Le tournage commence pour « Radioactive » de Marjane Satrapi

Posté par vincy, le 28 février 2018

Rosamund Pike et Sam Riley, entourés de Aneurin Barnard (Dunkerque, Le Chardonneret), Anya Taylor Joy (Split) et Simon Russell Beale (La mort de Staline) seront au générique du deuxième film en anglais de Marjane Satrapi, Radioactive.

Studiocanal et Amazon Studios cofinancent ce film biographique sur Marie Curie, coproduit par Working Title et Shoebox Films. Studiocanal distribuera le film dans plusieurs pays, dont la France, tandis qu'Amazon Studios le distribuera aux Etats-Unis.

Le tournage débute cette semaine à Budapest. Le scénario, écrit par Jack Thorne (Wonder) est adapté du roman graphique de Laura Redniss Radioactive: Marie & Pierre Curie: A Tale of Love and Fallout.

Le film raconte le parcours de Marie Curie (Rosamund Pike), première scientifique à obtenir le Prix Nobel. "À Paris, en 1893, Marie fait la connaissance d’un autre scientifique nommé Pierre Curie (Sam Riley). Tous deux se marient, élèvent leurs deux filles et changent la science à jamais en remportant le prix Nobel pour la découverte du radium en 1903. Après la mort de son bien-aimé mari, Marie poursuit ses recherches, mais sa liaison avec un autre grand scientifique, Paul Langevin (Aneurin Barnard) provoque un scandale. C’est cependant son engagement au service de la science qui prévaudra, et la responsabilité émergeant avec ces découvertes qui changeront littéralement le monde... En alliant étroitement passé et présent, le film révèle comment leurs travaux ont à la fois façonné la médecine moderne et annoncé l’arrivée de l’énergie nucléaire et des bombes atomiques."

Rosamund Pike sera la Marie Curie de Marjane Satrapi

Posté par cynthia, le 16 mai 2017

L'actrice Rosamund Pike sera finalement la Marie Curie du prochain film de Marjane Satrapi. Radioactive, film financé par StudioCanal et coproduit par Working Title, racontera l'impact du travail de la célèbre scientifique dans un biopic "enrichi".

Il s'agit de l'adaptation de l'œuvre britannique de Jack Thorne intitulée "Radioactive: Marie & Pierre Curie: A Tale of Love and Fallout"leur qui met en parallèle l'histoire d'amour et de découvertes des Curie les conséquences de leur travail scientifique dans le monde moderne.

"Ce n'est pas simplement un biopic, mais une histoire d'amour dans un monde en plein changement. Il s'agit de montrer une femme spectaculaire, brillante et charmante et qui fût la seule être accepter dans un monde scientifique établi par des hommes." explique Didier Lupfer de StudioCanal (lire notre actualité du 17 février dernier).

Marjane Strapi ajoute que "Marie Curie était douée d'une force naturelle qui affectait tout son entourage". La réalisatrice de Persepolis et de The Voices ajoute que "seule une actrice avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence telle que Rosamund Pike pouvait l'incarner". Les acteurs chargés d'incarner Pierre Curie et de Paul Langevin (le jeune amour de Marie Curie) n'ont pas encore été choisis.

Rosamund Pike, 38 ans, révélée dans Meurs un autre jour, dernier James Bond avec Pierce Brosnan, et nommé à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de femme dérangée et manipulatrice de Gone Girl, sera bientôt à l'affiche de HHhH, adaptation du roman de Laurent Binet. Elle a également tourné récemment Hostiles, western aventureux de Scott Cooper avec Christian Bale, High Wire Act, thriller de Brad Anderson, et Entebbe, film à suspens inspiré d'un fait réel de José Padilha.

Susan Sarandon et Kristen Stewart en voiture avec Justice et les Rolling Stones

Posté par kristofy, le 3 décembre 2016

A quelques jours d'intervalle deux stars du grand écran se sont laissées tenter par les petits écrans du web pour un clip musical. Ce type de 'petit boulot' offre souvent l'opportunité à la star de se montrer avec un talent différent ou avec un nouveau visage : comme par exemple le groupe Massive Attack qui a fait danser Rosamund Pike de manière possédée (voir Voodoo In My Blood) ou qui a fait se désagréger Cate Blanchett (voir The Spoils)... Il s'agit tout de même d'un 'rôle principal', c'est un peu plus rare qu'il s'agisse juste de faire un peu de 'figuration' : cette semaine Susan Sarandon puis Kristen Stewart ont joué les figurantes de luxe pour faire du buzz avec un clip musical faisant la promo des nouveaux disques respectivement de Justice et des Rolling Stones.

Le duo Justice, ambassadeurs d'une nouvelle 'french touch' à travers le monde, ont sorti leur 3ème disque en novembre et un nouveau clip est apparu il y a quelques jours : une voiture vintage est préparée pour un road-trip, et elle sera conduite par Susan Sarandon. Si celle-ci danse en jouant avec la séduction de son décolleté blanc (oui une femme est sexy à 70 ans) sa présence dans cette vidéo est bien entendu très symbolique : la revoilà au volant d'une décapotable 25 ans après son rôle culte dans Thelma et Louise.

Le groupe The Rolling Stones, plus de 50 ans de carrière au compteur, toujours en tournée mondiale, viennent de sortir ce 2 décembre un nouveau disque: il s'agit de reprises de titres de blues. C'est leur premier album studio depuis 11 ans. Là aussi une voiture vintage brille, mais elle est conduite par Kristen Stewart. Elle aussi danse de manière sensuelle avec un petit tshirt blanc, elle est prête à se défendre contre un homme qui l'importune : et elle prend son pied en roulant à fond, cigarette aux lèvres et majeur dressé au final (sexe drogue et rock 'n roll ?). Pour mémoire Kristen Stewart a déjà interprété le rôle d'une icône du rock (Joan Jett dans le biopic Les Runaways), mais surtout ce clip fait écho à son rôle dans le film Sur la route avec l'expérience de la liberté en partant en voiture...

Vincent Cassel, Rosamund Pike et Daniel Brühl pris en otage

Posté par vincy, le 31 juillet 2016

Vincent Cassel, Rosamund Pike et Daniel Brühl sont en discussions avancées pour embarquer dans le film britannique de Jose Padilha, Entebbe. Working Title et Participant sont aux manettes du côté de la production.

Entebbe, dont le scénario est écrit par Gregory Burke, à qui l'on doit '71 de Yann Demange, raconte l'histoire vraie de quatre pirates de l'air (deux Palestiniens et deux Allemands) qui, en 1976, ont pris un avion en otage pour le détourner et le faire atterrir à l'aéroport d'Entebbe en Ouganda. Ils réclamaient la libération de douzaines de prisonniers Palestiniens et pro Palestiniens. Le thriller suit ainsi les pirates, les otages, le Premier ministre israélien de l'époque Yitzhak Rabin et son ministre de la Défense Shimon Peres, qui devaient décider de négocier ou de lancer un raid sur l'avion dont les pilotes étaient français. Au cours du raid, un soldat israélien a été tué, Jonathan Netanyahyu, frère aîné de Benjamin Netanyahou (lire l'article de Wikipedia). Le film se démultipliera selon les points de vue de chacun des protagonistes.

Le cinéaste brésilien Jose Padilha avait remporté l'Ours d'or en 2007 avec Troupe d'élite (Tropa de Elite) et a réalisé par la suite le remake de Robocop et la série TV "Narcos" pour Netflix.

Rosamund Pike sera d'ici là à l'affiche de l'adaptation du roman français HHhH, aux côtés de Jason Clark et Jack O’Connell. Daniel Brühl, actuellement à l'affiche de Colonia, vient de terminer le tournage de The Zookeeper’s Wife avec Jessica Chastain. Vincent Cassel, qui est au générique de Jason Bourne, sera aussi dans les cinémas cet automne avec Juste la fin du monde de Xavier Dolan.

BIFFF 2015 – Dealer: le film qu’on ne verra peut-être pas en France mais qui a séduit les Américains

Posté par kristofy, le 14 avril 2015

Le BIFFF 2015 (Bruxelles International Fantastic Film Festival) n'a pas le choix: la Corée du Sud et l’Espagne, maîtres du genre, sont très bien représentées tandis que la France est malheureusement quasiment absente… Dealer réalisé par Jean-Luc Herbulot, est donc, facilement, LE film français du BIFFF qui était à voir.

Commençons par l'histoire: Dan est un trafiquant de drogue qui à l’habitude des petits deals dans son quartier nord de Paris, il sait les combines, les risques et surtout les galères. Un client qu’il connaît bien se présente à lui avec une commande urgente d’un kilo de cocaïne et la promesse d’une grosse somme. D’habitude, Dan ne touche pas à cette drogue mais il rêve de partir loin pour une autre vie en Australie alors il accepte. Il sait qui aller voir pour se procurer ce kilo mais il n'a que quelques heures pour ramener l'oseille. Il préfère cacher le paquet de drogue chez lui avant la transaction. Las, une mésaventure plus tard et le paquet a été volé. Il n’a plus la drogue pour le client et il n’a pas l’argent pour son fournisseur : il a donc peu de temps pour trouver 40 000 euros…

Micro budget et tournage en 12 jours

Le film montre à toute vitesse ces quelques heures pendant où Dan fait le deal, perd tout, se retrouve ensuite avec une dette encore plus grande de 70 000 euros ! Il va d’un endroit à un autre avec son pote et on découvre toute une galerie de personnage dans un Paris interlope: une pute sans scrupules, un gang de camerounais sans pitié, des manouches sans peur… Dealer est un thriller où tout bouge à toute vitesse, autant les paroles que les images. Une descente aux enfers où, pour le héros, tout va de pire en pire. Le film est emmené par l’acteur Dan Bronchison, qui en est aussi le producteur. Il est presque constamment à l’écran. Lui et le réalisateur Jean-Luc Herbulot ont choisi une mise en image au plus proche d’une réalité crue, comme une immersion dans tout ce qui peut mal tourner dans le quotidien d’un trafiquant de drogue. Le film adopte un récit guidé par la voix-off du personnage principal et des inscriptions qui apparaissent presque comme des chapitres (le deal, le client, grosse chaleur, le braquo…), on est bien dans une fiction sans glorification des truands. Langage et personnages de la rue. Le tout a été tourné en 12 jours pour un petit budget (165 000 euros), et cela donne un vrai film qui fait bouger les lignes du cinéma français.

Prochain film avec Joel Kinnaman et Rosamund Pike

Dan Bronchinson : «On nous parle beaucoup d’une influence de Pusher de Nicolas Winding Refn, en effet mais on pourrait aussi évoquer Transpotting, Cours Lola cours, La 25ème heure… Dans l’histoire il y a des éléments qui sont vraiment du vécu par certaines personnes bien réelles, mais c’est du passé. Pour la scène de torture, ce genre de chose est arrivé à une ancienne connaissance. Le but de cette scène qui est violente mais pas gratuite était de montrer que le méchant qui donne les ordres était vraiment très méchant. L’aspect filmé de façon réaliste renforce l’impact de la scène de torture… »

Jean-Luc Herbulot : « Dealer devrait sortir en Suisse, en Allemagne, en Grèce, en Turquie, mais des discussions sont encore en cours pour une éventuelle sortie en Belgique et même en France où ce n’est pas évident de faire aboutir les choses. En France ce genre de films peut exister avec ce qu’on appelle une ‘sortie technique’ par exemple une poignée de salles pendant deux semaines, mais on voudrait que ça soit plus beaucoup plus large que ça. On voulait faire quelque chose de différent de ce qui se tourne habituellement en France, ce qui n’est pas très difficile… Parallèlement à cette situation, il y a des américains qui ont adoré le film et qui m’ont proposé de réaliser mon prochain film aux Etats-Unis : le tournage se prépare pour cet été et ça s’appelle The Bends avec Joel Kinnaman (il est dans Night Run avec Liam Neeson, dans Kinght of cups de Terrence Malick, dans le prochain Suicide Squad de David Ayer…) et avec Rosamund Pike (nominée à un Oscar pour Gone Girl de David Fincher), Un sacré casting donc. Je veux aussi continuer de développer les suites de Dealer puisque le projet initial était d’en faire une trilogie. Deux autres films étaient prévus, deux suites qui doivent mettre en avant certains des personnages déjà vus mais à un autre moment de leur histoire. »

Bande annonce du film

Dinard 2010 : We Want Sex !

Posté par kristofy, le 10 octobre 2010

Le 21ème Festival du Film Britannique de Dinard a une nouvelle fois réservé son lot de surprises. Le plus généreux des festivals avait programmé cette année des hommages à Peter Mulan (récent Coquille d'or à San Sebastian) et à Barney Platts-Mills, un gros plan sur le cinéma irlandais, un focus sur les Beatles, et aussi un atelier de scénarios, des courts-métrages, plus d’une vingtaine d’avant-premières… Pour la compétition le jury a aussi créer la surprise pour son palmarès : il y a eu unanimité pour deux Hitchcock d’or ex-aequo.

Le président du jury Etienne Chatillez était entouré de Anne Consigny, Sienna Miller, Pascal Elbé, Sylvie Pialat (productrice), Nick Moran, Stéphane Célérier (distributeur), Elsa Zylberstein et Gabriel Range.

Les films en compétition étaient pour la plupart de comédies qui cultivaient un goût pour la nostalgie. Deux biopics Mr Nice (avec Rhys Ifans, Chloë Sevigny) retrace la vie tumultueuse de Howard Marks trafiquant de drogue millionnaire aux multiples identités, Sex & drugs & rock & roll (avec Andy Serkis, Olivia Williams, Noel Clarke…) raconte l’histoire de Ian Dury légende du rock avec le groupe The Blockheads.

Les femmes qui travaillent à la couture de banquettes de voiture se mettent en grève dans We want sex (avec Rosamund Pike, Sally Hawkins, Miranda Richardson, Bob Hoskins…) tandis que les jeunes découvre la soul music et l’amour en 1974 au Wigan Casino dans Soulboy (avec Martin Compston). Un duo de représentants extralucides découvre les secrets des gens dans Skeletons, et c’est un bavard et un déprimé qui deviennent le duo qui traverse Treacle Jr. Avec ces thèmes qui vont par paire le jury a préféré ne pas favoriser un film et d’en récompenser deux ex-aequo.

Même la cérémonie de clôture était pleine de surprises, l’animateur Toby Jones perdait le fil mais trouvait des blagues, Roschdy Zem et Anne Brochet étaient là pour remettre des prix, le jury a même tenté une chorégraphie en chantant un tube de Abba.

Et même si deux films se partagent le Hitchcock d'or, We Want Sex obtient aussi le prix du public et celui du scénario : de quoi en faire le vrai gagnant de cette 21e édition.

Voici le palmarès :

Prix du meilleur court-métrage : Stanley Pickle, de Vicky Mather.Dinard

Hitchcock de bronze (les exploitants de 40 salles de la région) : Exam, de Stuart Hazeldine

Hitchcock d’argent – prix du public : We want sex, de Nigel Cole

Hitchcock bleu – prix du scénario : We want sex, de Nigel Cole

Hitchcock blanc – directeur de la photographie : Mr Nice, de Bernard Rose

Hitchcock d’or ex-aquo : We want sex, de Nigel Cole et Treacle Jr, de Jamie Thraves

Le film We want sex de Nigel Cole remporte à la fois les faveurs du jury et celles du public, c’est en fait l’exemple même de la comédie britannique efficace et consensuelle portée par des acteurs dévoués à donner du piquant à leurs personnages (le réalisateur avait déjà fait Calendar Girls de la même manière). A noter que We want sex est le titre français (sic), le titre original anglais est Made in Dagenham, il ne s’agit pas de sexe mais en fait de ‘sexual equality’, revendication des femmes pour ne pas avoir un salaire inférieur aux hommes. Il sera distribué par ARP Selection en France.

Le grand prix du Hitchcock d’or avait été décerné les années précédentes à des films plus singuliers (White Lightnin en 2009, Boy A en 2008, Hallam Foe en 2007, London to Brighton en 2006...), et s'ils n’étaient pas en compétition ils étaient nombreux a avoir été découverts en avant-première à Dinard.

Le Festival Britannique a réussi également la surprise de dévoiler son meilleur film après le palmarès lors de la soirée de clôture : Neds, écrit et réalisé par Peter Mullan, va s’imposer comme l'un des films de l’année.