Sylvie Testud est l'une des comédiennes que l'on verra le plus dont les prochains mois. Cette "rentrée" commençait par la présentation en compétition officielle à Venise du film Lourdes (le nom de la ville pieuse, pas de la fille de Madonna), de Jessica Hausner. Mais Venise n'est pas encore au point en projection numérique puisque la première projection de presse a pris une heure de retard. Pour une fois le couac n'était pas socio-politique (l'ouverture avait subit les aléas de manifestations contre la politique gouvernementale et les critiques vis-à-vis du film choisi, financé par Berlusconi).
Le projecteur numérique de la salle Perla a refusé de démarrer. Et comme les esprits s'échauffent vite dans les grands festivals, surtout chez les Latins, il a fallu l'intervention de Marco Müller, le directeur de la Mostra. Lourdes, qui raconte l'histoire d'une femme paralysée et miraculée lors d'un voyage de pèlerinage, a donc été présenté devant une salle à moitié vide. Le film rassemble aussi Léa Seydoux et Bruno Todeschini.
Après Venise, Testud sera sur les planches du Théâtre Edouard-VII à Paris, dans "Sentiments provisoires", avec Pierre Arditi et François Berléand.
Sur les écrans, Sylvie Testud sera à l'affiche de Mumu les petites pattes (avec Marielle et de Caunes), Rose et Nina, Je m'appelle hmmm..., premier film d'Agnès B., Gamines, d'après le roman de la comédienne, et surtout Lucky Luke, en Calamity Jane. Elle vient de tourner La Rafle, de Roselyne Bosch.