3 bonnes raisons d’aller voir L’Ombre d’Emily de Paul Feig

Posté par wyzman, le 26 septembre 2018

Après Spy et SOS Fantômes, le réalisateur américain Paul Feig semble avoir retrouvé toute sa superbe. La preuve avec L'Ombre d'Emily !

1. L'histoire vaut son pesant d'or. Adapté du roman Disparue de Darcey Bell, L'Ombre d'Emily raconte comment Stephanie Smothers (Anna Kendrick), mère de famille accro à son vlog, enquête sur la disparition soudaine de sa nouvelle meilleure amie, la mystérieuse Emily Nelson (Blake Lively). Veuve, Stephanie gère seule son fils tandis qu'Emily, également mère, s'occupe comme elle peut entre son travail de directrice des relations presses d'une grande marque de mode et son mari, le très séduisant Sean Townsend (Henry Golding). Thriller bourré d'humour et dopé à la sauce Desperate Housewives, L'Ombre d'Emily peut être perçu comme le pendant fun de Gone Girl.

2. Le casting est un heureux mix. Célèbre pour ses participations aux sagas Twilight et Pitch Perfect, Anna Kendrick semble ici avoir trouvé un rôle à la hauteur de son talent. Le personnage qu'elle incarne, l'adorable Stephanie est à la fois douce et revêche, docile et imprévisible. Un mélange qui détone surtout lorsqu'on la met face à une Blake Lively (Gossip Girl)  absolument parfaite en femme du monde blasée par sa propre superficialité. Ajoutons à cela Henry Golding, l'acteur le plus cool du moment depuis son passage dans Crazy Rich Asians et cela donne un trio de choc aussi glamour qu'improbable.

3. La bande originale est à tomber par terre. On ne le dira jamais assez : le succès d'un film peut tenir à sa promotion. Et force est de reconnaître que de ce côté-là, Lionsgate et Metropolitan ont bien fait les choses. Trop absorbés par les looks audacieux et absolument parfaits de Blake Lively, nous aurions presque pu passer à côté des pépites dont regorge la bande originale. Cœur de Pirate, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg, Zaz, Jacques Dutronc... Ils sont tous de la partie !

Il faut sauver le soldat Zac Efron

Posté par wyzman, le 18 août 2016

A force de se reposer sur ses altères, Zac Efron ne verrait-il plus que le bout de ses biceps ? Voilà ce nous pouvons nous demander après avoir vu sa nouvelle catastrophe cinématographique, j'ai nommé Hors contrôle (Mike and Dave Need Wedding Dates en VO). Censé être une comédie ultra marrante et dans la lignée de Very Bad Trip, Mes meilleures amies ou encore Serial noceurs d'après le Hollywood Reporter, le film de Jake Szymanski est surtout une énorme perte de temps.

Perte de vitesse

Contraints de se trouver des rencards présentables pour le mariage de leur sœur, les turbulents Dave (Zac Efron) et Mike (Adam DeVine) passent une annonce à la télé. Résultat : ils dénichent Alice et Tatiana, deux filles encore plus délurées qu'eux et qui veulent simplement profiter du mariage organisé à Hawaï. Il est évident que nous aurions dû nous arrêter au pitch du film tant le tout est grotesque et dérangeant, pour les acteurs comme pour les spectateurs. Vulgaire et violent, Hors contrôle est de ces comédies que seuls les Américains peuvent nous pondre mais dont l'humour ne nous manque pas tant il est affreux.

Et même si l'on pourrait évoquer pendant des heures la manière dont Hollywood traite les personnages féminins dans ses comédies, c'est aujourd'hui le sort de Zac Efron qui nous chagrine. Connu pour son visage avenant et son imposante musculature, l'acteur de 28 ans semble encore incapable de se positionner à Hollywood. Il est actuellement dans un entre-deux : trop épais pour des rôles de personnage fragile mais pas assez pour porter tout seul une franchise. Depuis la fin de la saga High School Musical (c'était en 2008), il enchaîne donc les rôles de garçons sympas mais surtout beaux et sans profondeur dans des comédies qui s'oublient vite. S'il faut bien payer ses factures, nous sommes d'avis que l'ancien Troy Bolton est en train d'épuiser ses cartouches niveau comédies. De 17 ans encore à Dirty Papy en passant par Happy New Year et Nos pires voisins 1 et 2, c'est encore et toujours son physique qui est mis en avant. Zac Efron n'a que ça à offrir aux producteurs et forcément, cela se ressent au niveau de son jeu.

Choqués et déçus

Car pour le dire simplement, sa manière d'incarner les personnages n'a pas évolué depuis High School Musical. Et c'est bien dommage. Trop occupé à jouer les tombeurs, l'ancien petit copain de Vanessa Hudgens ne prend aucun risque et se contente simplement d'apparaître dans les films. Comme prisonnier de son propre corps (et un peu de la logique hollywoodienne), le jeune homme n'a que peu de marge de manœuvre. Nous pensions qu'il était sur la bonne route après Paperboy en 2012, Parkland en 2013 et Célibataires ou presque en 2014 mais non, rien n'y fait. Zac Efron refuse d'évoluer. Ou du moins, personne ne veut lui donner sa chance au moment de prouver qu'il peut évoluer. Même sa performance dans We Are Your Friends manquait d'intensité ! Bien qu'il y tenait le rôle-titre, les spectateurs n'ont finalement retenu du film de Max Joseph que la bande son et la bombe Emily Ratajkowski.

Dans Hors contrôle, Zac Efron se fait à nouveau voler la vedette. Cette fois, par Anna Kendrick et Aubrey Plaza. Certes prévisible, cela fait tout de même mal au cœur pour le garçon. (Non, en fait pas vraiment…) Bientôt à l'affiche du remake d'Alerte à Malibu (avec Dwayne Johnson et Priyanka Chopra), Zac Efron a plus ou moins signé pour une franchise. Espérons pour lui que celle-ci lui permettra d'offrir quelque chose de plus à ses fans qu'un joli minois. Souvent comparé à Tom Cruise (ne nous demandez pas pourquoi), il convient de rappeler que celui-ci avait déjà tourné Risky Business, Top Gun, Rain Man et Né un 4 juillet avant d'avoir l'âge qu'a aujourd'hui Zac Efron. Bref, de véritables cartons doublés de films intemporels.

Notre dernier espoir réside alors dans The Masterpiece, le prochain film de James Franco. Malheureusement, le casting all-star du film (Dave Franco, Seth Rogen, Josh Hutcherson, Alison Brie, Sharon Stone) pourrait bien nous empêcher d'apprécier la performance de Zac Efron. On vous le dit et on vous le répète : il faut sauver le soldat Efron !

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 1: Piteux Lafitte et robes bizarres

Posté par cynthia, le 11 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles! Me voilà de retour pour décrypter les montées des marches, avec dérision et parfois, je vous l'accorde, quelques bitcheries. L'ouverture de cette 69ème édition du Festival de Cannes s'est déroulée sans pluie et avec une douceur dans l'air jusqu'à l'arrivée des blagues lourdingues de Laurent Laffite qui ont jeté un froid sur la Croisette... On se serait cru en Sibérie!

Une ouverture de festival c'est un peu comme un apéro chez un vieux pote de lycée: il faut la bonne tenue, la bonne liqueur et les bons amuses-gueules.

Pour commencer la dégustation, Naomi Watts a foulé le tapis rouge avec une boule à facettes en guise de robe (pas mal mais un brin trop lumineux), Kirsten Dunst portait son rideau de salon fleuri (elle doit faire des économies depuis qu'elle ne touche plus de gros cachets) tandis que, tel le soleil, Anna Kendrick est arrivée dans une robe jaune aux bras de Justin Timberlake afin de pousser la chansonnette.

Venue présenter Café Society de Woody Allen en ouverture, Kristen Stewart, chevelure javélisée (K tu n'aurais pas confondu Mr Propre avec ton shampoing anti-pelliculaire?), arborant une robe semi-transparente et bouffante excentrique (on a adoré). Kristen a le mérite d'en faire qu'à sa tête autant dans sa carrière que dans son placard et c'est ce qui lui vaut son charme! La belle plante blonde platine a possédé la Croisette jusqu'à l'arrivée de Blake Lively! Ah B... tu viens de balayer toute ma vie d'hétérosexualité... Enceinte, Mrs Ryan Reynolds était à tomber par terre. Le jour où je porte un enfant, je fais un photo-montage d'elle et moi et j'en suis sûre, ce ne sera pas la même chose.

Côté beauté flamboyante, Jessica Chastain était magnifique aux côtés de Vincent Lindon et de son look Leonardo Dicaprio dans The Revenant. Tandis que Julianne Moore radieuse a littéralement éclipsé le reste des invités (on a cru apercevoir Jane Birkin en costume mal taillé à moins que ce ne soit un vigile...). D'une manière général, les robes jouaient sur le côté paillettes, miroirs et transparences.

Après le tapis rouge

Je sais, vous n'aimez que le tapis rouge! Mais vu le scandale de la cérémonie d'ouverture, je me devais d'en parler! Les blagues lourdingues de Laurent Lafitte ont mis mal à l'aise tout le public en particulier cette pauvre Kristen Stewart qui passait son temps à se mordre les lèvres et à baisser les yeux. Déjà qu'elle avait dû subir la cérémonie des César de l'année dernière la pauvre, voilà qu'elle se fait une nouvelle fois chier dans une salle française.

«Cela fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années, vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis. »

Alors là, la pauvre Kristen a eu un choc et ne savait plus ou se mettre à côté du pauvre papy Woody qui essayait de comprendre les sous-titres anglais sur l'écran (et Emmanuelle Seigner a sans doute appelé immédiatement son mari, visé par ricochets). Que venait foutre cette sale blague dans une soirée aussi consensuelle, dédiée au cinéma?

T'inquiète pas Woody, nous même on n'a rien capté de ce qu'il racontait le Laurent. La suite de son ouverture nous a consternés, blasés et ne nous a pas décroché un sourire. Même l'intervention de Catherine Deneuve et de sa langue expérimentée n'a pas sauvé la soirée!

Espérons que le Festival continue sans blagues du genre et avec moins de tenues douloureuses pour les yeux...

Meryl Streep, Emily Blunt, Johnny Depp et Chris Pine tournent Into the Woods

Posté par vincy, le 27 septembre 2013

Depuis le 16 septembre, Emily Blunt, Johnny Depp, Meryl Streep, mais aussi Chris Pine, Anna Kendrick et Tracey Ullman tournent au Royaume Uni Into the Woods, le nouveau film de Rob Marshall (Chicago).

Produit par Disney, Into the Woods est l'adaptation de la comédie musicale de James Lapine et Stephen Sondheim. "À travers un regard résolument moderne et décalé, Into the Woods revisite les plus célèbres contes de fées des frères Grimm. Les intrigues de plusieurs histoires se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cette comédie musicale aussi enjouée qu’émouvante suit Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous réunis dans une histoire originale où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent avoir un enfant, et une sorcière qui leur a jeté un mauvais sort…" selon le communiqué du groupe. Cendrillon croise ainsi le Petit Chaperon Rouge, Jack et le haricot géant et Raiponce.

Meryl Streep y sera la Sorcière qui espère lever une malédiction et retrouver sa beauté. Emily Blunt jouera l’épouse du boulanger, une femme qui rêve d’avoir un enfant. Johnny Depp incarnera le Loup, qui s’intéresse de très près au Petit Chaperon Rouge. Chris Pine interprètera le charmant et très beau Prince de Cendrillon, qui cherche la femme de sa vie. On retrouvera sinon Anna Kendrick en Cendrillon, James Corden en boulanger, Lilla Crawford dans son premier rôle au cinéma dans le costume du Petit Chaperon Rouge, Frances de la Tour en géante, Daniel Huttlestone en jeune étourdi qui a échangé sa vache contre cinq haricots magiques, Christine Baranski en belle-mère cupide et arriviste, MacKenzie Mauzy qui sera la belle Raiponce, Billy Magnussen jouera le Prince courtisant Raiponce et Tracey Ullman qui endossera le rôle de la mère du jeune étourdi.

La comédie musicale a été jouée pour la première fois à Broadway le 5 novembre 1987 durant 764 représentations et a remporté les Tony Awards de la meilleure musique, du meilleur livret et de la meilleure comédienne dans une comédie musicale. Depuis elle a été remontée à Broadway au début des années 2000 (remportant deux nouveaux Tony Awards : meilleur revival et meilleures lumières), et elle a tourné à Londres (qui a valu à Imelda Staunton un prix Laurence Olivier de la meilleure comédienne dans une comédie musicale), en Australie, en Espagne, à Singapour

Le film sortira en salles le 25 décembre 2014 aux Etats-Unis et le 7 janvier 2015 en France.