Le B.O. concert : la magie de la musique des films

Posté par cynthia, le 14 janvier 2014, dans Evénements, exploitation, salles de cinéma.
vladmimir cosma le bo concert au grand rex

© fabien lemaire

Vendredi 10 janvier, la scène parisienne du Grand Rex a vibré durant le «B.O Concert» (lire notre actualité du 27 décembre 2013). Produit par l'Union des Compositeurs de Musiques de Films et animé par Vincent Perrot, ce concert exceptionnel a réuni pour la première fois le meilleur de la musique de film, un domaine où la France est prépondérante. Et sans surprise, la salle de 2700 places était quasiment pleine.

La Philharmonie du COGE (Chœurs et orchestres des grandes écoles de Paris), composée de 65 musiciens, 3 solistes et 20 choristes, a interprété, pendant près de 2h30, 25 partitions des bandes originales les plus mémorables du cinéma français, en présence de nombreux compositeurs tels que Cyrill Morin (Samsara), Éric Serra (Arthur et les minimoys), Vladimir Cosma, Claude Bolling ou Patrick Doyle (Indochine, Harry Potter et la coupe de feu).

C'est ainsi que le temps d'une soirée, les spectateurs ont pu revivre les aventures d'Arthur dans Arthur et les minimoys, repenser aux lèvres de Scarlett Johansson dessinées par Colin Firth dans La jeune fille à la perle ou encore songer à la tentative de suicide de Jean Dujardin dans le film The Artist. Cette soirée a également offert l'occasion d'entendre une sélection d'œuvres de compositeurs français membres de l'UCMF, l'association professionnelle qui œuvre au rayonnement de la musique de film depuis 10 ans.

Certes, le son prédominait, mais c'est bien le cinéma qui était au cœur de cette soirée. À travers des musiques qui ont fait pleurer ou rire le public, le B.O concert a proposé au public une manière de vivre le cinéma autrement. Ce n'est plus l'image qui nous émouvait, mais bel et bien le son et les partitions qui ont fait de ces films ce qu'ils sont. ICar il faut bien l'admettre, que serait le septième art sans la musique?

Musique et cinéma: un mariage plus que réussi

Apparue en 1908, la musique de film est rapidement devenue incontournable. Débutant en temps que simple support sonore, elle a petit à petit dépassé son rôle d'illustration filmique pour apporter un sens au film et devenir un personnage à part entière. Qu'aurait été la scène de la douche du célèbre Psychose d'Hitchcock sans sa musique stridente ? Certaines musiques deviennent si marquantes qu'elles vivent de manière autonome leur propre vie, en dehors du film. Elles deviennent un disque que l'on écoute sans plus se soucier des images, chez soi ou dans le train. Elle peut aussi devenir le symbole d'une génération, l'air du temps que l'on reproduit partout, des émissions de télévision aux publicités. Ainsi, dix albums ont vendus plus d'un million d'exemplaires en France : La fièvre du samedi soir en tête, devant Le Grand Bleu, Les Choristes, Titanic, The Bodyguard, Grease, Flashdance, Le Roi lion, Dirty Dancing et Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

Les professionnels du cinéma sont conscients de l'importance de la bande originale, et en particulier de l'émotion qu'elle suscite chez le spectateur. Les larmes aux yeux lorsqu'un violon fait entendre ses notes, l'excitation provoquée par une musique saccadée, la nervosité ou l'angoisse d'une musique effrayante : la musique est le meilleur partenaire du cinéma depuis toujours et pour longtemps. A quand un prix de la meilleure musique dans les grands festivals?

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