Steven Spielberg et Harrison Ford rejouent aux aventuriers avec Indiana Jones 5

Posté par vincy, le 15 mars 2016

Malgré un quatrième épisode décevant (mais très profitable avec près de 800 millions de $ de recettes dans le monde), Steven Spielberg et Harrison Ford remettent le couvert pour un cinquième Indiana Jones, a annoncé Disney aujourd'hui. Le film sortira le 19 juillet 2019.

Certes Ford est peut-être un peu vieux pour le rôle. Il aura 76 ans le jour de la sortie. Rappelons que Sean Connery qui interprétait le père du héros dans le troisième film n'avait que 69 ans... Et retrouvera-t-on Shia LaBeouf dans le rôle du fils (ne parlons pas de malheur)?

Le film continuera d'être produit par les Kathleen Kennedy et Frank Marshall. La réunion du quatuor, qui aura été de tous les épisodes, se fait donc 35 ans après la sortie des Aventuriers de l'Arche perdue, énorme succès et film culte. Suivaient ensuite Indiana Jones et le temple maudit (1984), Indiana Jones et la Dernière croisade (1989) et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008, hors compétition à Cannes). Au total, les quatre films ont rapporté plus de 900 millions de $ en Amérique du nord (2 milliards en ajustant le prix du billet de cinéma à l'inflation).

Harrison Ford a été à la tête de cette franchise sur son nom propre mais aussi l'une des vedettes de la saga Star Wars, dont le dernier épisode, où il a un rôle central, est devenu la plus grosse recette historiques aux Etats Unis. Ainsi cinq films où il est à l'affiche font partis des 25 films les plus vus sur le territoire nord-américains. Il prépare actuellement la suite de Blade Runner, prévue pour 2018, et s'apprête à tourner Official Secrets de Justin Chadwick, avec Natalie Dormer et Gillian Anderson.

Steven Spielberg, dont Le pont des espions est sorti en décembre, sortira son prochain film cet été, Le bon gros géant. Il enchaînera ensuite avec Reader Player One, avec Olivia Cooke, Tye Sheridan et Ben Mendelsohn. Dans son planning, il a prévu de réaliser It's What I Do, avec Jennifer Lawrence, même si aucune date de tournage n'est confirmée.

Cannes 2016: Naomi Kawase, Présidente du jury de la Cinéfondation et des Courts métrages

Posté par vincy, le 15 mars 2016

naomi kawase

La cinéaste japonaise Naomi Kawase, habituée de la Croisette, présidera cette année le jury de la Cinéfondation et des Courts métrages de la 69e édition du Festival de Cannes.

Naomi Kawase a été révélée à Cannes en 1997, à l'âge de 27 ans, en devenant la plus jeune lauréate à recevoir la Caméra d’or pour son film Suzaku (Moe No Suzaku). Shara (Sharasojyu) en 2003, La Forêt de Mogari (Mogari no Mori) en 2007 (Grand prix du jury), Hanezu l’esprit des montagnes (Hanezu no tsuki) en 2011 et le superbe Still the Water (Futatsume no mado) en 2014 ont tous été en compétition. L'an dernier, Les délice de Tokyo (AN) a été sélectionné à Un Certain Regard. Sorti en France en janvier sous la bannière Haut et Court, le film est devenu son plus grand succès en France avec 270 000 entrées. En 2013, elle avait aussi été membre du Jury des longs métrages que Naomi Kawase. En 2009, la SRF lui avait décerné un Carrosse d'or à la Quinzaine des réalisateurs.

La réalisatrice a également fondé en 2010 le Festival International du Film de Nara, dédié à la promotion de la jeune création cinématographique.

Selon le communiqué du Festival de Cannes, Naomi Kawase a déclaré : "Les films enrichissent la vie, leurs univers ouvrent des perspectives. Voilà un peu plus de 100 ans que le cinéma existe et son potentiel ne cesse de grandir. C’est un média exceptionnel pour incarner la diversité culturelle du monde et chaque histoire est une vie parallèle qui enchante le public. Les courts métrages sont des exercices particulièrement difficiles car comment transmettre une histoire en si peu de temps ? En même temps, ils offrent une myriade de possibilités inédites. Parmi les films d’étudiants que nous verrons, il y aura la découverte de pépites, et c’est ce qui me rend impatiente de prendre part à ce jury. Cela va être une belle aventure."

De son côté, Gilles Jacob, président de la Cinéfondation, a rappelé : "De ses racines nippones, Naomi Kawase a tiré son extrême délicatesse, sa courtoisie raffinée, une élégance morale. Son talent pointilliste a su diffuser une intelligence du cinéma, un art subtil fait de mystérieuse poésie et d'une grâce de la simplicité au travers des grandes émotions de la vie et des petits gestes du quotidien. Elle rejoint cette année les grands présidents du jury de la Cinéfondation et des courts, les Martin Scorsese, Abbas Kiarostami, Jane Campion, Hou Hsiao Hsien, John Boorman ou les Dardenne…"