Après Spy et SOS Fantômes, le réalisateur américain Paul Feig semble avoir retrouvé toute sa superbe. La preuve avec L'Ombre d'Emily !
1. L'histoire vaut son pesant d'or. Adapté du roman Disparue de Darcey Bell, L'Ombre d'Emily raconte comment Stephanie Smothers (Anna Kendrick), mère de famille accro à son vlog, enquête sur la disparition soudaine de sa nouvelle meilleure amie, la mystérieuse Emily Nelson (Blake Lively). Veuve, Stephanie gère seule son fils tandis qu'Emily, également mère, s'occupe comme elle peut entre son travail de directrice des relations presses d'une grande marque de mode et son mari, le très séduisant Sean Townsend (Henry Golding). Thriller bourré d'humour et dopé à la sauce Desperate Housewives, L'Ombre d'Emily peut être perçu comme le pendant fun de Gone Girl.
2. Le casting est un heureux mix. Célèbre pour ses participations aux sagas Twilight et Pitch Perfect, Anna Kendrick semble ici avoir trouvé un rôle à la hauteur de son talent. Le personnage qu'elle incarne, l'adorable Stephanie est à la fois douce et revêche, docile et imprévisible. Un mélange qui détone surtout lorsqu'on la met face à une Blake Lively (Gossip Girl) absolument parfaite en femme du monde blasée par sa propre superficialité. Ajoutons à cela Henry Golding, l'acteur le plus cool du moment depuis son passage dans Crazy Rich Asians et cela donne un trio de choc aussi glamour qu'improbable.
3. La bande originale est à tomber par terre. On ne le dira jamais assez : le succès d'un film peut tenir à sa promotion. Et force est de reconnaître que de ce côté-là, Lionsgate et Metropolitan ont bien fait les choses. Trop absorbés par les looks audacieux et absolument parfaits de Blake Lively, nous aurions presque pu passer à côté des pépites dont regorge la bande originale. Cœur de Pirate, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg, Zaz, Jacques Dutronc... Ils sont tous de la partie !
Oyé oyé cinéphiles, orages, cheveux ébouriffés et glamour ont été les maîtres mots de cette troisième journée à Cannes. Le vent a soufflé à en exhiber les culottes de ces dames.
Le film Ma Loute a été à l'honneur sur le tapis rouge. Et question honneur Juliette Binoche le représente avec une classe indéfinissable! La belle brune incendiaire a montré qu'elle ne comptait pas pour des prunes en affichant sa beauté quinquagénaire dans une robe noire drapée et illustrée par un maquillage assorti à sa tenue. Bon Cristina Cordula n'aurait pas aimé, mais nous on s'en foutn c'est Juliette Binoche, et Juliette Binoche est radieuse! On ne peut pas en dire autant de Valeria Bruni-Tedeschi qui a confondu ses dessous avec sa robe. Couverte de dentelle transparente, on s'est même demandé comment Fabrice Luchini a gardé son sang-froid à ses côtés. Parlons-en de Fabrice Luchini justement. Il était tout en élégance sur le tapis rouge tout comme Blake Lively (toujours) qui squatte la Croisette et envoie des photos sur Facebook toutes les 15 minutes... Quelque chose nous dit qu'elle est ravie d'être là.
Celle qui doit être moins ravie c'est Soko, venue présenter le film La Danseuse elle va devoir se farcir son ex (aka Kristen Stewart pour les incultes) dans les soirées pendant la durée du festival... Franchement, ça la met mal. Déjà qu'un apéro avec son ex, ce n'est généralement pas la joie mais alors un festival...
Aux côtés de la chanteuse/actrice/trash, on a aperçu le fruit de l'amour (car il y en avait avant Amber Heard) entre Johnny Depp et Vanessa Paradis: Lily Rose Depp. Toute de noire vêtue elle a embrasé le red carpet tandis que Melanie Thierry faisait la gueule aux côtés de Gaspard Ulliel. Comment peut-on faire la tranche à côté de cette bombe sexuelle aux yeux de braise? Qu'on arrache notre robe, qu'on lui arrache son costume, qu'on se caresse les tétons je peux comprendre mais qu'on fasse la gueule?
Ce qui faisait également la gueule sur le tapis rouge c'était la coiffure de Sabine Azema. L'humidité a dominé son opulente chevelure de feu au point qu'on voulait déposer un 49.3 dans la face de son coiffeur...!
En attendant le rêve, espérons que nos stars du grand écran continuent de nous faire rire durant le festival! Mais il ne faudrait pas qu'elles oublient que ce 69e festival a le climat changeant.
Oyé oyé cinéphiles! Me voilà de retour pour décrypter les montées des marches, avec dérision et parfois, je vous l'accorde, quelques bitcheries. L'ouverture de cette 69ème édition du Festival de Cannes s'est déroulée sans pluie et avec une douceur dans l'air jusqu'à l'arrivée des blagues lourdingues de Laurent Laffite qui ont jeté un froid sur la Croisette... On se serait cru en Sibérie!
Une ouverture de festival c'est un peu comme un apéro chez un vieux pote de lycée: il faut la bonne tenue, la bonne liqueur et les bons amuses-gueules.
Pour commencer la dégustation, Naomi Watts a foulé le tapis rouge avec une boule à facettes en guise de robe (pas mal mais un brin trop lumineux), Kirsten Dunst portait son rideau de salon fleuri (elle doit faire des économies depuis qu'elle ne touche plus de gros cachets) tandis que, tel le soleil, Anna Kendrick est arrivée dans une robe jaune aux bras de Justin Timberlake afin de pousser la chansonnette.
Venue présenter Café Society de Woody Allen en ouverture, Kristen Stewart, chevelure javélisée (K tu n'aurais pas confondu Mr Propre avec ton shampoing anti-pelliculaire?), arborant une robe semi-transparente et bouffante excentrique (on a adoré). Kristen a le mérite d'en faire qu'à sa tête autant dans sa carrière que dans son placard et c'est ce qui lui vaut son charme! La belle plante blonde platine a possédé la Croisette jusqu'à l'arrivée de Blake Lively! Ah B... tu viens de balayer toute ma vie d'hétérosexualité... Enceinte, Mrs Ryan Reynolds était à tomber par terre. Le jour où je porte un enfant, je fais un photo-montage d'elle et moi et j'en suis sûre, ce ne sera pas la même chose.
Côté beauté flamboyante, Jessica Chastain était magnifique aux côtés de Vincent Lindon et de son look Leonardo Dicaprio dans The Revenant. Tandis que Julianne Moore radieuse a littéralement éclipsé le reste des invités (on a cru apercevoir Jane Birkin en costume mal taillé à moins que ce ne soit un vigile...). D'une manière général, les robes jouaient sur le côté paillettes, miroirs et transparences.
Après le tapis rouge
Je sais, vous n'aimez que le tapis rouge! Mais vu le scandale de la cérémonie d'ouverture, je me devais d'en parler! Les blagues lourdingues de Laurent Lafitte ont mis mal à l'aise tout le public en particulier cette pauvre Kristen Stewart qui passait son temps à se mordre les lèvres et à baisser les yeux. Déjà qu'elle avait dû subir la cérémonie des César de l'année dernière la pauvre, voilà qu'elle se fait une nouvelle fois chier dans une salle française.
«Cela fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années, vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis. »
Alors là, la pauvre Kristen a eu un choc et ne savait plus ou se mettre à côté du pauvre papy Woody qui essayait de comprendre les sous-titres anglais sur l'écran (et Emmanuelle Seigner a sans doute appelé immédiatement son mari, visé par ricochets). Que venait foutre cette sale blague dans une soirée aussi consensuelle, dédiée au cinéma?
T'inquiète pas Woody, nous même on n'a rien capté de ce qu'il racontait le Laurent. La suite de son ouverture nous a consternés, blasés et ne nous a pas décroché un sourire. Même l'intervention de Catherine Deneuve et de sa langue expérimentée n'a pas sauvé la soirée!
Espérons que le Festival continue sans blagues du genre et avec moins de tenues douloureuses pour les yeux...
Le film raconte l’histoire d'un jeune homme qui se rend à Hollywood dans les années 1930 dans l'espoir de travailler dans l'industrie du cinéma, tombe amoureux et se retrouve plongé dans l’effervescence de la Café Society qui a marqué cette époque.
C'est la quatorzième fois que Woody Allen est en Sélection officielle à Cannes depuis Manhattan en 1979. L'an dernier, il avait présenté L'Homme irrationnel.
Café Society sortira simultanément le 11 mai dans les salles françaises, distribué par Mars films.
Jesse Eisenberg , Kristen Stewart, Blake Lively ou encore Bruce Willis : Woody Allen s'est entouré des acteurs les plus en vogue pour son prochain long-métrage !
Alors que son Homme irrationnel a brillé à Cannes dernier, Woody Allen s'apprête à débuter le tournage de son prochain film à New-York, sa ville de prédilection. Devant la caméra du réalisateur nous retrouverons Kristen Stewart, récemment césarisée et prochainement à l'affiche de American Ultra aux côtés de Jesse Eisenberg, recruté pour la seconde fois, après To Rome with love, par Woody Allen.
Blake Lively, l'actrice emblématique de la série Gossip Girl, sera également de la partie tout comme Bruce Willis, pour qui c'est une grande première dans l'univers allenien. Ils seront accompagnés de Corey Stoll (Ant-Man, House of cards), Parker Posey (déjà à l'affiche d'Un homme irrationnel), Anna Camp (La couleur des sentiments), Stephen Kunken (Le Loup de Wall Street), Jeannie Berlin (Inherent Vice), Ken Stott (Le hobbit), Sari Lennick (A serious man) et Paul Schneider (Bright star).
Le synopsis de ce nouveau long-métrage n'a pas été révélé, et l'on ne connaît pas encore son titre, mais la sortie est tout de même prévue pour 2016 afin de permettre à Woody Allen de tenir son rythme désormais bien rôdé d'un film par an.
Oyé oyé cinéphiles! Cannes s'est terminé sous une pluie de glamour et d'émotions.
Les stars ont eu une dernière chance pour nous faire rêver avec leur prestance sur les marches. Qui a réussi? Qui peut aller se terrer dans une grotte pendant un an pour se faire oublier? Petit récapitulatif de ce qui s'est passé sur les marches de la cérémonie de clôture du 67eme festival de Cannes.
La tristesse régnait en maître sur le tapis rouge. Cannes, c'est fini, et on est triste comme Leila Hatami qui est arrivée en robe noire et la tête couverte d'un foulard noir lui-aussi. Elle était en deuil et elle le montre.
A l'opposé, Uma Thurman, encore une fois resplendissante dans une robe qui procure de la joie, du blanc cette fois. Elle illuminait le tapis rouge aux côtés de son meilleur ami Quentin Tarantino. La classe incarnée cette femme. On a vu aussi le journaliste Laurent Weil qui a essayé de monter les marches mais a dû faire demi-tour à cause du câble trop court de son cameraman. Zut, cher confrère, tu méritais ta montée, surtout que tu étais classe toi-aussi.
Ce qui n'était pas le cas de la compagne de Timothy Spall, qui est officiellement tombée dans un tube géant de peinture ou a été possédée par un arc-en-ciel. Son mari qui a reçu le prix d'interprétation masculin pour son rôle dans Mr Turner, a dû en avoir mal aux yeux tant sa robe dégageait de couleurs. Juste derrière, l'acteur anglais Adrien Brody, venu remettre un prix, était lui plus beau que jamais en costume noir et nœud de papillon.
Aperçu également sur les marches, Michael Madsen qui s'est prêté au jeu des questions/réponses. L'acteur fétiche de Quentin Tarantino a confié aux caméras de Canal + qu'à Cannes "tout le monde est beau!" Bon c'est sûr, il n'a pas lu ma chronique cannoise, celui-là. Doit-on faire un rappel des catastrophes vestimentaires du festival pour remettre en question ses propos ? Souvenez-vous des tétons joyeux de Julie Gayet, du costume sac poubelle de Mika, de la prestance légume de Robert Pattinson, du style Krusty le clown de Sylverster Stallone, du pyjama de Sharon Stone, sans oublier Nabilla et sa robe... non c'était un drap noir transparent qui laissait voir ses seins vraiment naturels.
D'ailleurs Nabilla sur les marches cette année, c'est incroyable, c'est comme si Kim Khardasian venait assister au Prix Nobel. La brune poupée gonflable représentait la marque d'un célèbre bijoutier présent à Cannes. Comme quoi Promotion canapé n'est pas qu'un film de Didier Kaminka sorti en 1990. Bien écarté Nabilla... euh je veux dire bien joué Nabilla (toutes mes excuses, mes mots ont dépassé ma pensée)!
En revanche, la fashion girl dont on se souviendra, en ce 67 e festival, est sans nul doute Blake Lively. Sublime du début à la fin, l'ex héroïne de la série Gossip girl rendrait lesbienne même Christine Boutin tant elle émane de beauté. Autre bombe atomique qu'on n'oubliera pas de sitôt, Ryan Gosling , bien-sûr, qui mériterait la palme d'or de l'orgasme visuel.
Du glamour, du ridicule, du what the fuck, le festival de Cannes est terminé et nous laisse un doux souvenir rétinien, de quoi fantasmer... pardon, patienter jusqu'à l'année prochaine.
Oyé oyé cinéphiles! Deuxième jour sur la Croisette en ce 15 mai et c'est toujours sous un soleil radieux qu'une pluie de star a envahi une nouvelle fois les célèbres marches de Cannes. Du transparent, du sex appeal, du ridicule, ce jeudi fut riche en émotion vestimentaire.
L'acteur anglais Timothy Spall (alias Peter Pettigrow, alias Croutard dans la saga Harry Potter) était sur son 31 afin de présenter Mr Turner de Mike Leigh en compagnie de l'équipe du film. Si la montée des marches s'est faite tranquillement pour eux, on ne peut pas en dire autant pour l'équipe du film Party Girl. Du haut de ses 60 ans Angélique Litzenburger représentait à la perfection ce film autobiographique de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis en agitant ses attributs à travers une petite danse suave. Elle n'a peur de rien. On s'interroge sur la soirée à venir Plage Magnum. En tout cas, Marion Bailey, venue également représenter Mr Turner, n'aurait pas pu faire la même chose avec sa robe échancrée à souhait.
Parce qu'il faut le rappeler: le Festival de Cannes n'est pas le Berlin Porn Film Festival, alors un peu de tenue que diable! N'est-ce pas Blake Lively? L'actrice aux longues jambes a une nouvelle fois emprunté le tapis rouge (de la moquette en fait). Pour un film? Non, non juste pour montrer à quel point elle est belle dans sa robe semi-transparente, et peut-être pour voir le film Mr Turner. A moins qu'elle ne se soit échappée avant d'entrer dans la salle Lumière.
Aperçue sur le tapis rouge également, Julianne Moore dans une robe indescriptible. Cuir et aluminium étrange, on ne saurait dire. Un semblant du Capitole était sur la croisette à travers elle. L'actrice doit présenter le troisième opus d'Hunger Games ce weekend avant de revenir monter les marches pour Maps of the Stars. Aurait-elle pris de l'avance sur son planning? L'avance, c'est ce que la présentatrice et actrice russe Elena Lenina n'a pas eu la chance d'avoir, retenue au sol par son gigantesque (et ridicule) collier de perles. Enfin collier de perles, collier de perles, je serai tentée de dire un collier de boules, mais je vous répète qu'il y a des enfants qui s'intéressent au Festival de Cannes, alors je vais m'abstenir. S'abstenir, c'est aussi ce qu'aurait dû faire Sonia Rolland venue en robe (oui ça m'a l'air d'être une robe ce truc qui ressemble à des feuilles entrechoquées) rouge pour le film Timbuktu.
Les stars de plus en plus dévêtues à Cannes? Pourtant le petit vent qui souffle sur la Croisette inciterait à se couvrir. A moins que ce ne soit simplement une histoire de (mauvais) goût.
La liste est très subjective : ce sont finalement les personnalités - issues des milieux politiques, économiques, culturels, ... - qui font le plus de "buzz", soit un mélange de bruit médiatique et d'impact idéologique. Mais comment expliquer la sur-réprésentation du monde arabe et la sous-évaluation de la Chine et de l'Extrême Orient, comment justifier la quasi absence de grands patrons ou de sportifs, comment comprendre ce tableau, qui finalement, se révèle plus que subjectif : partisan.
Le cinéma n'est finalement pas très représenté dans ce Top 100 des personnalités les plus influentes listées par Time Magazine pour l'année 2011. Et encore plus paradoxal, la télévision y est quasiment absente.
On croise pourtant l'une de ses héroïnes, Amy Poehler, comique du Saturday Night Live, qu'on a pu entendre dans des dessins animés comme Megamind ou Alvin et Chipmunks, en haut du classement. Elle dépasse d'une tête Mark Zuckerber, créateur de Facebook et personnage central de The Social Network, le film de David Fincher.
Dans le haut du panier, on retrouve Colin Firth, auréolé de son Oscar pour Le discours d'un Roi.Très beau texte d'Helen Mirren, elle-même oscarisée pour The Queen, pour le décrire. Interpréter une tête couronnée peut vous faire gagner une statuette.
Firth doit être ravi d'être dans la même liste que Tom Ford, haut-couturier et réalisateur d'A single Man, où l'acteur faisait déjà une performance subtile et oscarisable. C'est Rita Wilson, la femme de Tom Hanks, lui rend hommage.
Blake Lively (photo), influente? il faut le croire : la blondeur a ses effets. Vue dans The Town et bientôt dans Green Lantern et Gatsby le Magnifique, chouchou du jeune public avec la série Gossip Girl, le choix est étonnant, puisqu'elle est devant Hillary Clinton.
Dans le bas du tableau, on aperçoit l'acteur-chanteur sud coréen Rain, l'espoir du pays des Merveilles, Mia Wasikowska (avec un texte de Glenn Close), le génie de l'animation John Lasseter (à notre avis l'un des rares dont la présence est cohérente), la star Matt Damon pour son rôle dans l'association Water.org,le producteur et acteur Mark Wahlberg (honorée par un texte d'Amy Adams) ou encore le producteur Scott Rudin (The Social Network, True Grit).