Posté par vincy, le 18 mars 2020
Attention. Le temps d'écran doit être limité. On vous recommande de bouger (il y a de bons cours de gym en ligne), de lire (même des livres numériques), de cuisiner (pas que des spaghettis). Mais il faut bien occuper les journées.
France 2 proposera tous les jours après le journal de 13H un film patrimonial français avec dès lundi Jean de Florette suivi mardi de Manon des sources. Et chaque lundi soir, France 5 reprend sa case "Place au cinéma" avec pour commencer Tchao Pantin le 16 mars dernier, suivi de Tootsie le 23 mars. Le groupe maintient ses rendez-vous cinéma du dimanche soir (sur France 2 et France 4), le film pour toute la famille du mercredi soir sur France 4 et le film du jeudi soir sur France 3.
Canal + a annoncé le passage en clair (gratuit) de la chaîne cryptée sur toutes les box. En bonus, les chaînes thématiques sont accessibles sans contrepartie pour ses abonnés. De quoi récupérer des films (récents tels Parasite) et séries (originales) tels Sauvages, Hippocrate, Baron Noir, Le bureau des légendes....
L'Institut national de l'audiovisuel offrira dès mercredi et pendant trois mois, un accès gratuit à sa nouvelle plateforme de streaming Madelen, soit 13000 contenus patrimoniaux (séries, fictions, documentaires, concerts mais aussi courts métrages...). L'abonnement sera de 2,99€.
Orange offre à ses abonnés jusqu'au 31 mars l'accès aux quatre chaînes OCS (OCS Max, OCS City, OCS Choc et OCS Géants) et à Boomerang, Tiji, Boing, Toonami et Canal J (mais pas à leurs services à la demande). Pour les non abonnés, l'offre OCS (qui comprend le catalogue HBO pour le moment, mais aussi de grands classiques du cinéma et des séries comme La servante écarlate) peuvent profiter d'une offre spéciale à 4,99 euros par mois pendant quatre mois, au lieu de 11,99 euros.
N'oublions pas Open Culture et ses 1150 films disponibles: Classiques, westerns, films muets, films rares… Et c'est gratuit!
Enfin, on vous recommande évidemment La Cinetek et ses bijoux cinéphiliques. Plusieurs offres : 2,99€ par mois sans engagement, 30€ pour 12 mois, 59€ pour 12 mois et 12 films, ou à la carte avec chaque film à 2,99€.
Et sinon il y a Netflix, bien entendu. La plateforme vient de lancer les nouvelles saisons d'Elite et de Ozark. La Casa de Papel arrive d'ici deux semaines. Et d'ici fin avril, on attend Extraction, le nouveau blockbuster avec avec Chris Hemsworth.
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Posté par redaction, le 26 mars 2012
Dans un communiqué publié aujourd'hui, l’Institut National de l’Audiovisuel, "première source d’images numérisées au monde", et YouTube, filiale de Google, annoncent "la signature d’un partenariat permettant aux internautes du monde entier d’accéder gratuitement à une partie du fonds audiovisuel de l’INA."
"Ces vidéos représentent près de 60 ans de programmes télévisés aussi bien sportifs (Tour de France, etc.) artistiques (Interview de Dali, ouverture du Festival de Cannes en 1947, etc.) ou encore de société (JT de mai 1968, etc.). Ce fonds sera accessible sur YouTube depuis plusieurs grandes chaînes thématiques dédiées (politique, sport, divertissement, culture, histoire...)" détaille le communiqué.
On comprend mal pourquoi l'INA - 120 millions d'euros de budget dont les 3/4 venant de dotations de l'Etat - qui possède un excellent portail sur Internet (7 sites internet, une application mobile et tablette, les TV Connectées, la VoD, et également par ses différentes éditions DVD, CD, Livre ou productions diffusées sur les téléviseurs), cherche à "brader" ses archives sur une chaîne web (américaine). Certes, l'accord "couvre la diffusion et la monétisation sur YouTube" des 57 000 vidéos du fonds. Il y a donc bien partage de recettes sur le visionnage des vidéos. Mais pourquoi ne pas l'avoir fait avec une chaîne "européenne" (Dailymotion, par exemple, bien française) si l'objectif était d'augmenter et valoriser la visibilité de ces archives ?
Evidemment, on ne se plaindra pas de "ce partage de mémoire" accessible à tous, gratuitement. Mais voir Google s'approprier une fois de plus notre patrimoine (numérisation de livres avec la Bibliothèque nationale de France, ...) mériterait quelques réflexions sur "l'exception culturelle" qu'on vante tant. D'autant que la numérisation du patrimoine audiovisuel de l'INA est financé en grande partie par le contribuable français. Et malgré ça, c'est bien le géant américain Google qui en sera le principal bénéficiaire...
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