Albator au cinéma en 2020

Posté par redaction, le 6 août 2017

Après Nicky Larson par la bande à Fifi (on ne s'en remet toujours pas), voici qu'on s'attaque à Albator. Olivier Van Hoofstadt, à qui l'on doit le déjanté Dikkenek va donner corps au corsaire de l'espace.

Olivier Van Hoofstadt a annoncé sur Facebook en postant la capture d'écran d'Imdb Pro qu’il allait adapter Albator, en prises de vues réelles, pour le cinéma.

Luc Brunschwig, scénariste de bande dessinée (Bob Morane Renaissance parus en 2015 et 2016 chez Le Lombard), écrira le scénario d'après le manga de Leiji Matsumoto, créateur du Captain Harlock, dont les tomes de la série sont publiés en France chez Kana.

Albator est apparu en 1969 dans le manga Dai-kaizoku Harlock. Il apparaît dans 49 tomes de 13 mangas ou séries.
Les séries animées ont propagé le héros à travers le monde dès 1978. Six autres séries dérivées de l'univers ont été produites. (Albator 78) et Albator 84 diffusées sur Antenne 2 dans les années 1980. Il y a déjà eu trois adaptations animées pour le cinéma dont la plus récente, Albator, corsaire de l'espace, en 2013, a attiré 725000 spectateurs en France.

Reste à savoir qui sera le Corsaire. Le film est prévu pour sortir en 2020.

Venise 2013 : Vive la crise!

Posté par vincy, le 26 juillet 2013

70e festival de venise 2013

Les sélections :
Venise 2013 : Dolan, Franco, Miyazaki, Gilliam, Frears et Garrel en compétition
Venise 2013 : Albator, Gravity, Kim Ki-Duk et Amazonie hors-compétition
Venise 2013 : une sélection Orizzonti qui mise sur la découverte
Venise 2013 : les Venice Days accueillent Hiam Abbass, Daniel Radcliffe et Bruce LaBruce
Venise 2013 : La Semaine de la Critique dévoile sa sélection

La Mostra de Venise va célébrer sa 70e édition (28 août - 7 septembre) avec des films sombres, miroir de la réalité contemporaine.

"Le cinéma reflète les crises que nous traversons, économique, sociale, familiale, il est le miroir d'une réalité souvent tragique", a commenté devant la presse le directeur du Festival Alberto Barbera. Aussi les films dépeignent des "abus sexuels, violences sur les femmes, dissolution des liens familiaux, parents défaillants, crise des valeurs... Les cinéastes ne donnent pas de signal d'optimisme ou de voie d'issue".

Et pour en rajouter une couche, Barbera invite deux documentaires dans la compétition et un docu-fiction en clôture.

Malgré le casting alléchant de cette Mostra, Venise, qui a de plus en plus de mal à rivaliser avec Toronto, ne sera pas aussi glamour qu'attendu. "Notre travail n'est pas d'amener les acteurs sur le tapis rouge" justifie Alberto Barbera. Certes il y a "des motifs économiques". "Aujourd'hui ça coûte énormément d'argent d'amener les stars et leur staff imposant sur le Lido", concède-t-il. Mais, comme pour augmenter l'aspect dépressif, il n'y aura pas non plus matière à rire : "les comédies semblent être ce qui est le plus difficile à faire". De là à présenter des films de 2 à 4 heures...

Aussi Venise risque de désintéresser beaucoup de médias : la vie y est plus chère qu'à Cannes, l'absence de grand marché isole les festivaliers, et la plupart des oeuvres événementielles sont à Toronto. De quoi décourager les journalistes américains. Quant aux journalistes chinois ou coréens, qui déferlent à Cannes, ils n'auront pas assez de films asiatiques pour justifier leur déplacement.

scarlett johansson under the skinPourtant, cette 70e Mostra intrigue : des jeunes cinéastes comme James Franco (déjà sélectionné cette année à Cannes) qui adapte Cormac McCarthy ou Xavier Dolan avec une histoire très singulière, un film violent de Kim Ki-duk et une expérience spatiale signée Alfonso Cuaron, le nouveau Kelly Reichardt qui s'aventure dans le cinéma écolo-terroriste, Scarlett Johansson en extra-terrestre chez le réalisateur de Birth (photo), un film qui reconstitue l'assassinat de Kennedy, le nouveau Miyazaki, un Frears dont on murmure qu'il est à la hauteur de The Queen, et un Gilliam énigmatique avec l'acteur culte du moment, Christoph Waltz. Sans oublier le premier film d'Agnès B, un tour de périphérique romain, un Albator version cinéma...Venise continue de tracer un chemin singulier : pas forcément pointu, ni vraiment prestigieux. Juste l'envie de "patchworker" tous les cinémas quand l'uniformisation écrase toute tentative d'originalité.

Si toutes les crises pouvaient stimuler autant la créativité, alors, en effet, vive la crise!

Annecy prime le Chat du rabbin et Colorful

Posté par vincy, le 12 juin 2011

Pour sa 35e édition, le estival international du film d'animation d'Annecy a récompensé une star de la BD, un récent césarisé du premier film, et finalement un dessinateur doué et éditeur talentueux : Joann Sfar. Le Chat du rabbin, adapté de sa propre bande dessinée, et qui est sorti dans les salles françaises il y a dix jours, a reçu le Cristal du long métrage par un jury composé de Marc du Pontavice (producteur), Mathias Malzieu (re?alisateur) et Yoshihiro Shimizu (producteur). Le film a déjà séduit 200 000 spectateurs et une exposition lui était dédiée au Festival.

Le Prix du public et une mention spéciale du jury ont été remises au Japonais Keiichi Hara (Un été avec Coo) pour son film Colorful (photo), film entremêlant la réincarnation d'un esprit avec le corps d'un adolescent réanimé après une tentative de suicide. Le film, adapté d'un livre de Eto Mori, sort au Japon cet été. Il a déjà reçu plusieurs prix au Japon.

Le Prix FNAC du long métrage a primé Chico & Rita, de l'Espagnol Fenrando Trueba, qui sera dans les salles françaises le 6 juillet prochain.

Par ailleurs, Patrick Jean a reçu le Cristal d'Annecy pour son court métrage Pixels et le graffeur italien Blu a reçu le Prix spécial du jury pour Big Bang Big Boom. Le Prix Jean-Luc Xiberras de la première oeuvre a distingué le court métrage  Switez, la cité perdue du Polonais Kamil Polak, qui avait déà été sélectionné au dernier Festival de Berlin. Côté courts-métrages une mention spéciale du jury a récompensé Paths of Hate du polonais Damian Nenom. Le Prix du public a été décerné à Luminaris de l'Argentin Juan Pablo Zaramella.

Notons aussi que pour les films de fin d'études, Plato de Léonard Cohen (ENSAD) a reçu le Prix du meilleur film et le Prix du jury junior.

7 000 visiteurs et un pirate

Annecy a célébré son 35e anniversaire en bonne compagnie : 7 000 visiteurs, 2 000 professionnels (soit 450 socie?te?s inscrites et 238 acheteurs). La fréquentation du Festival comme du Marché est en hausse. Le Festival a surtout fait sensation en présentant la bande annonce d'un film d'animation en 3D qui ne sortira qu'en 2013 : Albator. Pour l'occasion, Leiji Matsumoto, créateur du personnage, était présent. Le Corsaire de l'Espace tient la vedette durant trois minutes de batailles spatiales et de combats dans un univers crépusculaire et tyrannique.