Cannes 2009 : Qui est Ben Whishaw ?

Posté par vincy, le 15 mai 2009

cnz_wishaw.jpgA 29 ans, le britannique Ben Whishaw va connaître la gloire d'être une star éphémère à Cannes grâce à Jane Campion. Il incarne le poète John Keats soit le rôle principal de Bright Star.

Cela fait dix ans qu'il montre sa jolie gueule sur grand écran. Il fut l'un des soldats de La tranchée (avec Daniel Craig et Cillian Murphy) et l'un des beaux anglais de Mauvaise Passe (avec Daniel Auteuil) puis se concentra sur la télévision, des courts métrages et le théâtre. C'est là qu'il avait fait ses premières armes. En 1995, il joue Primo Levi (Si c'est un homme) où il reçoit les louanges de la critique au Festival très branché d'Edimbourgh.

De nouveau, Daniel Craig le fait revenir au cinéma : d'abord dans Enduring Love (d'après le roman de Ian McEwan) puis dans Layer Cake (adapté du polar de J.J. Connolly). Des petits rôles mais cela lui permet de décoller et d'interpréter le mythique Keith Richards dans un biopic sur Brian Jones, Stoned. Il aime les rôles extrêmes et torturés.

Puis la voie royale s'ouvre à lui. Une voie qui le mènera jusque sur le tapis rouge de Berlin. Il est choisi contre des stars internationales pour être Jean-Baptiste Grenouille, héros sexy, taré et meurtrier du Parfum. Puis il sera l'un des Dylan de I'm not there, de Todd Haynes. On le croise cette année dans le complot de The International puis dans une adaptation de La tempête, par Julie Taymor, dans le rôle d'Ariel.

Cet acharné du travail va ravager les coeurs des demoiselles : "Je suis si chanceux d'être capable de faire ce que je fais et ce serait vraiment abuser de le faire juste pour de l'argent. Je n'ai pas besoin de beaucoup de fric, ce n'est pas ce qui me motive, au contraire, je crois que je me sentirai sale." On en reparle quand Hollywood le tentera avec un gros chèque dans un gros film?

Weinstein mise gros sur Coelho

Posté par vincy, le 17 juillet 2008

L’Alchimiste, comme Le Parfum en son temps, est un des best-sellers les plus sollicités par les producteurs de cinéma. Un livre, paru en 1988, vendu à 40 millions d’exemplaires suscite forcément les convoitises. Pour trois millions de dollars, Harvey Weinstein, à qui l’on doit l’Oscarisé Patient Anglais, en a acquis les droits mondiaux. Avec sa grande mégalomanie habituelle, il avait déclaré à Cannes qu’il était « le plus à même d’amener à l’écran une version qui reflète vraiment l’univers du livre. »Weinstein, qui a certainement le « final cut » du film, pense que « ce genre de récit nous permet de construire un pont avec le Moyen-Orient qui est une région du monde que nous devrions tous essayer de mieux comprendre. » Il avait retoqué de nombreuses versions, qui, selon lui, privilégiaient les combats à la dimension spirituelle du film. Et surtout qui enflaient le budget à 100 millions de dollars. 60 millions de dollars pour ce projet réalisé et interprété par l’acteur Laurence Fishburne, tourné entre l’Espagne, le Maroc, la Jordanie, l’Egypte et les Emirats Arabes Unis dès cet été.