Jean-Jacques Annaud, Patrick Dempsey, Ben Schnetzer embarquent pour La Vérité sur l’affaire Harry Quebert

Posté par wyzman, le 16 août 2017

La nouvelle est tombée il y a quelques heures : le roman de Joêl Dicker La Vérité sur l'affaire Harry Quebert sera prochainement adapté pour la télévision, par la société de production MGM. Accompagnés de Damon Wayans Jr et Virginia Madsen, les deux acteurs de Grey's Anatomy et La Voleuse de livres interpréteront les rôles-titres de cette mini-série événement de 10 épisodes.

Produite par MGM, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert sera diffusée sur Epix, la chaîne câblée fraîchement rachetée pour la somme d'un milliard de dollars par la société qui nous amenés les récents Everything, Everything et How to Be Single. Tous les épisodes de la série La Vérité sur l'affaire Harry Quebert seront réalisés par Jean-Jacques Annaud, le cinéaste français auteur du Dernier Loup et de L'Amant.

Pour rappel, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert est un roman policier publié en 2012 et lauréat du grand prix du roman de l'Académie. A la fin de l'été 1975, l'adolescente Nola Kellergan disparaît d'un village du New Hampshire. Par la suite, une vieille dame ayant vu un homme poursuivre l'adolescente jusque dans la forêt est tuée. En 2008, un jeune auteur tente de trouver l'inspiration auprès de son vieil ami écrivain Harry Quebert dans le New Hampshire. De retour à New York, le jeune Marcus Goldman est alerté : Harry a été arrêté par la police après que le corps de Nola a été retrouvé dans le jardin de son ami.

Deauville way of life: le lundi du mâle

Posté par cynthia, le 6 septembre 2016

Oyé oyé cinéphiles! C'est sous les nuages et les cris des mouettes que nous avons débuté cette semaine à Deauville. Et si nous n'avons pas eu un lundi au soleil, la testostérone sexy rayonnait à souhait.

De bon matin, nos jupes et autres shorts de festivaliers (et oui c'est ça de travailler en dehors du bureau parisien) ont été remués par le film Goat d'Andrew Neel: l'histoire vraie d'un jeune Américain qui après une agression humiliante tente d’appartenir par tous les moyens (au point d'accepter de se faire bizuter) à une confrérie universitaire. Ce film rempli de beaux gosses, de beuveries et hélas de femmes objets, choque par ses images virulentes et au combien réelles. Parmi le casting on retrouve Ben Schnetzer un habitué des gosses de riche pourris et intimidants puisqu'il sort tout droit du casting de The Riot Club (à noter qu'il a débuté dans La voleuse de livre et que nous le retrouverons en geek sympa dans le très attendu Snowden d'Oliver Stone), mais aussi Nick Jonas le chanteur plus du tout chaste des "Jonas Brothers" qui se fait un nom dans le 7eme art et la TV depuis quelques temps (à noter que l'on voit ses fesses... et que de bon matin ça fait plaisir). Le reste du casting semble tout droit sortir d'une île de tentations où toutes femmes mariées auraient pu s'arracher son alliance avec les dents! Niveau scénario (oui, on a réussi à être concentré sur le scénario tout de même), nous sommes pris aux tripes tout du long, jusqu'au souffle final.

Nous avons poursuivi la journée avec le somptueux Mean Dreams de Nathan Morlando un road trip amoureux autour du changement de vie, avant de rire tout en pleurant (oui c'est possible) devant Under Pressure (hors-compétition) d'Anna Boden et Ryan Fleck. L'histoire de deux joueurs de poker (Ryan Reynolds et Ben Mendelsohn) un peu paumés et très addicts, qui tentent de vivre malgré leur dévotion pour l'adrénaline du jeu.

À peine le temps de faire une pause pipi et nous étions déjà dans les salles obscures pour l'hommage à James Franco (moustachu), remis par Ana Girardot, grande fan de l'acteur. En effet, la belle blonde lui a écrit un poème avant de lui remettre ce prix bien mérité. Après un discours basé presque uniquement sur la présentation de son film In Dubious Battle, le public Deauvillois a découvert cette perle adaptée de l’œuvre de Steinbeck. Enfin perle... tout est relatif! Alors que nous avons adoré voir le combat de ces grévistes réclamant le respect du travail, d'autres personnes dans la salle n'ont en aucun cas apprécié l'histoire se sentant que «très peu concernées» par le sujet… Il ne suffit pas d'avoir vécu quelque chose pour aimer un film très chers spectateurs!

Cette réaction pose la question pertinente à savoir: notre mode de vie détermine-t-elle notre réaction face au septième art? La suite au prochain épisode Deauvillois...