James Cameron fait alliance avec Le cirque du Soleil

Posté par vincy, le 21 décembre 2010

James Cameron produira des films 3D avec le Cirque du Soleil. Le cirque québécois qui produit actuellement 23 spectacles simultanément dans le monde entier (avec des shows fixes à Walt Disney World, Tokyo, Macao, New York, en Espagne et surtout à Las Vegas) fait alliance avec James Cameron pour tourner quelques films familiaux.

Le premier sera réalisé par Andrew Adamson (Shrek, Les chroniques de Narnia). Les créations du Cirque du Soleil serviront de toile de fond. Le tout sera évidemment réalisé en 3D. Le partenariat vise à "concevoir et (...) produire des expériences immersives en 3D pour le grand écran inspirées par l’univers créatif singulier du Cirque du Soleil."

Ces projets "capteront et enrichiront l’expérience d’un spectacle live pour en faire une forme d’art inédite."

Dans leur communiqué, les protagonistes détaillent l'avancée du premier long. Il est "issu de ce partenariat est présentement à l’étape de la production. Ce long métrage comporte des éléments visuels et narratifs créés par le réalisateur du projet, Andrew Adamson. James Cameron, qui agit à titre de producteur exécutif, apporte sa vision unique de la 3D. Dirigée par Ed Jones et Cary Granat, la société Reel FX Entertainment participe au projet en qualité de partenaire de production en collaboration avec Cirque du Soleil Images."

Le film, dont le titre reste à définir, raconte qu'il "existe des mondes au-delà des rêves, de l’illusion et de l’imagination où l’humain est capable de tout, où l’amour règne et où tout ce à quoi nous aspirons dans notre cœur est merveilleusement, incroyablement vrai."

Par ailleurs, James Cameron et Guy Laliberté, le créateur du Cirque, voudraient s'inspirer de leur passion commune pour l'exploration spatiale.

Philippe Hellmman : le Grand Rex, UGC et Walt Disney endeuillés

Posté par vincy, le 21 novembre 2010

raiponce pleure philippe hellmannAvec 5 458 entrées mercredi dans la seule salle du Grand Rex, Raiponce est arrivée en deuxième place du box office premier jour de Paris et Banlieue, devant six films disposant d'une combinaison de 10 salles et plus.

C'est à la fois la magie du Disney de Noël mais aussi celle de la grande salle de 2 700 fauteuils du Grand Rex, classé monument historique (depuis 1981). Ce lieu mythique  accueille depuis des années le traditionnel film familial des fêtes, deux semaines avant sa sortie nationale.

Le Grand Rex est pourtant en deuil. Philippe Hellmann, son propriétaire, est mort à l'âge de 68 ans d'une maladie foudroyante, samedi 13 novembre. Il a été inhumé jeudi 18 novembre en présence de nombreuses personnalités du cinéma. Ce "Monsieur Cinéma" avait hérité de cette salle mythique à 24 ans, quand son père était décédé. Jean Hellmann gérait depuis 1939 cette salle construite sept ans plus tôt.

Le Grand Rex est un des rares grands cinémas indépendants de la capitale. Il en fut souvent le plus innovant. Pour exemple, en 1988, il inaugure son écran le Grand Large (21 x 11 mètres), à l'époque le plus grand d'Europe, avec le film de Luc Besson, Le Grand Bleu.

Hellmann a tout transformé au fil des années, jusqu'à lui annexer le Rex Club à la fois boîte de nuit et salle de concert. Au Grand Rex, on peut voir des comédies musicales familiales (Franklin) et générationnelles (Joe Dassin). Une centaine d'artistes se produisent chaque année, de Jacques Higelin à Jeff Mills. Dans les sous-sols du Rex Club ou dans la grande salle, il peut accueillir des artistes "underground" majeurs ou des vedettes du pop et du rock, et même du One Man Show. Il avait, en effet, diversifié son offre bien avant qu'on ne diffuse de l'opéra et du football dans les salles de cinéma, en 3D.  Il voulait reprendre une autre tradition, celle du Music-Hall, à quelques stations de métro de l'Olympia. "A l'origine, c'était le Théâtre Rex. Dans les années 1930, il y avait ici à demeure un orchestre de 80 musiciens et 30 girls qui donnaient un spectacle avant chaque séance", expliquait en mars dernier au journal Le Parisien ce propriétaire jamais à court d'idées.

Seul échec majeur du propriétaire : il avait perdu la bataille de l'agrandissement de son lieu. La mairie du IIe arrondissement, seule mairie d'arrondissement dirigée par un élu Vert, lui refuse le principe d'un parking, ce qui fait sombrer le projet global : 14 salles, un jardin, trois restaurants. Une erreur majeure de la municipalité face à la désaffection des cinémas du quartier Opéra-Grands Boulevards.

Sa structure UGC Ph a financé les premiers films de Christopher Nolan et Ang Lee

Au début de sa carrière, Philippe Hellmann avait intégré UGC , touchant ainsi à tous les métiers du cinéma. À l'époque, le groupe n'avait que 52 salles, il en possède aujourd'hui 400. Puis il avait créé une structure spécifique : le distributeur/producteur UGC Ph (Philippe Hellmann) à qui l'on doit Memento (Christopher Nolan), les meilleurs films de Kenneth Branagh (Les amis de Peter, Beaucoup de bruit pour rien) et les oeuvres d'Ang Lee (de Garçon d'honneur au Secret de Brockeback Mountain). Des textes de Nolan et Lee furent d'ailleurs lus lors des funérailles. UGC Ph a aussi distribué Gilliam, Cronenberg, un documentaire de Cameron et Almodovar, entre autres.

Walt Disney n'a pas manqué de rendre hommage à celui qui a lancé de nombreux dessins animés dans sa salle, avec le triomphe que l'on sait. En plus d'une pleine page dans le journal professionnel Le Film Français où il a été demandé au superviseur de l'animation de Raiponce, Glen Keane, de dessiner l'héroïne pleurant un "ami" perdu. "Je me souviens de l'incroyable succès d'Aladdin ou du Roi Lion. Ce dernier a en effet vu défiler 130 000 spectateurs alors qu'il était seul à l'affiche du Grand Rex" déclare Jean-François Camilleri P-DG de Walt Disney Pictures France. Un record qui tient toujours.

En 2007, Philippe Hellmann avait racheté les murs du Grand Rex aux Galeries Lafayette, qui les possédaient. Depuis Le Grand Rex organise aussi des  avant-premières nationales, comme L'Arnacœur, au printemps, ou Salt, en août. Des festivals (Chéris-Chéries, Pariscience, Jules Verne) s'y déroulent.
Le Grand Rex est aujourd'hui composé de 7 salles, pouvant accueillir 4 200 spectateurs simultanément. Il est dirigé depuis plus de vingt ans par Bruno Blanckaert.

Feux verts pour Avatar 2 en décembre 2014 et Avatar 3 en décembre 2015

Posté par vincy, le 27 octobre 2010

La Fox a officiellement confirmé que James Cameron s'attaquerait aux deux suites d'Avatar. Le contrat est signé pour Avatar 2 et Avatar 3 qui sortiront respectivement en décembre 2014 et décembre 2015. D'ici là, le cinéaste ne devrait pas réaliser d'autres films.

Les négociations avaient commencé dès cet été. Cameron a obtenu du studio qu'il contribue à la création d'une association à but non lucratif, The Avatar Foundation, qui aidera les droits des peuples indigènes et à la lutte en faveur de l'environnement (notamment le réchauffement de la planète).

C'est le début d'une saga qui commence, à l'heure où George Lucas fait courir la rumeur d'une éventuelle nouvelle trilogie de Star Wars.

James Cameron débutera l'écriture des scénarios d'ici quelques mois afin de lancer la production dans l'année 2011. Pour l'instant, rien n'indique qu'il réalisera les deux films à la chaîne.

Lors de précédentes interviews, il n'a jamais caché l'intérêt de faire des suites après l'immense succès du premier. Il a même souvent affirmé qu'elles seraient plus faciles à filmer puisque les technologies ont déjà été expérimentées. Il ne s'agit pas, ici, d'innover techniquement, mais bien de rentabiliser tous les brevets.

Le premier Avatar a rapporté mondialement 2,8 milliards de $ cet hiver.

Pandora devrait donc révéler de nouveaux secrets dans quatre ans. Cameron abandonne du coup le projet autour de Cléopâtre, que Sony souhaite produire.

Hollywood nous chauffe le bulbe avec ses projets

Posté par geoffroy, le 6 octobre 2010

- Alien, la préquelle prévue en deux parties, a du plomb dans l'aile. En effet rien ne va plus entre la Fox et le cinéaste Ridley Scott. Question de gros sous et de classification. Le réalisateur demande 250 millions de dollars pour le tout (soit 125 par film) et une classification R (interdit au moins de 17 ans non accompagné par un adulte). Ce que refuserait la Fox. D'où le "schmilblick". Dans ces conditions pas sûr que Sir Scott s'attèle à SA préquelle. Bah oui, c'est bien lui le papa d'Alien. Affaire à suivre, encore...

- Après avoir sauté de joie en apprenant que la réalisation du Superman: Man of Steel de Christopher Nolan serait confié à Zack Snyder (voir actualité d'hier), il se pourrait que Monsieur Darren Aronofsky prenne les rennes de Wolverine 2. Pas impossible lorsque l'on sait que le réalisateur a déjà dirigé Hugh Jackman dans The Fontain (2006). Si cela venait à être confirmé, les actions des super-héros auraient vraiment la cote en ce moment du côté des auteurs.

- Georges Lucas n'en a pas fini avec Star Wars. Bon, à vrai dire, ce n'est pas une surprise. Mais quel peut être le dernier méfait du père de Chewbacca? Le bonhomme prévoit de ressortir en salles tous les films de la saga par ordre chronologique et en...3D. Si pour les derniers épisodes sortis en salles la tâche s'avère réalisable et assez cohérente, pour les premier nous nous demandons quel sera l'intérêt d'une vision stéréoscopique à la Guerre des étoiles, à l'Empire contre-attaque et au Retour du Jedi. La Menace Fantôme devrait sortir courant 2012. En cas de succès, Lucas sortirait un film par an jusqu'en 2017. Question marketing, il a toujours été très fort ! James Cameron le devancera avec Titanic en 3D en 2012. Z'ont pas finit de se chamailler ces deux là.

- C'est fait! Peter Jackson a officiellement annoncé qu'il réaliserait Bilbo le Hobbit en deux parties. Malgré la menace de boycott du syndicat des acteurs néo-zélandais, mais le Premier Ministre du pays s'est invité dans le débat pour arranger tout ça, le cinéaste reprend la main et les plateaux en Terre du Milieu, après l'abandon de Guillermo del Toro en juin dernier. A l'époque, la MGM était incapable de financer le projet. Depuis un accord avec la Warner semble avoir été trouvé pour limiter le risque financier. Tournées en 3D, les préquelles couteraient 250 millions de dollars pièce pour une sortie programmée en décembre 2012 et en décembre 2013.

- Tony Gilroy réalisera le 4e épisode de la franchise Jason Bourne. Il était déjà engagé comme scénariste de ce Bourne Legacy, après avoir scénarisé les trois premiers. Il espère convaincre Matt Damon de reprendre le rôle, persuadé que le script peut lui plaire, malgré les réticences de l'acteur à jouer avec un autre réalisateur que Paul Greengrass.

- Terminons le mauvais film du moment : la condamnation de John Mc Tiernan à un an de prison ferme et 100 000 dollars d'amende pour parjure dans une affaire d'écoutes illégales. Il reste néanmoins libre en attendant un recours possible en appel. Mais cette affaire risque bien de reporter une fois de plus le retour de ce grand cinéaste sur les plateaux de tournage.

Naufrage final pour Gloria Stuart (1910-2010)

Posté par MpM, le 28 septembre 2010

Le public se souviendra d'elle en centenaire rescapée d'un naufrage dans Titanic de James Cameron. Ce rôle de Rose DeWitt Butaker se souvenant des décennies plus tard de la fulgurante histoire d'amour vécue à bord du paquebot funeste lui valut une nomination à l' Oscar du meilleur second rôle féminin. "J'ai tout de suite su que c'était le rôle que j'avais voulu jouer et que j'avais attendu toute ma vie", a-t-elle raconté dans une autobiographie publiée en 1999.

Pourtant la carrière de Gloria Stuart avait commencé bien des années auparavant, dans les studios hollywoodiens des années 30, notamment chez James Whale ou aux côtés de Lionel Barrymore et Shirley Temple. Elle s'était interrompue au cours des années 40, époque à laquelle l'actrice tenta de se consacrer à la peinture, et n'avait repris qu'au cours des années 70. Dernièrement,elle s'était poursuivie devant la caméra de Wim Wenders (The Million dollar hotel, Land of plenty).

Leonardo di Caprio a tenu à exprimer son émotion en apprenant le décès de sa partenaire de Titanic : "Gloria Stuart était une force à la fois sur et hors écran. Elle était une personne incroyablement douce, une actrice fantastique et quelqu'un qui a toujours lutté pour ce en quoi elle croyait. Elle était l'une des dernières grandes actrices de l'âge d'or d'Hollywood et ce fut pour moi un grand honneur de travailler à ses côtés. Elle nous manquera à tous." Et pour la plupart des spectateurs, elle restera à jamais la vieille dame digne du film de Cameron, bouleversée par les souvenirs du passé.

Dossier 3D relief : l’explosion du genre (1)

Posté par geoffroy, le 28 septembre 2010

Alors que le quatrième opus de la saga des Resident Evil est sorti mercredi dernier sur les écrans, une question nous taraude : irons-nous le voir pour son contenu ou bien parce qu'il nous est proposé en 3D ?

Roger Ebert, célèbre critique américain du Chicago Sun-Time, nous rappelle, dans un article à charge contre la 3D relief publié le 10 mai dernier sur le site de Newsweek, qu'à "chaque fois qu'Hollywood s'est senti menacé, il s'est tourné vers la technologie ". Hasard du calendrier, le retour au cinéma en 3D qui, ne l'oublions pas, fit une percée infructueuse dans les années 50 avec deux films phares (L'étrange créature du lac noir de Jack Arnold et Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock, tous deux sortis en 1954), coïncide précisément avec l'une des crises les plus délicates qu'Hollywood aura eu à gérer entre la grève des scénaristes (2007), la crise financière mondiale (2009) et l'avènement, en 2010, du Home Cinéma Haute Définition.

Sans prendre part au débat du pour ou contre la 3D, soyez sûrs d'une chose : on n'y échappera plus ! Eh oui, les studios ne l'ont que trop bien compris, eux qui, pour l'heure, n'ont qu'une seule idée en tête : redonner à la " salle " son attractivité originelle pour que le cinéma redevienne une expérience unique à même d'attirer les foules. Si la démarche est louable, les procédés pour y parvenir le sont beaucoup moins.

L'explosion d'une 3D spectacle...

Hollywood peut dire un grand merci à James Cameronavatar_ok pour avoir pris la décision de réaliser un film en 3D relief, Avatar. L'avancée fut considérable puisqu'elle entérina sur disque dur - et non plus sur pellicule - la validité artistique et financière d'un procédé balbutiant quelques mois plus tôt des images erratiques dans des productions horrifiques sans consistance (My Bloody Valentine 3-D, Destination Finale 4…). Le basculement opère sa marche forcée, charriant avec lui son lot d'espérance nouvelle, d'euphorie passagère, d'investissement retrouvé. Le passage vers la 3D de masse serait-il enfin crédible ?

Ereinté par des années d'une politique de recyclage privilégiant le confort de la franchise (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Twilight, Pirates des Caraïbes, les films de super-héros, etc.) à celui du risque, Hollywood ne pouvait pas laisser filer l'extraordinaire potentiel d'une technologie en phase avec les modes actuels de consommation d'un cinéma grand spectacle savamment orchestré : projections numériques de blockbusters ou de films générationnels dans des multiplexes frôlant l'indigence programmatique. Et encore moins depuis les 2,9 milliards de dollars récoltés par Avatar. Avec une telle pépite entre les mains, l'industrie cinématographique joue son va-tout dans un effort d'investissement sans précédent. En effet, pas moins de 60 films en 3D Relief sont d'ores et déjà programmés, la  production passant de 4 films en 2008 à une trentaine pour la seule année 2012.

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Marée noire : James Cameron veut éviter le naufrage

Posté par anne-laure, le 5 juin 2010

Le cinéaste James Cameron a rejoint mardi 2 juin à Washington plusieurs experts du secteur pétrolier et spécialistes des eaux profondes pour discuter d’une nouvelle technique permettant de mettre fin au déversement de pétrole dans le golfe du Mexique, suite à la marée noire provoquée par l'explosion d'une plate-forme pétrolière du groupe BP.

Le réalisateur d’Avatar et de Titanic – plutôt spécialiste des fonds marins, il faut l’avouer - était accompagné du canadien Phil Nuytten,  constructeur des submersibles utilisés pour son film Abyss, sorti en 1989, et président de Nuytico Research, une entreprise spécialisée dans les technologies sous-marines.

Les stars américaines du grand écran se sentent concernées puisqu'il y a quelques semaines, c’est Kevin Costner (et son frère Dan, voir actualité du 13 mai) qui proposait la méthode de l'"Ocean therapy", une machine développée au cours du tournage du film Waterworld, permettant de filtrer l'eau et de la séparer du pétrole.

Le milliard pour Alice, la 3D comme complice…

Posté par geoffroy, le 28 mai 2010

alicewonderland_blog.jpgContre toute attente, Alice au pays des merveilles vient de franchir la barre symbolique du milliard de dollars dans le monde. Une première pour un film sortit au mois de mars. Le long-métrage de Tim Burton va même se payer le luxe de dépasser, dans les jours prochains, The Dark Knight, et devenir ainsi le 5e plus gros succès monde hors inflation. Ce résultat, formidable pour Disney, appel deux remarques.

Malgré une qualité cinématographique très moyenne, cette énième adaptation des romans Alice aux pays des merveilles et de l’Autre côté du miroir confirme l’engouement du public du monde entier pour l’univers bariolé, bizarre et paradoxal de Lewis Caroll.

Trois mois après le raz de marée d’Avatar de James Cameron, Alice confirme sans coup férir l'impact de la 3D en termes de résultat financier.

On pourra toujours, sur ce dernier point, discuter de l'intérêt artistique d’une technologie plus que prometteuse. Les studios, quant à eux, se sont engouffrés dans la brèche et nous servent désormais de la 3D en veux-tu en voilà sans trop savoir si elle apporte une réelle plus-value à l’histoire. L'exemple récent du Choc des Titans démontre l'enjeu à venir d'un procédé "révolutionnaire" encore balbutiant mais aujourd'hui "marketé" à tout va afin de doper la vente de billets verts. Si Alice demeure un succès incontestable, la 3D déforme quelque peu la trajectoire d’un film qui n’aurait sans doute jamais atteint le milliard de dollars monde sans le recours du relief numérique. En effet, selon le studio Disney, 71% des entrées monde du film Alice ont été enregistrées en 3D, soit un gain financier considérable par rapport à une sortie classique.

L’enjeu est de taille pour une industrie en manque de rentabilité. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir le nombre de projets 3D en préparation  ou en production au cours des prochains mois (Tron 3D, les trois Mousquetaires, Resident Evil 5, Piranha 3D, Toy Story 3, Madagascar 3, Pirates des Caraïbes 4 ...). Tous les studios s’y mettent, poussant, de fait, les exploitants à s’équiper d’abord en numérique, puis en salle 3D. Rien ne pourra arrêter ce bouleversement technologique qui s’invite déjà dans nos salons. Il faudra veiller au grain pour ne pas se retrouver devant une uniformisation d'un cinéma de divertissement qui a beaucoup de mal, ces dernières années, à se réinventer. Le pari semble suffisamment audacieux pour que l'industrie du cinéma dans son ensemble s'y arrête ne serait-ce que quelques instants.

8 personnalités du cinéma dans les 100 leaders de l’année de Time Magazine

Posté par vincy, le 7 mai 2010

Chaque année, Time Magazine présente sa liste des 100 leaders qui comptent, tous domaines confondus. On note que l'hebdomadaire américain a retenu huit personnalités du cinéma, pour des raisons diverses. Là où ce classement est intéressant c'est dans sa justification. Les portraits sont tous écrits par des personnalités les connaissant.

Un chinois et un sud-africain se sont glissés dans les personnalités les plus influentes de 2010.

Ben Stiller (catégorie : Héros), acteur, producteur, réalisateur, est ainsi dépeint par son partenaire de la franchise Mon beau père, mes parents et moi, Robert de Niro. lien direct.

Jet Li (catégorie : Héros), acteur, a été élu pour ses actions humanitaires et décrit par la styliste Donatella Versace. lien direct.

La cinéaste Kathryn Bigelow (catégorie : Artistes) était un choix logique après sa moisson d'Oscars. Hommage d'Oliver Stone. lien direct.

Phénomène Twilight oblige, l'acteur Robert Pattinson (catégorie : Artistes) a reçu les louanges du scénariste-réalisateur Chris Weitz. lien direct.

Addict à Twitter, le comédien Ashton Kutcher (catégorie : Artistes) est retenu dans cette liste sélective, avec un texte de Sean "Diddy" Combs. lien direct.

Neil Blomkamp (catégorie : Artistes), scénariste et réalisateur, a reçu les honneurs de Ridley Scott. lien direct.

La comédienne et productrice Sandra Bullock (catégorie : Artistes) a vécu sa plus belle année et sa partenaire dans La proposition, Betty White le lui rend bien. lien direct.

James Cameron (catégorie : artistes), forcément là, est peut-être un mutant, comme le suggère Sigourney Weaver. lien direct.

James Cameron veut profiter de ses succès

Posté par vincy, le 14 mars 2010

Il ne fait pas beaucoup de films. Mais comme James Cameron en fait des triomphes planétaires, il ne manque pas d'idées pour les ressortir.

Dès cet été, Avatar, reviendrait sur les écrans équipés en 3D (80% de son box office américain a été réalisé dans ces salles), avec une extension de 10 minutes. Des scènes coupées au montage vont être ajoutées pour cette version "Director's Cut". Selon The Hollywood Reporter, elles concernent une séquence d'épreuve pour l'avatar de Jake Sully et une fête des Na'vis. Le film ferait alors 170 minutes, la durée maximale autorisée pour les cinémas Imax. Pourtant, selon plusieurs sources, il y a 40 minutes de films qui n'ont pas été montées.

Ensuite, James Cameron a confirmé dans une entrevue "business" dans USA Today sur l'avenir du cinéma et de la télévision 3D, que Titanic sortirait en 3D au printemps 2012 pour le 100e anniversaire de la croisière fatidique. Il travaille déjà dessus, considérant que pour transformer un film 2D en 3D, cela nécessite du temps (au minimum 6 mois, voire un an).