégale chronique adolescente

Posté par MpM, le 9 juin 2009

storyofjen.jpg"Cette différence, c’est comme quelque chose qu’ils savent et que je ne comprends pas."

L'histoire : Jen va avoir quinze ans. Encore sous le choc de la mort de son père, elle vit avec sa mère, immature et paumée, à l’écart de la ville de Covina, au nord des Etats-Unis. Un jour, Ian, le demi-frère du défunt, vient vivre près de chez elles. Jen est à la fois troublée et attirée par cet homme mutique et solitaire.
 

Notre avis : Ce portrait d’une jeune fille introvertie et complexe ressemble à l’adolescence : on sait précisément ce qui nous attend, en raison d’une intrigue cousue de fil blanc, et pourtant tout est à la fois inconfortable et déconcertant. A commencer par la voix off (particulièrement présente) qui raconte l’histoire du point de vue de Jen (Laurence leboeuf), mais plusieurs années après les faits. La manière qu’a l’héroïne de parler dans un souffle, presque sans expression ni émotion, fait osciller le spectateur entre intérêt (l’envie de dissiper le mystère) et agacement. Cette ambivalence se retrouve dans tout le film : tantôt on est séduit par une sèche séquence dramatique dénuée de pathos, tantôt on soupire devant une profusion de clichés maladroitement accumulés.

Peut-être plus que cette trouble histoire de famille, d’amour et de violence, c’est le contexte dans laquelle elle se déroule qui fascine. La communauté  fermée et méfiante de Covina est dépeinte très subtilement au détour d’une conversation entre mère et fille ("tu crois que quand ils disent que je pourrais être ta grande sœur, c’est pour me faire plaisir ? Parce que moi, c’est ce que je croyais, au début") ou d’une soirée ratée où la sollicitude empressée des hôtes donne rapidement froid dans le dos ("vous n’avez que des amis ici"). Les mentalités fermées, à la limite de la malveillance, ont induit le drame autant qu’elles ont prétendu l’éviter. L’amie de Jen, Ana, symbolise d’ailleurs ce puritanisme hypocrite qui impose ses principes aux autres et refuse en bloc tout élan du cœur ou du corps. Comment "ces gens-là" pourraient-ils comprendre les émotions complexes de Jen ? François Rotger, lui, a l’élégance de ne pas chercher à les expliquer. En laissant cette part d’ombre à son personnage, il rend indirectement hommage à la véritable Jen qui, en lui révélant son passé, lui a offert bien plus qu’une intrigue autobiographique.