Edito: Homard amor

Posté par vincy, le 29 octobre 2015, dans Business, Films, L'instant Zappette, Le blog.

Oubliez Aladin et Kev Adams, Lolo et Dany Boon : la meilleure comédie française cette année était sur le petit écrans. La série Dix pour cent, orchestrée par Cédrick Klapisch, avec des guests prestigieux, a non seulement révélé des comédien(ne)s mais aussi dévoilé le fonctionnement d'une agence artistique. Le pire c'est que tout est vrai. A partir des souvenirs de l'ex-agent Dominique Besnehard, on voit bien comment un projet de film peut basculer ou être bousculé.

En attendant la saison 2, on espèrera que les producteurs de films s'inspireront de cette qualité d'écriture et, surtout, qu'ils auront l'idée de nous faire un The Player à la française. Car il y en aurait à raconter. Si le cinéma français cherche la parade face à la démultiplication des écrans, au surgissement du numérique, au système qui a financé et maintenu en bonne santé la production, il n'empêche qu'il a besoin de se transformer. Surtout la comédie, genre roi pour remplir les salles.

Du scénario au casting (le manque de diversité reste flagrant), en passant par les sujets abordés, on sent les producteurs trop frileux, préférant le confort de recettes éprouvées au risque d'être impertinent. La souveraineté du 7e art franchouillard passe aussi par là: on veut pouvoir (sou)rire sans attendre un Judd Apatow ou une Melissa McCarthy.

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